Publié ou mis à jour le :
Jacques (30-10-2023 09:26:05)

Ne perdons pas de vue non plus une forme de terrorisme de complaisance tel que Sabra et Chatila en 1982 qui ne sont pas oubliés parmi les palestiniens pour la complaisance israélienne d'Ariel Sharon et sa complicité avec les phalangistes...

Jean-Michel Duprat (25-10-2023 22:15:05)

Encore un article des plus complets . Il doit être possible que vous ayez oublié tel ou tel fait de terrorisme, je n'en ai ni cherché ni trouvé . Merci d'avoir traité toutes les sortes de terreurs, qu'elles soient révolutionnaires ou d'état . Votre courage de ne pas en exclure Hiroshima et Nagasaki souligne combien les attentats à la bombe des suicidaires "fedayin" (qui m'ont choqué) sont, finalement, petits joueurs . Un jour viendra où nous pourrons savoir comment classer le "terrorisme à la pandémie" de même que d'en dénombrer les victimes, en dénoncer les acteurs . Vous dites "utopie" ? Pas sûr ...

Bernard (22-10-2023 15:08:49)

Face à cette litanie multimillénaire de violences atroces, trois observations semblent s’imposer : 1/ partout où il y a des hommes jeunes en grand nombre (excès collectif de testostérone ?), la guerre n’est jamais loin. L’excès de berceaux conduit à l’hécatombe aussi sûrement que la nuée porte l’orage. Et, comme « la guerre peuple » (Alfred Sauvy), la boucle est bouclée : plus il y a d’enfants, plus il y a de guerres et plus il y a de guerrse (hors la guerre nucléaire, évidemment) plus il y a d’enfants ; 2/ l’homme fait la guerre pour la guerre d’une manière aussi spontanée que les enfants s’affrontent dans les cours d’école ou les jeunes bouquetins au flanc des montagnes : d’abord l’affrontement pour l’affrontement, ensuite on en cherche les causes pour justifier celui-ci (la nation, la révolution, Dieu, etc.). On évoquera ici les travaux de Gaston Bouthoul (1896-1980), l’inventeur de la polémologie : les hommes ne font pas la guerre pour une cause, mais cherche une cause pour justifier leur besoin de violence (qui se souciait véritablement d’écologie parmi les individus les plus violents qui venaient se défouler à Ste Soline ?) ; 3/ Les causes des guerres sont toutes justifiables sinon justifiées, même si le vainqueur habille sa victoire de justice car il faut justifier la force par le droit pour pérenniser sa victoire autant que faire se peut. Seuls les moyens employés justifient les « bonnes » des « mauvaises » guerres. Si les Nazis se sont disqualifiés ce n’est pas tant par leurs buts de guerre que par les moyens qu’ils ont employés. A cet égard, force est de reconnaître que les atrocités des 7 et 8 octobre 2023 en Israël, un demi-siècle après l’attentat aux J.O. de Munich du 5 septembre 1972 auront disqualifié pour longtemps leurs auteurs (du moins aux yeux des gens normaux) sans faire avancer la paix d’un pouce. Mais sans doute n’était-ce pas le but recherché : il fallait tuer, massacrer, torturer, décapiter à la faveur d’une « cause », simple étendard propice à justifier tous les excès répondant à des pulsions plus profondes.

Herodote.net répond :
Juste une précision : la citation d'Alfred Sauvy se rapporte seulement à la Seconde Guerre mondiale ; le démographe a observé que les démocraties, dans l'effort immense qu'a nécessité la lutte contre le nazisme, ont retrouvé les réflexes vitaux qu'ells avaient perdu précédemment (rebond de la natalité, esprit d'entreprise).

Maurice (01-11-2020 12:20:00)

Définir le terrorisme, voilà un essai bien risqué. Où commence le terrorisme ? Lutte armée pour les uns, terrorisme pour les autres ... La terreur est effectivement l'arme du faible contre le fort avec un gros bémol celui de la terreur d'État. Tout est question de point de vue en fait. Ce qui ne veut pas dire que lorsqu'on est face à une violence terroriste il faille battre sa coulpe et ne pas réagir contre. Il ressort de cet essai beaucoup d'amalgame, d'omissions et forcément d'interrogations. Je suis par exemple étonné de ne voir notamment aucune référence au nazisme, au Ku Klux Klan ou à l'extrême droite américaine (19 avril 1995, attentat d'Oklahoma City). La violence révolutionnaire serait-t-elle plus condamnable que la terreur "blanche" ?. Les actes isolés, désespérés, suicidaires, ont-ils dans l'histoire causé plus de mort que les violences d'État de Robespierre à Staline en passant par bien d'autres mais sans oublier Hitler, Franco, Pinochet, les dictateurs sud-américains etc, etc etc ....

vasionensis (18-10-2020 16:55:06)

Article intéressant. Vous faites, contrairement aux journaux qui pondent mécaniquement du 'islamique', un judicieux départ entre chiites et wahabites, par exemple.
En revanche, vous semblez admettre sans discussion la version officielle des attentats du 11/09/2001.
Parce qu'elle est officielle ? Pour ne pas passer pour complotiste ?
A ce compte, que pensez-vous de la destruction du Maine, de l'attentat de l'hôtel King David, de l'incident du Golfe du Tonkin, de l'assassinat de JFK et des Irakiens destructeurs de couveuses ?

Gilles Aerts (04-09-2020 22:37:53)

Gengis Khan épargnait les artisans et parfois les hommes de foi.

