Entre mars et septembre 1905, quatre articles signés Albert Einstein paraissent dans la revue Annalen der Physik (volumes 17 et 18).
Ils portent sur des aspects fondamentaux de la physique : sur la lumière et sa nature discontinue (quanta devenus photons), sur la théorie de la chaleur et le mouvement brownien (existence des molécules), sur l'électrodynamique des corps en mouvement, sur le contenu énergétique des corps, c'est-à-dire l'équivalence entre la matière et l'énergie (relativité restreinte) avec la célèbre équation E= mc2 qui indique que l'énergie d'un corps est égale à sa masse multipliée par le carré de la vitesse de la lumière.
Cette équivalence conduit tout droit (mais avec des moyens technologique et théorique énormes) aux bombes et réacteurs nucléaires et thermonucléaires.
Pourtant, le prix Nobel décerné en 1921 à l'auteur de la formule récompense la découverte de l'effet photoélectrique et donc la nature discontinue de la lumière. Il passe sous silence la remise en cause profonde de la notion d'espace et de temps contenue dans la relativité restreinte puis générale !
Alors que certains physiciens pensaient à la fin du 19e siècle que la physique était achevée et qu'il ne restait que quelques détails à régler, Albert Einstein, par un prodigieux effort intellectuel, repense une bonne partie du monde...
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