Enjeux démographiques

Afrique : une humanité de remplacement

L'Afrique subsaharienne (dico) se démarque du reste du monde par la persistance d'une fécondité très élevée (4 à 7 enfants par femme en moyenne, contre 1 à 1,8 dans le monde développé et 2 à 3 dans la plupart des autres pays).

Au début de notre ère, l'Afrique dite « noire » était à peine aussi peuplée que la Gaule, avec de l'ordre de douze millions d'habitants, soit 5% de l'humanité, si l'on en croit les estimations de Jean-Noël Biraben (INED 2003) ! Ses habitants étaient d'une part de chasseurs-cueilleurs d'origine ancienne, à peau cuivrée ou noire, descendants des premiers Sapiens, d'autre part des cultivateurs noirs essentiellement bantouphones.

Comme les autres groupes humains actuels, ces derniers étaient apparus d'après les enseignements de la génétique il y a environ 30 000 ans, à la suite de diverses mutations. Ils sont sortis de leur foyer natif, entre le delta du Niger et le mont Cameroun, et grâce à une croissance démographique plus rapide, ils ont occupé peu à peu tout l'espace subsaharien aux dépens des chasseurs-cueilleurs (Pygmées, Khoisans, etc.), atteignant la pointe australe du continent au XVIIIe siècle seulement. 

Portrait d'une femme africaine, Félix Vallotton, 1910, musée d'Art moderne de Troyes.L'Afrique subsaharienne connaît encore aujourd'hui une grande instabilité démographique par le nombre de migrants, de déplacés, de réfugiés et le solde naturel (36 millions de naissances pour 9 millions de décès en 2018). À côté de ces chiffres, la « ruée » vers l'Europe paraît insignifiante : ce sont quelques centaines de milliers d'Africains qui migrent chaque année vers le Vieux Continent (cela dit, si on rapporte ce flux à la démographie européenne ; 5 millions de naissances et 5 millions de décès en 2018, il prend une autre dimension).

De 180 millions en 1950 (7% de l'humanité) à 2 milliards en 2050, la population subsaharienne aura été multipliée par plus de dix en 100 ans.

En 2100, avec 3,8 milliards d'individus sur un total de 10,9 milliards de Terriens, elle pourrait représenter, d'après le démographe Gilles Pison, plus d'un Terrien sur trois, voire 40% de l'humanité !

Plus fort encore, selon les projections de l'ONU (11 juillet 2022), les naissances subsahariennes continueront de croître d'année en année, au contraire du reste du monde. En 2100, elles pourraient représenter 43% du total (48 millions sur 111 millions).

C'est du jamais vu dans l'Histoire de l'humanité, avec des conséquences explosives pour l'Afrique comme pour son environnement immédiat. L'Afrique subsaharienne, quasi-vide d'hommes jusqu'au début du XXe siècle, aura à la fin du siècle une densité de 160 habitants/km2, deux fois supérieure à la moyenne mondiale. 

Sur ses marges, le bassin méditerranéen et l'Europe occidentale feront alors figure de continents vides avec des densités humaines cinq à dix fois inférieures.

Le Nigéria symbolise la problématique africaine. D'une superficie de 900 000 km2 égale à celle de la France et l’Espagne réunies, ce pays représente un cinquième de l'Afrique subsaharienne avec 200 millions d'habitants sur un milliard (2019). Dans 80 ans, sauf cataclysme majeur et si priorité n'y est pas rendue au planning familial, le Nigéria pourrait très largement dépasser l'Europe et talonner la Chine avec plus de 700 millions d'habitants contre un milliard pour cette dernière. À cette date, en 2100, il pourrait naître deux Nigérians pour un Chinois.

Ces projections (il s'agit de probabilités et non de prévisions) ressortent des tableaux que publie la Division de la Population des Nations Unies (2019). De 2050 à 2100, dans toutes les hypothèses, la population mondiale hors Afrique noire diminuera (de 7,6 milliards à 7,1) et le reliquat de croissance sera tout entier porté par l'Afrique noire (de 2,1 à 3,8 milliards).

