7 janvier 1957

Début de la bataille d'Alger

Le général Jacques Massu en 1957Le 7 janvier 1957, deux ans après le déclenchement de la guerre d'Algérie, le gouvernement français confie au général Jacques Massu les pleins pouvoirs de police sur le Grand Alger (800 000 habitants dont une moitié de musulmans).

Assisté des colonels Marcel Bigeard, Roger Trinquier et Yves Godard, le général commande les 6 000 hommes de la dixième division parachutiste.

Il a mission de mettre fin au terrorisme dans l'agglomération et va s'acquitter de sa tâche avec un zèle redoutable malgré les réticences de beaucoup de ses subordonnés dont le colonel Yves Godard.

André Larané
Les militaires pris au piège

Deux ans plus tôt, le 20 août 1955, les indépendantistes algériens ont déclenché une insurrection sanglante dans le Constantinois, notamment à Philippeville, en s'en prenant surtout aux modérés musulmans ! Le drame entraîne le gouvernement français dans une répression non moins brutale qui va tendre les rapports entre musulmans et pieds-noirs.

Le 5 février 1956, Guy Mollet, secrétaire général de la SFIO (Section française de l'Internationale ouvrière), prend la tête du gouvernement français.

Il confie le portefeuille de la Justice à François Mitterrand (39 ans). Celui-ci fait voter le 12 mars 1956 par la gauche (communistes et socialistes) et une bonne partie de la droite une loi sur les « pouvoirs spéciaux » qui apportera quelques mois plus tard une base légale à la torture.

En Algérie même, Guy Mollet doit faire face à la montée de la violence aveugle. C'est ainsi que le 18 mai 1956, on découvre dans les gorges de Palestro les corps de 18 jeunes militaires horriblement mutilés et tués après être tombés dans une embuscade.

Patrouille dans la Casbah d'Alger en 1957
Le terrorisme à l'oeuvre

Le dimanche 30 septembre 1956, les spectaculaires attentats du Milk Bar et de la Cafétéria font l'effet d'un coup de tonnerre dans la communauté européenne. De nombreux enfants et adultes sont tués, blessés ou amputés par des bombes déposées en ces lieux par d'avenantes jeunes femmes. Le FLN a voulu de cette façon venger l'attentat commis dans la nuit du 10 août 1956 par un policier anonyme au 9 de la rue de Thèbes, dans la Casbah, le quartier musulman d'Alger : plusieurs dizaines de personnes dont de nombreux enfants ont été tuées dans leur sommeil par l'explosion ! 

La guerre ne se confine plus dans les zones frontalières et les montagnes. Elle frappe désormais le coeur d'Alger !

Revigoré par l'impact médiatique de ces attentats, le FLN, qui dispose sur place d'environ 5 000 militants, n'hésite plus à s'en prendre à la population de la ville. Il fait appel à des femmes de type européen (en vue de tromper la vigilance de l'armée et de la police) pour convoyer les armes, transmettre les messages et même poser les bombes. Des Européens comme le jeune communiste Fernand Yveton, qui sera guillotiné, lui apportent aussi leur concours.

L'opinion française est tétanisée par ces attentats qui tuent et mutilent au hasard, dans les lieux publics, des hommes et des femmes, des jeunes et des vieux, des militaires et des civils, des indigènes et des pieds-noirs. Robert Lacoste, ministre résident en Algérie, fait guillotiner les terroristes condamnés par la justice et décide de tout mettre en oeuvre pour en finir avec la terreur.

Enfin, le 7 janvier 1957, le préfet d'Alger fait appel aux hommes du général Massu avec l'approbation du garde des Sceaux François Mitterrand (note).

Le document est bref :
« Article 1er
L'ensemble des pouvoirs de police, normalement dévolus à l'autorité civile, sont dévolus à l'autorité militaire.
Article 2
Le général Massu est chargé de l'exécution du présent arrêté.
Serge Barret, préfet d'Alger »
.

