L'Histoire au cinéma

Fiction contre réalité

Le cinéma nous apprend-il réellement l’Histoire ? Lui est-il fidèle ? Pas sûr si l'on en croit le scénariste William Goldman (Les Hommes du Président, 1976) : « Peu importe si ce qui est dit dans le film est vrai, ce qui est important, c’est que le public pense que c’est vrai ».

De fait, les films d'Histoire ou films « historiques » prennent souvent leurs aises avec la réalité : erreurs factuelles, anachronismes, trucages ou dévoiement des faits. Et parfois servent la propagande d'État comme dans le cas de la guerre contre le IIIe Reich dont Hollywood est arrivé à faire croire qu'elle avait été remportée par la seule armée américaine ! En voici la preuve mais que cela n'altère pas notre plaisir de spectateur…

Charlotte Chaulin et André Larané

À quoi se définit un film historique

Le film historique est né avec le cinéma. On a pu voir en France L’Assassinat du duc de Guise d’André Calmettes (1908), en Italie, Cabiria de Giovanni Pastrone (1914), et aux États-Unis, Naissance d’une Nation de William Griffith (1915).  Suite à la projection de ce film sur les suites de la Guerre de Sécession, le président Wilson vit dans le cinéma « la possibilité d’écrire l’histoire sous les projecteurs. »

Le genre s'est illustré jusqu'à nos jours dans la plupart des pays avec des films aussi différents que le Cuirassé Potemkine d'Eisenstein (1925), Napoléon d'Abel Gance (1927), Cléopâtre de Joseph L. Mankiewicz (1963), Spartacus de Stanley Kubrick (1964), Le Dernier Empereur de Bernardo Bertolucci (1987), Le Destin de Youssef Chahine (1996), La Chute d'Oliver Hirschbiegel (2006), Lincoln de Steven Spielberg (2013)...

Scène du film Cléopâtre de Joseph L. Mankiewicz (1963). L'agrandissement présente une scène du film La Chute réalisé par Oliver Hirschbiegel (2006).

Entre fiction historique et propagande

Comment caractériser un film d'Histoire ? Il faut en premier lieu que les faits et les personnages principaux soient attestés par les historiens... Ce n'est pas le cas dans la plupart des westerns et des films de « cape et d'épée » comme Fanfan la Tulipe de Christian-Jaque (1952). Il faut aussi que les personnages sur l'écran soient mis en scène et joués. S'ils ne le sont pas et sont donc des personnages de la réalité, on a affaire à un documentaire...

Daniel Day-Lewis interprète Lincoln dans le film de Steven Spielberg (2013). L'agrandissement montre Anthony Hopkins interprétant Nixon dans le film d'Oliver Stone (1995).La distance temporelle sert le film historique. Lincoln de Steven Spielberg en bénéficie tandis que Nixon d’Oliver Stone (1995) peut être vu par les plus âgés comme la biographie d’un personnage contemporain.

Cela dit, on peut très bien concevoir un film historique sur un événement récent ou un personnage contemporain.

Ainsi The Queen de Stephen Frears (2006), qui met en scène la mort de la princesse Diana et ses conséquences au sommet de l'État, raconte une tranche d'Histoire dont la plupart des protagonistes sont encore bien vivants.

Deux scènes du film Watreloo de Sergueï Bondartchouk (1970).L'intérêt du film historique réside dans le propos sous-jacent. Il importe qu'il soit intégré dans le contexte et les enjeux du moment. C'est ce qui fait la différence entre le film Waterloo de Sergueï Bondartchouk (1970) ou Midway de Roland Emmerich (2019) et des films plus récents comme 1917 de Sam Mendes (2020) ou Dunkerque de Christopher Nolan (2017).

Les deux premiers racontent une fameuse bataille en respectant aussi scrupuleusement que possible son déroulement et surtout en prenant soin d'en préciser les enjeux dès le début. Les deux derniers racontent des épisodes de la Première et de la Seconde guerres mondiales sans se soucier de les resituer dans le temps et dans le contexte. Le spectateur peut suivre de bout en bout ces films sans rien savoir ni rien apprendre des guerres en question. On a ici affaire à de stricts films d'action, sans guère de rapport avec l'Histoire.