Un document exceptionnel : la population mondiale, 1950-2100 !

Herodote.net met à la disposition de tous ses lecteurs un tableau synthétique des données économiques et démographiques de plus de 200 pays et territoires en 2021 : Des chiffres pour éclairer notre futur. Sous format pdf, ce tableau peut être téléchargé, imprimé et transférer à toute personne intéressée.

En avant-première, Herodote.net a aussi extrait des tables statistiques des Nations Unies du 11 juillet 2022 un document lumineux et instructif : Tableau général de la population mondiale (1950-2100). Ce document témoigne des grandes tendances démographiques (croissance et déclin, natalité, fécondité, mortalité, migrations) pour les grandes régions du monde et pour chaque pays en particulier. Au format Excel, il se prête à des manipulations pour des études spécifiques et des préparations de cours et d'exposés.

Des indices de fécondité élevés

Photo extraite du film Human (Yann Arthus-Bertrand, 2015), DRDans le détail, l'Afrique présente comme tous les autres continents un panorama très contrasté avec des écarts de fécondité entre les pays qui vont du simple au double.

Au sud du Sahara, un seul pays affiche une fécondité plutôt basse : la République sud-africaine (2,4 enfants par femme en 2021). Les indices de fécondité les moins élevés se situent plutôt en Afrique australe et orientale (Kenya, 3,5 enfants par femme) ; les plus élevés au Nord, dans le Sahel (Niger, 7 enfants par femme) et en Afrique centrale (Congo, 6 enfants par femme).

D'un point de vue humain, on peut ainsi distinguer en Afrique noire trois ou quatre zones :
• En premier lieu, le Sahel, du Sénégal au Darfour, une zone semi-désertique à la fécondité explosive. Ne soyons pas surpris si les disettes et la guerre entre nomades et sédentaires y sont endémiques. Les migrations se dirigent vers les villes et les plantations du golfe de Guinée et marginalement vers l'Europe (c'est la région de Kayes, à l'ouest du Mali, qui fournit le plus grand nombre de migrants vers l'Europe en vertu d'une tradition ancestrale).
• Les pays du golfe de Guinée et l'Afrique équatoriale ont une croissance démographique à peine moins élevée mais bénéficient d'un potentiel agricole important et encore très peu exploité (forêts bien arrosées et vallées fertiles), avec des densités humaines encore faibles (la région des Grands Lacs fait exception). Leurs métropoles en bordure de l'océan attirent capitaux de l'extérieur et ruraux de l'intérieur.
• L'Afrique australe mais aussi certains pays d'Afrique orientale comme le Kenya ou l'Éthiopie se sont engagés timidement dans une réduction de la fécondité avec tout de même encore quatre enfants par femme ou davantage, sauf en Afrique du sud (2,4 enfants par femme).

Triplement en une génération

L'indice de fécondité passe pour un chiffre abstrait. Que les femmes d'un pays aient un enfant en moyenne (Corée) ou plus de six (Niger), quelle différence ? Dans le premier cas, la population diminue de moitié à chaque génération, soit tous les trente ans environ. Dans le second cas, elle triple dans le même temps...
• Ainsi, le Niger avait 3,8 millions d'habitants en 1966. Cinquante ans plus tard, il en a 19 (cinq fois plus). Et en 2050, il pourrait avoir 66 millions d'habitants, soit à peu près autant que la France ou l'Allemagne.
• Dit autrement, chaque Coréen peut compter en moyenne sur un petit-enfant (au lieu de quatre pour un renouvellement normal des générations) ; les Nigériens et plus largement les Africains en ont en moyenne vingt à cinquante.

La « transition démographique » se fait attendre

Dans les années 1980 et 1990, les démographes s'attendaient à une décroissance rapide de la population africaine avec une stabilisation à moins de 2,5 milliards en 2100 (y compris l'Afrique du nord). En 2005, ils ont dû se résigner à reconnaître leur erreur et revoir leurs projections à la hausse avec près du double (4,5 milliards) en 2100 ! Depuis lors, ils guettent les premiers signes de « transition démographique » en Afrique mais n'en voient guère.