La torture contre la terreur

Moins de vingt ans après l'invasion de 1940 et trois ans à peine après l'humiliation de Diên Biên Phu, les militaires, et en particulier les officiers, ne supportent pas la perspective d'un nouvel échec...

Dès le 7 janvier 1957, les parachutistes entrent dans Alger et traquent les terroristes dans toute l'agglomération. Sans trop s'embarrasser de scrupules ni de juridisme, ils pratiquent la torture pour faire parler les personnes suspectes d'avoir caché des bombes. Ces hommes, dont beaucoup ont précédemment combattu les Allemands et dénoncé la barbarie nazie, se justifient de leurs actes au nom de la nécessité.

La presse ne tarit pas de témoignages qui dénoncent la banalisation de procédés indignes : tortures (torture à l'électricité ou « gégène », pendaison par les membres, baignoire...), exécutions sommaires de suspects, jugements expéditifs par les tribunaux militaires, centres de détention clandestins etc. Les prisonniers qui meurent dans les centres de torture sont jetés à la mer avec un boulet de ciment aux pieds (les parachutistes appellent cela les « crevettes Bigeard », du nom du colonel qui supervise les opérations). Certains sont défenestrés et leur assassinat est maquillé en suicide. C'est le cas de l'avocat Ali Boumendjel, suspecté d'avoir commandité des attentats et jeté d'un sixième étage le 9 février 1957 sur ordre du commandant Paul Aussaresses.

Une commission d'enquête rend un rapport accablant le 21 juillet 1957. Le quotidien Le Monde le publie, ce qui lui vaut d'être saisi. Les responsables politiques et la majorité des citoyens, tant à droite qu'à gauche, sont donc très bien informés de ce qui se passe en Algérie. Mais ils préfèrent se taire, jugeant la torture comme un mal nécessaire.

L'affaire Audin

Maurice Audin, mathématicien et militant du Parti communiste algérien, mort sous la torture (14 février 1932, Béja, Tunisie ; Alger, 21 juin 1957) Le soir du 11 juin 1957, Maurice Audin, 25 ans, mathématicien talentueux et militant du PCA (parti communiste algérien), est arraché à sa femme et ses trois enfants par des hommes du Ier RP. Arrêté le lendemain, son ami Henri Alleg, directeur du quotidien Alger républicain, le croise brièvement dans les locaux où les parachutistes « interrogent » les suspects. Dix jours plus tard, un adjoint du colonel Godard déclare à sa femme qu'il se serait enfui. 
On ne reverra jamais le jeune homme, très vraisemblablement mort sous la torture. Dès l'année suivante, en février 1958, Henri Alleg publiera aux Éditions de Minuit un témoignage retentissant sur la torture : La Question. L'ouvrage sera vendu à 60 000 exemplaires avant d'être interdit un mois plus tard.

La répression à l'oeuvre

La torture semble déboucher sur des résultats significatifs : de nombreuses bombes sont découvertes à temps grâce aux informations données sous la torture par des terroristes.

Suprême humiliation : le FLN ordonne une grève générale de huit jours à compter du 28 janvier 1957, ouverture de la onzième session des Nations Unies à New York, mais elle est brisée par les parachutistes qui ouvrent de force les rideaux de fer des commerçants de la Casbah, le grand quartier musulman d'Alger.

Le 25 février 1957, l'un des chefs historiques du FLN, Larbi Ben M'Hidi, est arrêté et déclaré « suicidé » (on sait maintenant qu'il a été pendu par le futur général Paul Aussaresses en personne).

Mais l'attentat de la Corniche, qui tue plusieurs jeunes gens le 9 juin 1957, signifie que le cycle terreur-répression est sans issue.

Le colonel Yves Godard, qui conteste les méthodes de Marcel Bigeard, prend le relais de celui-ci et décide de privilégier l'infiltration des réseaux plutôt que la torture. Il triomphe le 24 septembre 1957, avec l'arrestation de Yacef Saadi (28 ans), principal organisateur des attentats à Alger. Ses aveux permettent de démanteler les réseaux.