Plus gravement, le film historique peut servir un projet politique avec toute la mauvaise foi requise. Les exemples les plus manifestes sont Le Jour le plus long (1962), qui fait du Débarquement de Normandie un exploit américain décisif dans le déroulement de la Seconde Guerre mondiale, et Paris brûle-t-il ? (1964) qui réinvente la Libération. On peut aussi citer parmi les films à la gloire de l'Oncle Sam Patton (1970) ou encore Il faut sauver le soldat Ryan (1998).

C'est un franc succès ainsi que le rappelle Benoît Bréville (Le Monde diplomatique, novembre 2024).  À la question de l'IFOP : « Quelle est, selon vous, la nation qui a le plus contribué à la défaite de l'Allemagne ? », les Français répondent en mai 1945 à 57% : « l'URSS » et à 20% seulement « les États-Unis ». En 2024, à la même question, les réponses sont inversées : à 60% les États-Unis et à 25% les Soviétiques.

Miss Layton (Lily James) et Churchill (Gary Oldman) dans le film de film les Heures sombres de Joe Wright (2017).

La liberté du réalisateur

N'attendons donc pas du film historique qu'il respecte à la lettre la réalité des faits. Même honnête, le réalisateur peut s'autoriser des libertés pour des raisons narratives, au service du rythme et de l’intrigue, pour ne pas perdre le spectateur.

Dans le film Les Heures sombres (2017) qui relate les débats aux Communes en mai 1940 sur l'attitude à adopter face à Hitler, on croise la secrétaire de Churchill, Miss Layton, qui n’a été en fait engagée qu’en 1941. D'autre part, la cabine téléphonique spéciale pour appeler la Maison Blanche n’a été installée qu’en 1943 ; en 1940, Churchill et Roosevelt ne correspondaient que par télégrammes chiffrés, observe l'historien François Kersaudy.

Par le choix des acteurs, le réalisateur est conduit à s'éloigner aussi de la vraisemblance historique car il doit faire un compromis entre la ressemblance physique et l'aptitude à jouer le rôle. Ce n’est pas facile. Dans Marie-Antoinette de Sofia Coppola (2006), Jason Schwartzman est très en dessous des 1m90 que mesurait Louis XVI.

Le réalisateur peut sciemment travestir la réalité sans avoir à justifier ses choix. Dans le film Marie Stuart de Josie Rourke (2018), on voit une rencontre qui n'a jamais eu lieu entre la reine d'Écosse et sa cousine la reine d'Angleterre Elizabeth Ière. Amadeus de Milos Forman (1984) est présenté à travers le regard que le compositeur Salieri, fou de jalousie, porte sur Mozart. Il voit son rival comme un être brillant mais obscène, vulgaire, un ennemi qu'il faut abattre. La plupart des historiens s'accordent sur le fait que si les deux compositeurs étaient effectivement rivaux, c'était dans un cadre amical, fait de respect et d'admiration mutuelle.

La magnifique fable historique de Roberto Benigni (1997), La vie est belle, nous laisse supposer que le camp d’Auschwitz a été libéré par l’armée américaine… sauf que c’est l’Armée rouge qui l’a ouvert en janvier 1945. Dans la fiction historique Gladiator (2000), Ridley Scott laisse entendre pour les besoins du scénario que l'empereur Marc-Aurèle aurait été assassiné par son fils Commode. Pourquoi pas ? Après tout, le chroniqueur romain Suétone a allégué bien pire dans ses Vies des douze Césars.

Plus fort encore, il est arrivé qu'un réalisateur de cinéma invente un « mot historique » jusqu'à l'inscrire dans la mémoire collective. Cela s'est produit avec l'une des plus célèbres citations prêtées à Napoléon Ier lui-même : « Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera… ». L'historien Jean Tulard, qui connaît aussi bien Napoléon que le cinéma, indique qu'il s'agit d'une pure invention cinématographique dont on trouve l'origine dans le célèbre film de Nicholas Ray : Les 55 jours de Pékin (1963), qui raconte la révolte des Boxeurs. Elle est formulée par David Niven, qui joue le rôle de l'ambassadeur britannique Sir Arthur Robertson.

