6 juin 1944

Le débarquement de Normandie

Le 6 juin 1944, à l'aube, une armada de 4266 navires de transport et 722 navires de guerre s'approche des côtes normandes. Elle s'étale sur un front de 35 kilomètres et transporte pas moins de 130 000 hommes, Britanniques, Étasuniens ou Canadiens pour la plupart. Plus de 10 000 avions la protègent.

Baptisée du nom de code Overlord (« suzerain » en français), cette opération aéronavale demeure la plus gigantesque de l'Histoire, remarquable autant par les qualités humaines de ses participants que par les prouesses en matière d'organisation logistique et d'innovation industrielle et technique. Elle était attendue depuis plus d'une année par tous les Européens qui, sur le continent, luttaient contre l'occupation nazie.

Dès le premier jour, en quelques heures, les alliés s'emparent des plages pour un prix bien moins douloureux qu'ils ne le craignaient, environ dix mille tués et blessés. Mais la suite sera beaucoup plus compliquée, avec une « bataille des haies » âpre, meurtrière et incertaine pour s'emparer de la Normandie et pas moins de onze mois pour obtenir la capitulation du régime nazi...

Scène de débarquement le 6 juin 1944 (Overlord)

Intox

Au début de l'année 1944, les Soviétiques ont franchi le Dniepr et envahi la Roumanie et la Bulgarie. Pour les Allemands, la défaite n'est plus que l'affaire de quelques mois. L'ouverture du « second front » à l'Ouest doit l'accélérer.

Dwight Eisenhower et ses adjoints, les généraux américains Omar Bradley et George Patton ainsi que le maréchal britannique Bernard Montgomery, décident de débarquer en Normandie, au sud de la Seine.

Le général Dwight Eisenhower s'entretient avec un parachutiste avant le Jour JLes plages de sable qui s'étendent entre l'estuaire de la Seine et la presqu'île du Cotentin (plus précisément entre l'Orne, la rivière qui traverse Caen, et la Vire, la rivière qui traverse Saint-Lô) se prêtent à un débarquement rapide et sont moins bien défendues que les ports du nord.

L'objectif est d'installer une tête de pont sur ces plages puis de s'emparer du port en eau profonde de Cherbourg afin d'intensifier les débarquements d'hommes et de matériels.

Il n'empêche que d'impressionnantes fortifications parsèment le littoral océanique des Pyrénées à la Norvège. C'est le « mur de l'Atlantique ». L'arrière-pays du Cotentin a aussi été inondé par les Allemands dès janvier 1944 et protégé contre d'éventuels atterrissages par des pieux, tranchées, mines etc.

Hitler lui-même attend avec impatience le débarquement. Il croit pouvoir le repousser aisément et, de la sorte, mettre hors jeu les Anglo-Saxons avant de reporter toutes ses forces contre l'Armée rouge ! Il est convaincu qu'il aura lieu au nord de la Seine, à l'endroit le plus étroit de la Manche et à 300 kilomètres seulement du centre industriel de la Ruhr.

Un char gonflable dans le Kent (opération Fortitude, printemps 1944)Les Alliés font de leur mieux pour l'en convaincre. Ils montent pour cela l'opération Fortitude (« courage » en français), avec, face au Pas-de-Calais, dans la campagne du Kent, une impressionnante concentration de blindés en baudruche gonflable et d'avions en contreplaqué. Cette intoxication permettra aux Alliés de n'affronter que 17 divisions allemandes sur les 50 présentes dans la région, les autres attendant dans le Nord un deuxième débarquement qui ne viendra jamais.

Les forces allemandes de Normandie totalisent près de 300 000 hommes. Elles sont placées sous le haut commandement du prestigieux feld-maréchal Erwin Rommel.

Comme le temps a été mauvais sur la côte normande dans les premiers jours de juin, excluant toute tentative de débarquement, il n'y a cette nuit-là que 50 000 soldats pour faire face à l'armada alliée, dont une moitié de non-Allemands engagés de force et dont la valeur guerrière n'est pas la première qualité.

Débarquement à haut risque

En raison de la tempête qui sévit sur la Manche, Eisenhower a déjà reporté le débarquement du 4 au 6 juin. Le 5 juin, enfin, son service météo lui promet une accalmie de 36 heures et il décide d'engager sans délai l'opération Overlord

Pathfinders ou éclaireurs anglo-saxons, avec leur parachutage au-dessus du Cotentin (5 juin 1944)Vers minuit, trois cents éclaireurs (pathfinders) sont parachutés derrière les marais du littoral, sur la presqu'île du Cotentin. Ils balisent les terrains d'atterrissage destinés aux planeurs qui les suivent.

