Après une guerre d'indépendance de deux ans et plusieurs siècles d'oppression, les Irlandais obtiennent leur indépendance le 6 décembre 1921 par le traité de Londres.
Celui-ci est signé avec réticence par Arthur Griffith et Michaël Collins, chargés de conduire les négociations au nom du Sinn Fein, le parti indépendantistes.
Après une épuisante guerre civile, un cessez-le-feu est négocié entre le gouvernement britannique et Eamon De Valera, président du Sinn Fein, le mouvement indépendantiste irlandais.
Alors débutent les pourparler pour un traité de paix. Ceux-ci traînent en longueur.
Excédé, le Premier ministre britannique David Lloyd George enjoint à ses interlocuteurs de signer le projet de traité contre la menace de reprendre les opérations militaires à grande échelle. Collins et Griffith s'inclinent, la mort dans l'âme, sans prendre le temps de consulter le Dail Eireann (le Parlement de Dublin).
Collins, amer et lucide, murmure : «Je signe mon arrêt de mort». Il sera abattu quelques mois plus tard par un extrémiste du Sinn Fein déçu par le compromis de Londres.
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