Le 22 juin 1636, les missionnaires sont bannis du Japon. D'autre part, interdiction est faite aux Japonais de quitter l'archipel. Avec cette décision du pouvoir central, le vieil empire du Japon se replie sur lui-même pour plus de deux cents ans.
Premier contact entre l'Europe et le Japon
En 1542, pour la première fois, un navire portugais accoste au Japon. C'est le début de relations fructueuses pour le Portugal.
Les marchands sont suivis par des missionnaires jésuites.
Le premier est saint François Xavier. Il quitte Goa pour l'archipel, suivi de quelques compagnons. Sa prédication rencontre un immense succès.
Trente ans après son passage, on compte 150 000 convertis et 200 églises, principalement autour de Nagasaki.
Là-dessus, en 1600, un navire hollandais accoste involontairement sur l'île de Kyushu.
Les Hollandais, de confession calviniste (protestante), tiennent les catholiques pour des agents du diable. Dès lors, ils médisent sur eux auprès des autorités.
Irrité, le tout-puissant maire du palais (shogun) Ieyasu interdit le christianisme en 1612. Son fils et successeur Hidetada fait brûler vif cinquante chrétiens à Édo en 1623.
Enfin, treize ans plus tard, est bannie « l'ensemble de la race des Portugais, avec leurs mères, leurs nourrices et tout ce qui leur appartient » (note). Le même décret interdit aux Japonais tout déplacement à l'étranger sous peine des plus graves afflictions.
Les paysans catholiques de la région de Nagasaki font également l'objet d'une brutale répression...
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