23 500 parachutistes de trois divisions aéroportées (2395 avions et 867 planeurs) sont lâchés derrière les lignes allemandes. Leur mission est de dégager la plage Utah et de couper la route nationale qui relie Caen à Cherbourg  via Sainte-Mère-Église.

Le jour J

Au matin du Jour J, à 5h30, les avions alliés et une demi-douzaine de cuirassés bombardent les fortifications des plages et des falaises.

Une heure plus tard, cinq divisions (deux américaines, deux britanniques et une canadienne) commencent à débarquer sur autant de plages aux noms codés. De l'ouest vers l'est, Utah et Omaha (troupes américaines), Gold (troupes britanniques), Juno (troupes canadiennes) et Sword (troupes britanniques et détachement français).

Overlord (Herodote.net)Les hommes progressent sur les plages sous le feu des Allemands qui tirent du haut des blockhaus, ces derniers étant eux-mêmes pilonnés par les cuirassés alliés depuis le large.

La chance sourit en définitive aux Alliés. Pendant toute la journée, ils n'ont à affronter que deux avions de chasse allemands. Quant aux Panzers ou chars d'assaut allemands, ils sont restés en réserve à l'intérieur des terres, mis à part une contre-attaque au petit matin sur Sainte-Mère-Église.

C'est ainsi qu'à la fin de la journée, 135 000 hommes ont déjà réussi à poser le pied sur le sol français. 

Les Américains déplorent 3 400 tués et blessés, les Britanniques 3 000, les Canadiens 335 et les Allemands 4 000 à 9 000.  Les trois cinquièmes des pertes alliées se sont produites sur la plage Omaha. Mais, au total, elles s'avèrent beaucoup moins importantes que prévu. Les bombardements des villes normandes et des noeuds de communication ont par ailleurs causé la mort de 2500 civils.

Au soir du 6 juin, les Alliés ont réussi à établir une tête de pont sur la côte. Ils peuvent mettre en place toute la logistique indispensable au débarquement de millions d'hommes, en vue d'une offensive de longue haleine...

Publié ou mis à jour le : 2024-01-06 23:29:32
Stef (06-06-2024 08:21:22)

Pourquoi écrire "Anglo-Saxons" ? "Anglo-Américains" me semble plus conforme à la réalité historique.

Renée B (26-08-2020 14:58:51)

Mon père qui était canadien a participé au débarquement sur l’île de Kiska le 6 août 1943. J’ai des photos de ce débarquement et aussi quelques unes de l’île Adak. Il n’y a pas beaucoup d’informations concernant la guerre dans les Îles Aléoutiennes qui étaient occupées par les Japonais. Où trouver plus d’informations? Merci

Liger (21-06-2019 01:30:47)

Pour le 22 juin, serait-il possible d'avoir un article sur l'Opération Bagration ? Oui, je sais, il y a le 22 juin 1941, important mais déjà bien connu, en tout cas des lecteurs d'Hérodote, tandis que la aussi importante Opération Bagration reste très méconnue alors qu'elle broya l'essentiel de l'armée allemande et démontra le haut niveau de la pensée militaire russe : comme les Français en 1914-18, les Russes ont débuté la guerre avec une doctrine catastrophique et l'ont terminée en ayant probablement le meilleur niveau stratégique, opératif (leur création) et tactique. Ceci mérite bien que l'on rende justice aux Russes, non ?

PS : un grand bravo pour votre synthèse du 19 juin 2019 sur " Qui a vaincu le nazisme ? " Bien argumentée et équilibrée, c'est un modèle dont les médias devraient s'inspirer.

Jean GALLET (08-06-2018 00:14:20)

Robert Douin, peintre en bâtiment? Robert Douin était directeur des Beaux-Arts de Caen depuis 1930 jusqu'après la guerre. Il était résistant de la première heure et s'est fait passer pour artiste-peintre avec son fils comme "apprenti", pour pouvoir peindre des bâtiments depuis la plage.

Jean GALLET (07-06-2018 17:08:40)

Robert Douin, peintre en bâtiment? Robert Douin était directeur des Beaux-Arts de Caen depuis 1930 jusqu'après la guerre. Il était résistant de la première heure et s'est fait passer pour artiste-peintre avec son fils comme "apprenti", pour pouvoir peindre des bâtiments depuis la plage.