Ces libertés sont le résultat d’une mise en scène ou d’une reconstruction.  Au-delà des apparences, il en va de même dans le documentaire. Le réalisateur fait un choix dans les archives, les documents et les entretiens. Il insiste sur certains événements et en laisse d’autres dans l’ombre. Nuit et Brouillard d'Alain Resnais (1955) relève du documentaire par le fait que ce film ne comporte que des images d'archives. Mais leur montage en fait une oeuvre d'art tout à fait subjective.

Les bourdes du cinéma Made in Hollywood

En marge de ces libertés assumées par le réalisateur, il arrive que des erreurs grossières se glissent même dans des chef-d’œuvres, quels que soient la période historique et le sujet traité. Dans Les Heures sombres, déjà cité, on voit Churchill descendre dans le métro et chercher un remontant auprès des voyageurs. Double faute car le « Vieux Lion » ne s'est égaré dans le métro qu'une fois dans sa vie en 1925 et surtout n'a jamais quêté l'acquiescement de quiconque, surtout de simples concitoyens... 

Le cinéma hollywoodien, premier du genre, est bien sûr le premier concerné par les bourdes. Le désir de plaire au plus grand nombre justifie toutes les entorses à l'Histoire comme le montre le péplum de Zack Snyder 300.

Le titre même du film induit en erreur car il se rapporte au nombre de combattants spartiates qui aurait selon Hérodote affronté les multitudes perses. Les historiens modernes évoquent plutôt un contingent de 7 à 10 000 fantassins grecs. Les protagonistes ont été aussi réinventés par le cinéaste. Le roi Léonidas, éphèbe interprété par Gérard Butler, avait en réalité soixante ans lors de la bataille, et le caractère « barbare » et efféminé (!) du redoutable Xerxès est par ailleurs caricaturé. C'est au point que certains ont vu dans ce blockbuster un manichéisme où les États-Unis représentent le Bien et le Moyen-Orient, le Mal. Il n'est pas anodin qu'il soit sorti sur les écrans au plus fort de la « croisade » de George Bush Jr contre l'Iran. Car si « l’Histoire éclaire le présent », elle peut aussi le servir... surtout au cinéma.

Mel Gibson incarne William Wallace dans Braveheart (1995).Parmi des bourdes plus pittoresques, relevons celles de Braveheart (1995) où Mel Gibson, le visage peint en bleu, joue les Highlanders en incarnant William Wallace, héros de la première guerre d'indépendance écossaise à la fin du XIIIe siècle. Sauf que dans la réalité, Wallace n'était pas un pauvre bougre, fermier de son état, qu’incarne l’acteur-réalisateur. C'était un chevalier qui venait de la petite noblesse. Et il ne portait pas de kilt ! Les Écossais n’ont porté ce vêtement qu’à partir du XVIème siècle. 

Le dernier Samourai d'Edward Zwick (2003) est aussi un bon exemple de ce que l’on peut faire avec l’Histoire au cinéma. Le contexte est historique, le film se déroule au Japon en 1877 pendant la rébellion de Satsuma contre l’occidentalisation de la nation nippone. Mais le personnage central, joué par Tom Cruise, est une pure invention car aucun Américain, ancien combattant de la Guerre civile, ne s’est trouvé là pour prêter main forte aux samouraïs. Par contre, il s'est bien trouvé un officier français, le capitaine Jules Brunet, qui a combattu aux côtés desdits samouraïs !

Le film fait aussi intervenir des ninjas, un groupe de combat qui n’était plus actif à l’époque. 

Le vibrant Pearl Harbor de Michael Bay (2001) a conduit les spécialistes à s’arracher les cheveux. Car si l’attaque sur Pearl Harbor a bien eu lieu, les pilotes japonais n’ont pas ciblé les hôpitaux pendant les raids de bombardements, contrairement à ce que montre le film.