On note que la fécondité est partout quasi-stable depuis plus de quinze ans. Elle est parfois même en hausse comme à Madagascar. Seule l'Éthiopie fait exception (4,3 enfants par femme en 2016 au lieu de 7 en 1999). On peut y voir le signe d'un relatif décollage économique de ce pays.

Le recul de la fécondité n'est pas pour tout de suite ! Les sondages d'opinion attestent en effet que les hommes et les femmes du continent noir souhaitent des familles toujours plus nombreuses. Ainsi, en 2016, au Niger, un sondage indiquait que les femmes aspiraient à avoir neuf enfants (deux de plus qu'en réalité) et les hommes onze !

Il y a à cela des raisons culturelles : dans la plupart des sociétés africaines, en l'absence de propriété foncière et de cadastre, un chef de famille ne vaut que par le nombre de ses enfants. Il a besoin d'eux pour cultiver un maximum de terres. Il espère aussi que, dans le nombre, il s'en trouvera au moins un pour devenir riche (ou émigrer en Europe) et assurer plus tard la subsistance du clan familial. En cas de nécessité, il peut louer ses garçons à des employeurs. Il peut aussi céder ses filles contre une dot.

Le statut social de la femme est également lié à la taille de sa famille. Plus la femme a d'enfants, plus elle est assurée d'être respectée et protégée dans ses vieux jours. Et sans doute cultive-t-elle aussi une approche traditionnelle de sa vocation, à savoir la perpétuation de la lignée et de l'espèce !  

On n'est jamais totalement « libre » du nombre de ses enfants

« Un enfant si je veux, quand je veux » : le vieux slogan féministe des années 1970 demeure une illusion pour la plupart des femmes. En Afrique comme dans le reste du monde, le nombre d'enfants que peuvent souhaiter les femmes (et les hommes) est en effet déterminé bien plus par leur environnement social que par leur libre-arbitre :
• En Occident comme en Extrême-Orient, les contraintes professionnelles, le standing, le consumérisme, les difficultés de logement et le mépris dans lequel sont tenues les nichées importantes dissuadent les jeunes femmes des classes moyennes et populaires d'avoir plus d'un ou deux enfants ; le mode de vie urbain, le stress et diverses substances chimiques les en empêchent aussi en réduisant leur fécondité et celle de leur conjoint. Sans compter aujourd'hui les idéologies diffusées par les campus américains qui, toutes, se ramènent au rejet de la maternité et de la vie : néoféminisme, cancel culture (dico), écoanxiété, libéralisation de l'avortement et du droit à mourir, etc.  
• En Afrique subsaharienne, paradoxalement, la maternité est un défi à la misère et une revanche sur la violence et la mort ; le statut social des hommes se mesure au nombre de leurs enfants (et de leurs femmes) ; l'estime des femmes se mesure à leur fécondité. Accoucher est perçu comme une manifestation du sacré.
Au demeurant, quand les besoins sont satisfaits au strict minimum (la ration quotidienne de mil) et que les enfants sont laissés aux bons soins de la famille élargie, du village ou du quartier, ces enfants n'affectent guère le niveau de vie ; ils peuvent même l'améliorer par leur travail dès l'âge de cinq ou six ans !
Du point de vue de son bien-être, chacun compte moins sur son travail personnel que sur la solidarité du clan familial. Une nichée nombreuse, c'est l'assurance pour les parents et la mère en particulier qu'il se trouvera au moins un enfant pour les aider dans leur vieux jours en l'absence d'État social, peut-être aussi pour émigrer en Europe et prendre en charge toute la famille (note).
Ces différences d'approche entre l'Afrique et l'Eurasie expliquent sans doute pourquoi, à la grande surprise des démographes, la fécondité des femmes africaines résiste à la baisse et parfois même tend à remonter.

Femmes africaines.