Epicure (06-06-2017 17:39:59)

interrompu par un "envoi" intempestif, je reprends:
beaucoup de Français de Normandie auraient alors dû se trouver dans les groupes de Résistance au lieu d'attendre que les Rosbifs (Anglo-Saxons)fassent tout le boulot!

Epicure (06-06-2017 17:36:52)

200.000 GIs ? j'ai lu souvent le nombre de 465000 !? Ce qui demeure moins que les pertes françaises Déportations incluses....
Intéress

PHD1 (06-06-2015 10:01:29)


La conclusion est un peu simpliste... Certes, les Russes ont eu une quantité de morts absolument effarante, mais :

- Il ne faut pas oublier le pacte Molotov-Ribbentrop, qui a permis à Hitler d'envahir l'Europe sans être gêné à l'Est), et accessoirement permis aux Russes d'annexer la moitié de la Pologne, les Pays Baltes, la Finlande, la Bessarabie, avec des méthodes pas très éloignées des Nazis (Katyn...)
- En 1941, pendant les premiers mois de la guerre, des millions de soldats "russes" (Ukrainiens, Biélorusses, Caucasiens, Sibériens, d'Asie centrale)se sont rendus, voyant dans les Allemands plus des libérateurs qu'autre choses. Si Hitler avait fait une guerre "normale", ils les aurait accueillis à bras ouverts et la Russie s'effondrait. Heureusement, il les considérait comme des sous-hommes et les a massacrés "encore mieux" que Staline !

- Si Staline n'avait pas décapité l'Armée Rouge avant la guerre, elle aurait sans doute eu moins de pertes. En réalité, la Russie en 1942-45 a fait sa guerre de 14, avec autant de soucis des soldats que nos généraux en 1914

- Il ne faut pas oublier l'aide américaine (argent, matériel, opérations périphériques, etc...) a été essentielle pour l'effort de guerre (colossal)de la Russie.

- N'oublions pas non plus que les morts militaires ont été majoritairement des "indigènes de la Russie", comme nos soldats d'Afrique. Plus de 4 millions de soldats ukrainiens sont morts sous l'uniforme de l'Armée Rouge

- N'oublions pas enfin que la plupart des morts civils (par définition) étaient dans les territoires occupés, et que là encore les Ukrainiens, Biélorusse, etc. ont payé le prix fort !

Au final, la Russie n'a pas mené une guerre pour "libérer l'Europe du Nazisme", mais pour véritablement "sauver sa peau", son existence même. Cela ne minimise en rien les pertes et le rôle de la Russie dans la guerre, mais devrait "nuancer" fortement l'affirmation selon laquelle les Américains n'ont pas fait grand chose.

Amicalement, avec un grand merci pour le site et ses articles, toujours passionnants.

Raymond PRUNIER (17-06-2014 10:52:19)

"Les Allemands se font piéger dans la « poche » de Falaise. Ils arrivent néanmoins à en sortir sans dommage et refluer en bon ordre vers l'Allemagne." dites vous. Une petite visite au mémorial de Mont Ormel près de Chambois dans l'Orne, la même ou la bataille de Normandie à pris fin vous prouverait le contraire.

PierreMartin (11-06-2014 17:17:12)

j'imagine que Churchill était bien conscient que si les alliés ne prenaient pas pied en Europe de façon plus importante qu'en Italie, la Russie occuperait toute l'allemagne et peut-être même la France. On aurait pas eu de mur de Berlin, mais l'URSS serait devenu encore plus puissante et dangereuse. Le débarquement, vu de cet angle, a sauvé du communisme une grande partie de l'Europe...

jacques (09-06-2014 11:06:47)

remarquable article

PdlB (07-06-2014 16:57:40)

Poche de Falaise : l'armée allemande y a laissé beaucoup de plumes (d'où le surnom de Stalingrad de Normandie). Bien sûr pour les Alliés, trop d'hommes ont pu s'échapper mais le matériel est resté sur place et a manqué par la suite.