Inhumanité de la torture

L'emploi de la torture par les hommes de Massu suscite d'emblée les protestations de maints responsables démocrates et chrétiens qui le considèrent injustifiable quels qu'en soient les résultats.
Le général Jacques Pâris de Bollardière demande publiquement dès le 28 mars 1957 à être relevé de son commandement pour ne pas cautionner la torture et le crime d'État. Le 15 avril 1957, ce Compagnon de la Libération, qui a été blessé à El Alamein et parachuté dans les Ardennes en 1944 avant de devenir le plus jeune général de sa génération, est puni de quinze jours de forteresse. Le 12 septembre 1957, c'est au tour de Paul Teitgen, secrétaire général de la police algéroise, de démissionner avec éclat.
L'un et l'autre sont mus par de solides convictions chrétiennes, tout comme Edmond Michelet, garde des sceaux dans le gouvernement du général de Gaulle de 1959 à 1961, qui n'a de cesse de dénoncer la torture, ainsi que les premiers grands intellectuels opposés à la guerre d'Algérie, tels Germaine Tillion, François Mauriac ou Henri Mandouze...
Des agnostiques et athées,comme les journalistes et écrivains Jean-Jacques Servan-Schreiber et Albert Camus, dénoncent également la torture et condamnent d'une même voix les procédés inqualifiables employés par le FLN. Ces humanistes se distinguent en cela des militants communistes ou des « porteurs de valises » qui soutiennent le FLN, quoi qu'il fasse, et même lui prêtent la main.

Amère victoire

Neuf mois après avoir obtenu les pleins pouvoirs, le général Massu peut se flatter d'avoir gagné la « bataille d'Alger », mais au prix de 3 024 disparitions de suspects (selon la liste établie par Paul Teitgen), y compris des Français de métropole qui soutenaient la cause indépendantiste comme le mathématicien communiste Maurice Audin.

Le FLN, exsangue, n'est plus en état de poursuivre ses opérations terroristes. Il se déchire qui plus est dans des querelles internes, à coup de liquidations et d'assassinats. Il poursuit la guerre contre son rival de toujours, le MNA (Mouvement National Algérien) de Messali Hadj. Le 29 mai 1957, le village de Melouza, entre Constantinois et Kabylie, coupable d'un ralliement au MNA, est attaqué par le colonel Mohamed Saïd, du FLN. 315 villageois sont massacrés à coup de pioche et de hache.

Le 27 décembre 1957, Abbane Ramdane, possible instigateur du massacre, est étranglé au Maroc sur ordre de son rival Abdelhafid Boussouf.

Pour les successeurs de Guy Mollet à la tête du gouvernement, le moment paraît favorable à une négociation avec les éléments les plus modérés du camp ennemi. Ils vont être pris de court par les Français d'Algérie et certains officiers, qui vont tuer la négociation dans l'oeuf et faire appel au général de Gaulle dans l'espoir de prévenir le lâchage de l'Algérie.

La « bleuite »

En Algérie, les Français ont utilisé avec profit l'intoxication. Leur principal succès en ce domaine est la bleuite, d'après le surnom de l'uniforme donné aux agents du renseignement français.

En 1957, pendant la « bataille d'Alger », le capitaine Paul-Alain Léger, avec l'appui du colonel Yves Godard, infiltre la willaya III d'Amirouche (l'armée insurgée des environs d'Alger) avec des prisonniers qu'il a retournés sous la contrainte et libérés.

En usant de faux messages, le capitaine aide ses protégés à accéder à des postes de responsabilité au sein du groupe. Ils sont bientôt en situation de le renseigner sur les actions terroristes à Alger et même de les faire suspendre. Ils vont contribuer à l'arrestation de l'organisateur des attentats, Yacef Saadi.

Lorsque son stratagème est sur le point d'être découvert, le capitaine Léger sème le trouble chez l'ennemi en répandant de fausses accusations. Amirouche, affolé, torture ses propres hommes et ceux-ci, dans l'espoir vain d'être épargnés, livrent des noms au hasard. Cette sauvage purge va faire 2 000 suppliciés dans les rangs de la willaya.