Un dernier pour la route. JFK, le film-fleuve d’Oliver Stone sur l’assassinat de John F. Kennedy qui a enregistré plus de 200 millions de dollars au box-office et récolté huit nominations aux Oscars, y compris celle du Meilleur film, n’est pas en reste. Le réalisateur a prétendu que son film était basé sur des recherches et d’importantes démarches pour avoir accès à des archives classifiées. Mais l’on assiste à la mort d’un témoin après que ce dernier ait confessé sa collaboration avec la CIA et ses liens étroits avec Lee Harvey Oswald mais la culpabilité de cet homme n’a jamais été prouvée. Et il n’a donc jamais été abattu.

Rose Dewitt Bukater (Kate Winslet) et Jack Dawson (Leonardo DiCaprio) admirent Les Nymphéas, tableau de Monet, dans le film Titanic de James Cameron (1997)..

Récurrents anachronismes

Un gobelet Starbucks dans une scène de la dernière saison de Game of Thrones a choqué plus d’un spectateur. Ce malheureux oubli de l’équipe technique n'est pas exceptionnel. Dans beaucoup de films, il arrive que l'on voit ainsi des anachronismes : des montres aux poignets, des fermetures éclairs aux dos de costumes, des ongles vernis, un avion qui vole au loin détonnent dans des ambiances antiques et médiévales.

Affiches du film Quentin Duward, Richard Thorpes, 1954.Dans Quentin Durward de Richard Thropes (1955), le majestueux château de Chambord apparaît dans le générique de début. Quelle prémonition ! L’histoire se déroule en 1467 alors que la construction du monument n’a débuté qu’en 1519.

Un plan du Capitaine Fracasse de Pierre Gaspard Huit (1961) laisse doublement de marbre. Dans ce film qui se déroule à la fin du règne de Louis XIII, avant 1643, donc, on voit la flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris, que Viollet-le-Duc n'a érigé qu’en 1860... avant qu'elle ne soit détruite dans l'incendie du 15 avril 2019.

Les fonds atlantiques regorgent de trésors depuis le naufrage du Titanic en 1912. Quelques célèbres toiles impressionnistes, abstraites et cubistes de l’époque auraient pu couler avec le paquebot. Mais absolument pas les Nymphéas que Claude Monet n’a pas encore peint à l’époque des événements. Pourtant Rose DeWitt Bukater (Kate Winslet) admire l’œuvre avec beaucoup d’attention dans le cultissime Titanic de James Cameron (1997).

Ben-Hur, incarné par Charlton Heston, condamné aux galères dans le film de William Wyler (1959).

Le réalisateur William Wyler condamne son Ben-Hur (1959), personnage de fiction mais représentant tout à fait crédible du peuple juif de la Judée du Ier siècle, aux galères pour avoir voulu tuer un gouverneur romain. Mais il aurait mieux fait de le livrer aux bêtes dans l’arène ou à toute autre peine usitée à l’époque romaine.

Marie-Madeleine, incarnée par Barbara Hershey, dans La Dernière tentation du Christ, réalisé par Martin Scorsese en 1988.Où est passé le dissolvant ? Marie-Madeleine a les ongles vernis dans La dernière Tentation du Christ de Martin Scorsese (1988) et on ne peut pas être, à ce point, précurseur dans le domaine de la mode.

Le chef-d’œuvre de Frank Darabont, La ligne verte (1999) commet aussi la faute anachronique en présentant une exécution par chaise électrique alors qu’elle n’était pas utilisée en Louisiane en 1935.

Enfin, même si l’on trouve l’acteur parfait, qui remplit tous les critères pour se glisser dans la peau d’un personnage historique, certains détails sont indélébiles. C’est le cas du vaccin BCG qui a marqué plusieurs générations d’une trace sur le bras. Pourtant, Achille (Troie, 2004) et Spartacus (Spartacus, 1960) n’ont jamais été vaccinés, le vaccin étant une invention du XIXème siècle. Mais Brad Pitt et Kirk Douglas, si.

