Vers 2000 av. J.-C., la Mésopotamie antique va connaître sa plus grande mutation en raison de l’arrivée d’un nouveau peuple sémitique : les Amorrites.
Un nouvel ordre se substitue aux anciennes cités-États
Venus de Syrie, les Amorrites avaient déjà contribué à l’affaiblissement de l’empire d’Akkad, sans doute poussés par l’assèchement de leur région d’origine. L’empire d’Ur doit lui aussi faire face à leur avancée, ce qui pousse Shulgi à ériger une muraille au nord-ouest.
Le contrôle des marches militaires de l’empire à l’est demande aussi un effort permanent, notamment face à la menace élamite, et les gouverneurs militaires prennent de plus en plus d’autonomie vers -2030. Sous le règne d’Ibbi-Sîn, l’empire d’Ur éclate sous cette double pression élamite et amorrite...
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Epicure (06-01-2015 18:11:53)
la régression et la décadence sont intrinsèques à l'Histoire des Hommes qui n'est ni linéaire ni assurée....
La crainte de la décadence n'est donc pas une vue de l'esprit ou plutôt c'est le contraire qui en est une et la paranoïa dont on accuse les craintifs de déchoir... est plutôt celle des mégalomanes qui croient à l'irrésistible progressisme...!
A partir de quand et quel niveau, une société ne connaitrait-elle plus de crises et de régressions?