Publié ou mis à jour le : 2022-01-28 15:46:28
Michael (08-01-2024 02:28:29)

Merci d'avoir choisi de republier l'article cette année-ci. Ce choix répond efficacement aux objectifs d'Herodote.net qui est d'éclairer l'actualité par le rappel de l'Histoire. Le conflit à Gaza y prend de singulières couleurs. Tout succès apparent des Israéliens serait donc sans suite. A notre époque, où nous découvrons avec horreur que nous ne pouvons nous débarasser de nos poubelles, que ce soient nos ordures ménagères, nos déchets atomiques, ou simplement ces fichiers que nous croyons effacer de nos ordinateurs mais qui demeurent dans nos disques durs ou dans le Cloud, il faudra bien que la société occidentale se résolve à réintégrer le ghetto juif qu'elle à créé en Terre Sainte, plus séduisant que le Madagascar d'Hitler pour les descendants supposés d'Abraham.

delos (30-08-2023 17:53:06)

Je voudrais bien que l'on replace la responsabilité là ou elle est. Quand un gouvernement demande à l'armée de faire cesser le terrorisme à Alger. Ce sont les ministres qui ont les mains propres et qui peuvent charger les tortionnaires. Maintenant les militaires avaient la possibilité de désobéir et de se retrouver en prison. Les ministres devraient avoir honte : la guillotine qu'ils ont utilisée est elle plus morale que la torture ?

Jean Paul MAÏS (09-01-2022 13:53:52)

Du "terrorisme" le début d'une guerre d'indépendance ? Si oui, les terroristes n'étaient pas ceux que l'on veut bien nous décrire !

anne (23-09-2018 12:14:41)

Bonjour,
Quelle provocation......plusieurs pays la commettent , Pourquoi, en ces temps difficiles, où beaucoup ont envie de" se faire une place" sans légalité, revenir sur ces dérives dans les deux camps? N'est-ce pas une invitation à quelque mouvement en attente? Ne croyez-vous pas qu'il y a là matière à réflexion? Est-ce de mode, à commencer par les politiques de mettre le feu aux poudres pour ceux mal dans leur peau? N'est-ce pas un appel de réponse pour les "mal ou pas intégrés? Je suis Belge, mais@ici aussi ces reportages se font jour et les excuses, je pense, font plus de mal que de bien, mais bizarrement pas l'Angleterre qui ne s'y frotte pas. sont-ils plus malins que nous? Bien à vous.

MARC (21-09-2018 16:11:43)

Au lieu de laisser les morts en paix, un opportuniste distingué, remue, touille, empeste ses compatriotes pour se mettre en valeur. Triste époque.

pierre (18-09-2018 22:17:51)

dans tous les cas de guerres non conventionnelles ou des groupes "terroristes" attaquent et tuent des civils innocents, des militaires isolés des membres du gouvernement ou de l'autorité publique, les forces de répressions ont utilisé la torture pour "casser" la rébellion et pour avoir les informations clés qui permettront de briser les rebelles. Tous les pays l'ont pratiquée, l'Algérie récemment pendant la guerre contre le GIA, les nazis, les russes , les américains avec leur camp de Gantanamo, les chinois contre les islamistes en chine. Tous les pays faisant face à une guerre terroriste ont utilisé la torture! Pourquoi? parce que ça marche et que personne ne peux tenir face à une torture bien appliquée! Il n'y a pas de "héros " qui tiennent ! À un moment ,ils craquent, et balancent tout! Et c'est pourquoi tous les agents secrets ou tous les révolutionnaires du monde savent qu'ils doivent se suicider pour ne pas parler! c'est ce qu'ont fait certains résistants Français arrêtés par les Nazis qui ont préférés se donner la mort plutôt que de risquer de balancer leur réseau ( ex Fred Scamaroni).