La natalité, une arme politique

Quoiqu'il en soit des freins culturels, les campagnes de planning familial des ONG et de l'ONU, lorsqu'elles ont été conduites avec le soutien des gouvernants, ont donné des résultats appréciables.

Ainsi, en 1978, le Kenya avait l'indice de fécondité le plus élevé du monde, avec plus de huit enfants par femme. Mais quand le gouvernement kényan a fait du planning familial une priorité nationale, il est tombé à moins de cinq enfants par femme. Ces avancées faisaient suite à la conférence internationale de Bucarest, en 1974, qui avait érigé le planning familial en priorité planétaire en dépit d'incantations tiersmondistes selon lesquelles « le développement était le meilleur contraceptif ».

Changement de cap à la conférence suivante, à Mexico, en 1984 : l'administration américaine, convertie à l'idéologie néolibérale par le président Reagan, a estimé que le libéralisme économique était la réponse à tous les problèmes. Exit le planning familial (554). En conséquence de quoi, en ce début du XXIe siècle, le planning familial a disparu des « objectifs du millénaire du développement » des Nations Unies. Elles se sont convaincues que la croissance économique et la réduction de la pauvreté conduirait naturellement les populations à restreindre leur descendance. 

On en arrive à cette absurdité que les pays occidentaux promettent d'investir une douzaine de milliards de dollars dans une « barrière verte » au Sahel pour freiner la progression du désert sous l'effet du dérèglement climatique. Mais les mêmes pays s'interdisent de financer le planning familial dans le Sahel pour ne pas heurter la susceptibilité des gouvernements locaux. Or, avant que la « barrière verte » ait pris forme, si elle est jamais plantée, la population rurale du Sahel aura doublé et donc détruit l'écosystème local plus sûrement que le dérèglement climatique.  

Au demeurant, nombre de dirigeants africains continuent d'assurer que leur pays est sous-peuplé. Il est vrai que, mis à part au Sahel, le continent dispose de ressources naturelles immenses, terres fertiles et bien arrosées, sous-sol riche en minerais et hydrocarbures. Mais leur mise en valeur tarde à venir et après quelques années d'euphorie liées à la demande chinoise en matières premières, le continent africain est retombé en léthargie avec en 2016 un taux de croissance officiel de 1,6%, inférieur à sa croissance démographique (2,8%).

Les dirigeants du continent n'y voient aucun motif de changer de politique. Pour eux, la population est aussi une arme par défaut qui leur permet de se faire entendre de plus en plus fort sur la scène mondiale. Mettant en avant le désespoir et la misère de leurs sujets, ils obtiennent des aides qu'ils détournent ensuite à leur profit personnel. En définitive, les aides publiques et privées qui affluent en Afrique subsaharienne (plus de 200 milliards de dollars par an selon la Banque Mondiale, soit l'équivalent de plusieurs plans Marshall en un demi-siècle) n'ont d'autre résultat que de corrompre les dirigeants du continent et de faire miroiter aux yeux des jeunes Africains l'espoir d'une vie meilleure au nord de la Méditerranée.

Découragés par la corruption et l'insécurité généralisées, les investissements étrangers directs demeurent quant à eux à un niveau dérisoire (60 milliards de dollars par an pour l'ensemble du continent, moins que pour Singapour ou l'Irlande !). Récurrents depuis les indépendances des années 1960, les discours sur « l'impératif de développer l'Afrique » se brisent sur les réalités politiques et démographiques.

Aussi longtemps qu’elle sera sous pression démographique, l’Afrique subsaharienne n’aura donc aucune chance sérieuse de se développer et verra ses enfants la fuir dans un sauve-qui-peut général. « À l’échelle du continent, selon une enquête de l’Institut Gallup de 2016, 42% des Africains âgés de quinze à vingt-quatre ans, et 32% des diplômés du supérieur, déclarent vouloir émigrer », note le professeur Stephen Smith dans son essai La ruée vers l'Europe (620).