Louis (07-06-2014 15:42:09)

Merci pour cet article de qualité comme souvent.Dans l'inconscient collectif, les États-Unis sont les "champions" toutes catégories de la Seconde Guerre Mondiale. Sans réduire le rôle des Américains, indéniablement, la propagande américaine prouve qu'elle est aussi redoutable et encore plus efficace que celle des dictatures car elle émane de la démocratie la plus prestigieuse de la
planète via le cinéma. Merci donc de remettre les pendules à l'heure en précisant le rôle décisif des Russes et de leurs sacrifices pour abattre l'Allemagne nazie.

rodrigo (07-06-2014 13:21:16)

On ne doit pas, on ne peut pas, admirer les Allemands pour une production intense d'armements , quand on sait que cette production repose sur les camps d'internements peuplés de pauvres gens traités comme des esclaves et comme des êtres inférieurs;( remarquez que je ne dis pas comme des "Hommes" inférieurs);

berty (07-06-2014 12:09:10)

Dommage que mon commentaire ne figure pas

berty (07-06-2014 12:08:21)

Dommage que mon commentaire ne figure pas

jean-pierre (07-06-2014 09:02:44)

4 heures de cours sont consacrées à la 2ème guerre mondiale en classe de 3ème. Quelle place reste t'il pour le débarquement? Tout juste le cite t'on!!!

dikosins (06-06-2014 19:00:45)

Le poème de Verlaine ne dit pas "Bercent mon coeur" comme l'a transformé Trénet, mais "Blessent mon coeur".

Jacques V (06-06-2014 18:38:51)

J'avais 10 ans, à peu près en sécurité dans la campagne tourangelle. Ce fut ma mère qui m'annonça: "Le débarquement a eu lieu...". C'est l'un des évènements de mon enfance dont je me souviens. La joie ne laissa pas de place à une pensée pour les victimes. Mais quelques jours plus tard nous vîmes affluer les réfugiés normands, parmi lesquels quelques bons camarades de mon âge.
Dans le village, il y avait un sympathique ivrogne qui depuis des mois proclamait à voix forte, plusieurs fois par semaine : "Vaillant peuple russe!" Le "sacrifice des soviétiques" n'était donc pas complètement ignoré!
Et puis on racontait des histoires telles que ce coup de téléphone reçu par Churchill: "Allo Churchill? ici Staline. Nous sommes à Calais, vous pouvez débarquer!" Car il ne s'agissait pas seulement "d'ouvrir un second front pour soulager Staline", mais aussi d'éviter qu'il occupe un trop grande partie de l'Europe. Nous, en tout cas, préférions être libérés par les Anglais et les Américains.
Peut-être faudrait-il évoquer le débarquement en Provence? Ce sera sûrement fait dans quelques mois.

berty (06-06-2014 17:55:41)

Je suis assez choqué que vous minimisiez l'engagement des Alliés dans cette opération. Les risques de laisser sa vie sur des plages dominées par les ouvrages du mur de l'Atlantique lourdement armés étaient immenses pour ces jeunes soldats venus d'un continent lointain. Certes Stalingrad a été catastrophique pour les Allemands, mais pourqupo comparer, relativiser. Ces "petits gars venus de Géorgie" sont venus courageusement dans un pays, un conflit dans lequel ils n'étaient pas partie prenante de prime abord. Stalingrad, les Russes étaient impliqués directement dans ce conflit. Ca n'a rien à voir. Pas d'antiaméricanisme please !

P.Gilles (06-06-2014 16:55:40)

Cet article est très intéressant, mais il contient, au passage, des opinions qui s’écartent du rappel des faits historiques.
Dire qu'Overlord était, avant tout, un soutien à l'effort soviétique est, à mon avis, une vue partielle des choses, car il y avait d'autres enjeux : s'il n'y avait pas eu de front à l'ouest, et si les Soviétiques avaient vaincu seuls l'Allemagne nazie, les pays continentaux de l'Europe de l'Ouest auraient été contraints d'adopter des régimes communistes, avec les conséquences que l'on connait.
P.Gilles
Paris

Hugues Gosset (03-06-2014 04:00:09)

En plus, les SOrciers du S.O.E. ont voulu être tellement retors qu'ils ont failli révéler eux-mêmes le secret de leurs manigances. Et tout faire rater.
Par exemple, ils avaient remis à l'agent Madeleine (une Princesse Indienne, vous auriez pu le préciser) des allumettes empoisonnées pour pouvoir se suicider si ça devenait trop infernal.
Or, ils ne voulaient justement pas qu'elle puisse se suicider, il fallait qu'elle soit torturée jusqu'au bout; pour "faire plus vrai". Le-dit poison n'en était pas un… et la Ge.Sta.po. s'en est aperçue. Bizarre, au final, qu'ils n'aient pas compris la signification… ou étaient-ils moins salauds que nos libérateurs?