pierre (18-09-2018 22:02:04)

dans tous les cas (tous!!) d'une guerre non conventionnelle ou l'ennemi utilise le terrorisme( ma

ben (07-01-2018 19:02:38)

trop d'erreur , c'est pas serieux . Abane ramdane n'est pas fondateur du MNA qui est un ramassis de messalistes aventureux, abbane et ben mhidi furent des chefs FLN de trés grandes envergures connaissant parfaitement leur classique.yacef saadi n'a fait aucun aveux puisqu'i ne fut pas torturer et dernier maillon des reseaux,son subordonné ali la pointe ,isolé est dénoncé par guentri des bleus de chauffe.

Michel (10-08-2017 16:49:55)

Tous les biens pensant de Paris et d'ailleurs auraient du venir a Alger et dans le reste du pays pour supplier le FLN d'arrêter ses actions ! concernant Melouza c'est très très au sud du Constantinois.

Jean Pierre (03-05-2017 18:58:28)

Je penses qu'il y'a eu la torture 'utile' si on peut s'exprimer ainsi qui permettait d’arrêter de dangereux terroristes ou découvrir une cache d'armes et celle inutile et dégradante d'individus mal sain qui s'acharnaient sur des gens plus ou moins suspects. Lorsqu'on constate que Ali la Pointe est honoré dans son pays avec plus de cents morts sur la conscience je me demande si ça ne justifiait pas la torture.

Desavoy (29-04-2017 17:34:06)

La guerre est la guerre ! Il n'y a jamais eu de guerre propre. Les jugements a posteriori par des personnes n'ayant pas été directement impliquées (porter l'uniforme,être armé, voir mourir un camarade, entendre les balles siffler...) ne savent pas quel aurait été leur comportement; Soyons modérés dans les jugements et dans les condamnations)!

Jlam_livres (07-01-2017 20:32:42)

@VL : Merci à Romarin de ce témoignage.
Mais revenons donc sur ce fameux code de l'honneur " oublié par les militaires français"; oublié depuis quand ? Avant, pendant, après la guerre d'Indochine? Certainement pas à la suite des actions -terroristes ? - du FLN.
Dans l'encadré sur l'inhumanité de la torture M. Alban Dignat semble par ailleurs marquer une préférence pour les "humanistes"... qui bien sûr ne peuvent être des porteurs de valise, semble-t-il dire? Ce parti pris de l'auteur est très choquant.

Romarin07 (05-01-2017 18:15:16)

@VL, pas d'accord avec vous. Appelé et officier (Cherchell), je peux vous affirmer que toutes les unités combattantes en 1960 utilisaient la torture afin d'avoir le maximum de renseignements sur le terrain : gégène portative (anprc07) et l'étouffement par l'eau. tout le reste est mensonges!

cornibert (07-01-2008 20:13:14)

A l'attention des bonnes consciences, ne pensez-vous pas que si l'un des vôtres avait pu être sauvé par la découverte d'une cache ou d'un atelier de fabrication de bombes, le jeu en valait la chandelle ?
La guerre est atroce, mais le terrorisme est pire que tout, les victimes sont innocentes.

VL (10-10-2006 19:46:49)

"Oubliant le code de l'honneur, les militaires français ont retourné contre l'ennemi les armes qu'ils lui reprochaient avec raison d'utiliser"... Il faut préciser que, tandis que cette pratique était généralisée, officielle et gratuite chez le FLN, elle ne fut que très ponctuelle et faite "par nécessité" chez les Français. Différence de taille, tout de même.

Respectez l'orthographe et la bienséance. Les commentaires sont affichés après validation mais n'engagent que leurs auteurs.

Actualités de l'Histoire
Revue de presse et anniversaires

Histoire & multimédia
vidéos, podcasts, animations

Galerie d'images
un régal pour les yeux

Rétrospectives
2005, 2008, 2011, 2015...

L'Antiquité classique
en 36 cartes animées

Frise des personnages
Une exclusivité Herodote.net