Le défi majeur de notre époque

Sauf imprévu, l'Afrique subsaharienne comptera en 2050 plus de deux milliards d'habitants. Elle repésentera à cette date-là près du quart de l'humanité, soit beaucoup plus qu'au cours des derniers millénaires, selon les estimations admises.
Comment l'Afrique noire pourra-t-elle encaisser ce choc alors qu'elle est d'ores et déjà incapable de nourrir plus de la moitié de ses habitants avec ses propres ressources ? Comment l'Europe et les pays méditerranéens voisins pourront-ils résister aux pressions migratoires venues du sud du Sahara ?
Soit dit sans insister, l'explosion démographique de l'Afrique noire est de loin le principal défi géopolitique des prochaines décennies et il faudra bien autre chose que des propos lénifiants pour le surmonter.

À la recherche d'un nouvel équilibre

Il y a un siècle à peine, au temps de nos grands-parents, le Vieux Continent, pas si vieux que ça, portait le quart de l'humanité et, avec ses antennes du Nouveau Monde (Amériques et Océanie), totalisait 40% de l'humanité. Ses productions et ses innovations en tous genres assuraient au minimum les deux tiers de la richesse mondiale. Rien d'étonnant donc à ce que l'Europe ait été portée à la démesure et vaincue par son orgueil excessif. Il ne s'agirait pas qu'aujourd'hui, par réaction, elle se laisse entraîner dans une exagération inverse avec le rejet des États-Nations qui ont fait sa grandeur et leur dissolution dans un magma « multiculturel »

Avec bientôt une population égale ou inférieure à celle du seul Nigéria, l'Europe n'a plus les moyens d'imposer ses « valeurs universelles » comme à l'époque de Jules Ferry ou de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme. Les populations extra-européennes, aussi bien en Chine qu'en Afrique ou en Asie du sud, ne sont plus  disposées à entendre un discours moralisateur de la part des Occidentaux. Les gouvernants européens doivent seulement se soucier de préserver les intérêts et l'avenir de leurs concitoyens ainsi que de conserver lesdites valeurs auxquelles leurs concitoyens sont à juste titre attachés.

À défaut de quoi, l'Europe moribonde, riche d'un grand passé mais sans avenir, serait absorbée par une jeune Afrique débordante de vie, sans grand passé mais riche d'un immense avenir...

André Larané
Publié ou mis à jour le : 2024-03-09 11:44:00
bruno (12-09-2019 09:09:38)

la démographie est galopante partout ou la femme est illettrée, soumise à l homme dès l'enfance, la religion musulmane légitime et pérennise cette soumission fatale à la surexploitation de la p... Lire la suite

Adelaide (11-07-2018 14:49:49)

La seule façon de planifier les naissances est l’éducation, avant tout des femmes

Darko (01-06-2018 16:58:55)

Il y a une constante dans l'organisation de ce monde matériel : la qualité des éléments qui le constituent est proportionnelle à leur rareté. Cette règle naturelle s'applique à tous les domain... Lire la suite

Yves Buchsenschutz (12-12-2017 19:26:31)

Curieux article. L'auteur analyse bien et clairement la situation (synthétiquement comment "gérer" 750 Millions de Nigérians dans quelques années ?) et devient tout timide et hésitant quand il s'... Lire la suite

Thorepenn (03-12-2017 19:05:00)

Les Gouvernement Africains devraient faire comme la CHINE n'autoriser qu'un ou deux enfants par femme ensuite tirage au sort pour savoir qui on stérilise la femme ou l'homme,bien sur que l'homme ira chercher une autre femme mais il faut bien commencer par quelque chose.Dans 30 ans on verra les résultats,si personne ne fait rien l'Europe disparaitra!!!!!!!

Pierre Brivot (22-10-2017 20:55:43)

Si l’on comprend bien le dernier paragraphe : la population du Nigeria, en comparaison de celle de l’Europe qui est « à peine supérieure » fait que notre continent ne peut plus prétendre inca... Lire la suite

Jean Ricodeau (06-09-2017 10:14:57)

J'ai aimé ce bon rappel, clair et concis, d'une Démographie qui est la clef de la géopolitique et de notre futur collectif.

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