À partir du XVe siècle, Rome est reconstruite par les papes, désormais le plus souvent italiens. Ils ambitionnent d'en faire la capitale du monde. Son universalisme peut se déployer sur une échelle sans précédent à la suite des Grandes Découvertes : en Amérique bien sûr, mais aussi en Asie, où les jésuites débarquent dans le sillage des Portugais.
La nouvelle basilique de Saint-Pierre de Rome voit affluer aussi bien des Indiens d’Amérique que des Japonais. Mais cela a un coût. Les dépenses mirobolantes des papes de la Renaissance scandalisent les chrétiens du nord et coupent l’Europe en deux au moment même où le catholicisme s’exporte vers d’autres continents.
Malgré l’éclat retrouvé de la Rome baroque, la papauté va s’enfermer aux siècles suivants dans le refus des Lumières et devenir selon beaucoup un obstacle au progrès. (...)
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