Hugues Gosset (03-06-2014 03:36:24)

Les chansonnettes et les cabrioles verbales de l'orateur sont vraiment obscènes, dans ce contexte douloureux.
Il est vrai qu'un certain nombre de livres commencent à paraître en Grande-Bretagne sur les côtés pervers de Sir Winston C. (en Grèce également). Et pour ce qui est des remords supposés des Machiavel de la Fortitude, ils ne pèsent pas très-lourd à côté des vrais martyres (dont plusieurs de mes proches): Ceux, en effet, qui ont vécu dans LE DESESPOIR A PERPETUITE après avoir été brisés, effondrés, qui ont donné des noms de leurs camarades. Ceux-là ne seront jamais "libérés".

MELLON Etienne (22-02-2012 07:13:16)

Merci pour tous vos articles de fond qui sont toujours passionnants et instructifs
Si je puis me permettre je vous conseille 4 livres
Des Images sous les Ailes et Pilote de Reco de Philippe Jarry mon cousin germain Les mémoires de son père qui est le frère de ma maman et qui a finit sa carrière militaire en tant que Général de l'Armée de l'Air....
Deux autres livres passionnants L'Amiral Jarry
Une vie au service de la Marine
écrit par sa fille donc ma tante et son mari et père du général ci-dessus
Ce n'est pas parce que c'est le Grand-Père et l'oncle mais se sont deux livres passionnants
A bientôt
Au plaisir de vous lire
Continuez sur votre lancée
Merci Herodote

larance (20-08-2010 09:19:31)

merci de parler des résistants français qui selon Eisenhower ont "fait le travail de 10 divisions" et ont permis le Débarquement. (sachant qu'il y a 5 divisions alliées qui ont débarqué, cela permet d'apprécier la part française du travail accompli!)

Johnny Montbarbut (02-06-2009 00:06:33)

Johnny Montbarbut, montbarbut@videotron.ca
depuis la page :
Le débarquement en Normandie à été certes le plus grand débarquement de tous les temps. Les pertes alliées ont été importantes. Et nous nous devons de rendre hommage à ceux qui ont perdu leur vie au cours du jour J. Heureusement, d'ailleurs, que le débarquement s'est soldé par un succès. Toutefois, sur Omaha Beach, les Américains ont bien failli rembarquer sous la violence du feu. Ce débarquement a été digne des idées dépassées de la Première Guerre mondiale. Envoyer des hommes à découvert sur des plages n'avait certainement pas été emseigné à West Point. Ces hommes ont été tué à cause d'une très mauvaise tactique. Imaginons si cette opération avait échoué. Enfin, en terminant, les américains n'ont pas débarqué «POUR» libérer la France. Mais tout simplement pour vaincre l'Allemagne nazie. Roosevelt avait suffisamment de mépris envers cette France vaincue et alliée de l'Allemagne pour ne pas risquer pour elle la vie d'un seul GI.
Johnny Montbarbut. Vétéran du Vietnam 1868/69.

Jérôme S. Tremblay (01-06-2009 23:41:02)

Cette semaine marquera le 65ième anniversaire du débarquement de Normandie. Plusieurs documentaires nous sont offerts sur ce site, dont celui diffusé le 6 juin 1969. Dans ce documentaire et comme dans bien d'autres, il est question du débarquement anglo-américain,mais pas canadien... Pourtant, nous étions 14 000 à affronter les défenses allemandes. 359 de nos compatriotes y ont laissé leur vie cette journée-là!! On y parle aussi des Français qui y ont participé. Ils étaient 177. Il est tout à fait normal de le mentionner. Ce sont de braves et courageux jeunes hommes. Après tout, ne s'agissait-il pas de libérer la France?

Je ne veux surtout pas lancer de polémique avec ce commentaire. Je voudrais seulement qu'on reconnaisse dans les documents difffusés ou encore dans les articles publiés sur votre site l'énorme sacrifice que notre jeune nation a fait pour la libération de la France et du reste de l'Europe. C'est quelque chose qui nous revient de droit il me semble.

Jérôme S. Tremblay
Québec, CANADA

PEYTAVI (06-06-2007 10:35:44)

UN GRAND MERCI A NOS ALLIES AMERICAINS QUI PAR 2 FOIS AU COURS DES 2 GUERRES MONDIALES (1917) débarquement à NANTES (44) sont venus à notre secours.

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