Le 6 février 1840, par le traité de Waitangi, la plupart des chefs maoris de Nouvelle-Zélande reconnaissent la souveraineté de la Grande-Bretagne sur leurs îles.
Aussi vastes et verdoyantes que la Grande-Bretagne, les deux îles sont appelées Aotearoa (« Terre du long nuage blanc ») par leurs premiers habitants, les Maoris, originaires de Polynésie. On peut apprécier la diversité de leurs paysages en visionnant le film Le seigneur des anneaux (2001).
L'Europe découvre ces îles grâce au navigateur hollandais Abel Tasman, en 1642, qui a laissé son nom à la mer qui borde les rives occidentales de l'archipel.
Le Britannique James Cook explore longuement les îles à son tour en 1769. Son nom est aujourd'hui porté par le détroit qui sépare l'île du Sud de l'île du Nord. L'île du Sud est aussi appelée île de Jade en raison de ses lacs et de ses glaciers; la seconde est surnommée Île fumante en raison de ses volcans.
Les premiers Européens qui s'établissent en Nouvelle-Zélande sont des baleiniers ainsi que des déportés échappés des bagnes australiens. Les uns et les autres s'accommodent de la rudesse des Maoris.
Le premier office chrétien est célébré à la Noël 1814 par le missionnaire Samuel Marsden, dans l'Île du Nord (baie des Îles).
Au temps du roi Louis-Philippe Ier, les Français envisagent de prendre possession de l'archipel. Mais les Britanniques les prennent de vitesse (dépités, les Français se rabattent sur la Nouvelle-Calédonie).
Par le traité de Waitangi, tous les habitants, y compris les indigènes maoris, obtiennent la citoyenneté britannique. Le pouvoir politique est exercé par un gouverneur nommé par la reine d'Angleterre. Londres s'engage à respecter les droits des Maoris sur leurs terres ancestrales mais ces promesses ne tarderont pas à être bafouées par les colons et il en résultera de violentes guerres maories.
Malgré ces crises, la Nouvelle-Zélande va très vite évoluer vers un statut de dominion indépendant comme les autres colonies britanniques à population majoritairement blanche (Canada et Australie).
En 1893, elle sera l'un des premiers États du monde actuel à accorder le droit de vote aux femmes et, en 1898, le premier à instaurer un régime obligatoire d'assurance-vieillesse.
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