HERAULT (03-09-2020 14:34:00)

Un peu trop d'amalgame et de confusion tout de même entre le terrorisme et la résistance à l’occupant. Il ne s'agit vraiment pas des mêmes luttes, certaines sont le fait d'une idéologie dévoyée : II septembre 2001, Paris en janvier 2015, par exemple et les autres comme la résistance juive à Massada contre Titus parfaitement documenté par " la guerre de juifs " de Flavius Josèphe, la Résistance en France contre l'occupant nazi qui sont des actions légitimes. Les occupants allemands qualifiaient déjà de "Terroristes" ceux qui luttaient simplement pour l'indépendance et la souveraineté de leur pays.

Isabelle (18-03-2019 18:37:47)

Une fois de plus,très peu d'analyses quant aux differences multiples entre les différents courants religieux musulmans qui expliquent pourtant en partie que ces les musulmans sont les premières victimes dans le monde des terrorismes. je reste dubitative quant à l'explication que les jeunes musulmans d'occident n'ont pas été capables de s'épanouir dans nos sociétés par "le travail,l'étude et l'amabilité".Un peu court et aucune mise en perspective historique! Quant à la petite phrase apparemment anodine"notons que ce sont tous des musulmans..." qu'en penser? Est ce par ce que les terroristes se réclament d'une religion -comme d'une panoplie,une vitrine,une prêt à penser...- que ça en fait un terrorisme religieux? Là encore une analyse approfondie aurait été bienvenue.

VACHÉ (12-01-2018 15:06:21)

Excellente synthèse.
Elle relève, notamment, l'échec du terrorisme que nous subissons actuellement, la population révélant une capacité inattendue à garder ses nerfs voire à se ressouder.
Quelques nuances à apporter, en particulier quant à l'incapacité à s'épanouir par l'étude, le travail et...l'amabilité. C'est un peu court : les ghettos qui peuvent servir de terreau au djihadisme se sont constitués dans un environnement économique (chômage de masse assumé) et moral (racisme, humiliation) connus négligés pendant des décennies. Les prêches des islamistes (et c'est aussi le cas dans le Tiers-Monde) ne sont audibles que parce qu'ils apparaissent comme la seule réponse à une autre idéologie totalitaire : la capitalisme prédateur.

Thierry86 (11-01-2018 11:56:28)

Le terrorisme, c'est avant-tout une expression politique qui n'est pas entendue. Celle-ci, réagit le plus violemment possible à son oppresseur ou ses affidés, pour justifier les conséquences à une ou des causes illégitimes. Il s'agit le plus souvent d'injustice (s), vis à vis de sa politique, de son espace, de sa religion, de sa culture ou de son économie. En faites, il y a du terrorisme parce qu'il y a une hiérarchisation de valeurs essentielles, voir une annihilation de celles-ci, par un monopole le plus souvent arbitraire et toujours moral. On se demande même si la stratégie de certains États, n'est favorable au terrorisme, car elle permet de contrôler politiquement la masse à des fins orwelliennes. Toujours profitable au marché militaire, sécuritaire, du renseignement, des assurances, des banques et de la division politique. Prenons l'exemple de l'invasion migratoire toujours clamée par le pouvoir comme une morale politique vis à vis d'individus en danger de mort. Il s'agit d'une réponse juste que beaucoup de français comprennent. Par contre, dans ce mouvement migratoire, il y a des individus qui ne sont pas en danger de mort. Ils s'invitent sans contrainte à un assistanat profitable au préjudice de français invisibles. Laisser entrer incessamment des individus miséreux pour les abandonner ensuite, sous des toiles de tentes médiatisées, c'est indigne. Il en est de même du traitement politique des neuf millions de français pauvres ; avec l'exemple de gens ayant travaillés 40 voir 42 ans de travail sans interruption, pour une retraite d'employé de 835 euros mensuel. On ne vit pas avec un tel traitement dans notre société progressive. On n'aura compris aussi que ce traitement ne concerne pas les fonctionnaires. Notre fameuse égalité ânonnée entre citoyens, fait une différence entre le 75% de retraite pour le fonctionnaire et 52% pour celui qui n'est pas fonctionnaire. Le paradoxe c'est que l'étranger fraîchement reconnu bénéficie-lui, d'une assistance de 700 euros, sans avoir participé à la vie économique du pays-receveur. Comment expliquez ensuite le mécontentement grandissant et les conséquences politiques de vote sanction ou l'absence de vote ? - Certains disent que ce sont des réactionnaires, des fachos ..., bref des indésirables à un monopole politique que nous ne pouvons pas dominer. En faites, nous sommes en quelque sorte comme les terroristes ; nous sommes spoliés de notre existence.

Nicolas Thubert (14-07-2017 21:31:51)

S'agissant des auteurs d'actes terroristes en Europe, ne faut-il pas interroger également les pratiques quotidiennes de nos sociétés dont la société française qui aboutissent à créer de véritable ghettos qui ne disent pas leur nom ainsi que la dérive délinquante qui finit, violence ultime, dans le suicide terroriste?
L'une des réponses pour la société française passe par une véritable intégration des générations issues de l'immigration maghrébine alors que les fantasmes autour du pseudo "grand remplacement" ne font qu'entretenir la violence

shaï (24-05-2017 16:58:59)

Un bel article qui a l'immense mérite de remettre les pendules de l'Histoire à l'heure. Notre si longue Histoire.

PdlB (23-05-2017 12:34:37)

"Ces gens plus ou moins dérangés" : c'est une formule qui me paraît inexacte. Malheureusement, ils ne sont pas dérangés, mais tout au plus fragiles.

Guy DELCOURT (19-04-2016 21:35:45)

Bonjour. J'ai relevé une erreur sur la date de l'attentat contre les Twin Towers sur la légende sous la photo vous indiquez la date du 9 septembre 2001 alors qu'il s'agit 11-septembre, il conviendrait de rectifier cette erreur. Merci

MENGUY (19-04-2016 19:23:37)

Et le massacre des Saxons par Charlemagne en 782 ?

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