Le filtre idéologique

« Un film historique n’est jamais innocent », rappelle l’historien du cinéma Jean Tulard. « Le film historique de fiction est une machine pour exalter le sentiment national, » ajoute-t-il. « Le film historique est le pur produit de la culture d’un pays, de la culture nationale ». Loin d'être un simple reflet du passé, il traduit des valeurs, des opinions, des certitudes et parfois des partis pris qui appartiennent au temps présent. 

La question du filtre idéologique se pose encore aujourd’hui, à l’heure du diktat du « politiquement correct » et de la montée de certaines mouvances. Alors que Sofia Coppola a dépeint en 2006 la souveraine Marie-Antoinette en adolescente écervelée raffolant de la mode et d’excès en tout genre, les années 2010 marquent un tournant dans la représentation des femmes à l’écran. Marie Stuart interprétée par Saoirse Ronan dans le film éponyme de Josie Rourke (2018) ou Marie Curie jouée par Rosamund Pike dans Radioactive de Marjane Satrapi (2020) apparaissent comme des modèles de femmes fortes. Même si ce fut bien le cas, leurs traits de caractère sont poussés à l’extrême.

Marie Stuart (Saoirse Ronan) dans le film de Josie Rourke (2018). L'agrandissement montre Marie Curie (Rosamund Pike) dans le film Radioactive de Marjane Satrapi (2020).

Mais restons-en à l'essentiel. Le rôle premier du cinéma n’est-il pas de divertir le spectateur et lui permettre de s’évader ? Le spectateur fait facilement abstraction des erreurs et des interprétations hasardeuses. Au demeurant, l’Histoire elle-même n’est pas une science exacte. Elle est le fruit de recherches et d’interprétations inscrites dans leur époque. Le contexte dans lequel évolue l’historien influence forcément son regard sur le passé. Où se situe précisément la vérité ? Peut-on vraiment la toucher du doigt ? Vaste débat. Allons plutôt regarder un film !

Publié ou mis à jour le : 2024-10-08 20:35:52
Hébert (27-08-2024 17:02:46)

il est dommage , compte tenu du thème de l'article (par ailleurs intéressant), que l'invention de la vaccination y soit daté du 19 é siècle, alors que ce procédé existait en Asie & en Afrique depuis des siècle. A pire en Europe, c'est Edouard Jenner qui l'a rependu en Europe à la fin du 18eme. M.Tulard s'est laissé influencé par son sujet !!

Americana (12-03-2023 14:40:34)

Le western est un très bon exemple de la falsification de l'histoire au cinéma. La bataille de Little Big Horn vue par Raoul Walsh dans La Charge fantastique n'a rien à voir avec celle de Little Big Man, où l'on passe du contexte de la Seconde guerre mondiale à celui de la Guerre du Vietnam. John Ford mentait comme un arracher de dent quand il disait que La Poursuite infernale racontait le fameux règlement de compte à OK Corral tel qu'il s'était deroulé...! Le même Ford met tout le monde d'accord quand, dans L'Homme qui tua Liberty Valance, il fait dire (à un journaliste...!) "Quand la légende est plus belle que la réalité, on imprime la légende"... c'est un peu ce que Dumas Père résumait de son côté : "on a droit de violer l'histoire à condition de lui faire un enfant"...

pierre jounieaux (14-04-2020 13:03:29)

cet article manque (à mon avis) de rigueur et mélange pas mal les genres. Il y a film Historique (comme Waterloo ou jeanne d'arc - avec les erreurs relative à toute réincarnation d'un personnage ayant réellement existé) et "fiction historique " comme tous les autres films d'aventures ! Auquel cas il est vain de chercher une vérité quelconque. les 300 est un exemple flagrant de "fantaisie" historique car c'est d'abord une BD portée à l'écran avec un soucis esthétique évident.Ce qui caractérise la qualité d'un film "historique " n'est pas l'attachement aux détails qui peuvent marquer des erreurs (la secrétaire de Churchill par ex) mais l'esprit, la reconstitution d'une époque, d'une mentalité, ou l'approche d'une certaine réalité (la violence extrême du débarquement chez Spielberg , n'avait jamais été montrée dans les autres films plus "propres"). C'est pourquoi , je trouve cet article un peu faible, qui mélange un peu tout…

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