24 août 1572

Massacre de la Saint-Barthélemy

Le 24 août 1572, jour de la Saint-Barthélemy, le carillon de l'église de Saint-Germain l'Auxerrois, en face du Louvre, donne le signal du massacre des protestants à Paris.

Il s'agissait pour l'entourage catholique du roi de se défaire des chefs de la faction protestante, qui donnaient des signes de rébellion. Mais le peuple de Paris, animé par un fanatisme aveugle, en profite pour donner la chasse à tous les protestants de la capitale.

C'est le jour le plus noir des guerres de religion entre catholiques et protestants qui ont ensanglanté le pays pendant plus d'une génération. Il est devenu le symbole universel du fanatisme.

André Larané
Le massacre de la Saint-Barthelemy, le 24 août 1572, par François Dubois (1529-1584), musée de Lausanne

Un mariage tendu

Marguerite de Valois (1553-1615) Tout commence par un... mariage, celui d'Henri de Navarre et Marguerite de Valois, soeur du roi Charles IX (celle-là même qui entrera dans la légende sous le surnom de reine Margot).

Il a lieu le 18 août 1572. Le Parlement de Paris, farouchement catholique, boude les cérémonies officielles car les magistrats réprouvent l'union de la catholique Marguerite avec le protestant Henri. Plus sûrement, ils en veulent au roi d'avoir édicté un impôt frappant les procureurs deux jours plus tôt !

Notons que la bénédiction nuptiale n'est pas donnée à l'intérieur de la cathédrale, comme à l'accoutumée, mais sous le porche. La raison en est que le marié, du fait de sa religion, n'a pas le droit d'entrer à Notre-Dame ni d'assister à la messe qui suit la bénédiction.

Bruits de guerre

Les assistants de la noce, tant protestants que catholiques, sont très agités en raison de la rumeur d'une prochaine guerre contre l'Espagne catholique du roi Philippe II.

Depuis plusieurs mois, l'amiral Gaspard de Coligny, chef de la faction protestante, devenu le principal conseiller du roi, tente de convaincre celui-ci d'envahir la Flandre, possession espagnole. Mais les chefs de la faction catholique, à savoir les frères de Guise et le duc d'Anjou, frère du roi (qui succèdera plus tard à Charles IX sous le nom d'Henri III) ne veulent à aucun prix de cette guerre. La reine-mère Catherine de Médicis n'en veut pas davantage. Elle a conscience que cette guerre contre la puissante Espagne ferait courir un immense risque au pays.

La tension atteint son paroxysme pendant les noces d'Henri et Margot : Henri de Guise, qui a le soutien du Parlement et de la milice bourgeoise, exige du roi qu'il lui livre les chefs huguenots (surnom des protestants) ; dans le même temps, l'ambassadeur d'Espagne annonce la rupture des relations diplomatiques et menace d'envahir la Picardie.

Premiers coups de feu

Le matin du 22 août, soit quatre jours après le mariage princier, un capitaine gascon, Nicolas de Louviers, sire de Maurevert (ou Maureval), se met en embuscade rue Béthisy et blesse Coligny de deux coups d'arquebuse. L'assassin est connu pour être un agent de la famille de Guise mais tout donne à penser qu'il a agi sur ordre de Catherine de Médicis, soucieuse d'éviter à tout prix la guerre avec l'Espagne.

Le roi se rend au chevet de son conseiller qui l'adjure de ne pas chercher à le venger et lui recommande de se méfier de sa mère, Catherine de Médicis !

Les noces s'achèvent dans la confusion. Malgré les recommandations de Coligny, les chefs protestants réclament justice.

Au palais du Louvre où réside le roi de France, Catherine de Médicis craint d'être débordée par les chefs catholiques qui reprochent à la monarchie de trop ménager les protestants. Pour sauver la monarchie, elle décide de prendre les devants et de faire éliminer les chefs protestants (à l'exception des princes du sang, Condé et Navarre, le jeune marié). Elle ne veut en aucune façon d'un massacre général des protestants...

L'opération est confiée aux gardes des Guise et aux gardes du roi. Le roi se laisse convaincre par son conseiller Gondi. Selon une tradition assez peu fiable, il se serait écrié : « Eh bien ! par la mort Dieu, soit ! mais qu'on les tue tous, qu'il n'en reste pas un pour me le reprocher après ! »

Coligny, le glaive au service de la foi

Gaspard de Châtillon, sire de Coligny (53 ans), est le neveu du célèbre connétable Anne de Montmorency. Il appartient à l'une des plus grandes et plus riches familles de France. Il a été nommé amiral de France puis gouverneur de Picardie sous le règne du roi Henri II.

L'amiral Gaspard de Coligny (1519-1572), anonyme, Bibliothèque du protestantisme français, Paris ; agrandissement : Portrait par François Clouet vers 1570 (Saint-Louis Art Museum, EU)Il envoie une expédition en Amérique du Sud. Elle fonde une colonie éphémère, Fort-Coligny. À sa place s'élève aujourd'hui... Rio de Janeiro. Il se convertit en 1558 au protestantisme, à l'instigation de son frère d'Andelot.

Quand commencent les guerres de religion, en 1562, il prend avec Condé la tête du parti huguenot puis cherche à réconcilier les deux camps avant de reprendre les armes.

C'est la troisième guerre de religion : vaincu à Jarnac et Moncontour en 1569, il ravage la Guyenne et le Languedoc avant de remonter jusqu'en Bourgogne, histoire de démontrer la capacité de nuisance des protestants. Il arrive ainsi à obtenir la paix de Saint-Germain le 8 août 1570.

Là-dessus, il se rapproche du roi Charles IX et un an plus tard, fait sa rentrée à la cour. Principal conseiller du souverain au grand dam des chefs catholiques, il prépare la guerre contre l'Espagne et négocie le mariage de Marguerite de Valois et Henri de Navarre. Pour les catholiques, trop c'est trop...

Le massacre

Le 24 août, fête de la Saint Barthélemy, à 3 heures du matin, le carillon de l'église de Saint-Germain l'Auxerrois, en face du Louvre, où réside la Cour, se met à sonner le tocsin. C'est le signal qu'attendaient les massacreurs. Coligny est égorgé dans son lit et son cadavre jeté dans la rue et livré aux exactions de la populace.

Les gardes et les miliciens, arborant une croix blanche sur leur pourpoint et une écharpe blanche, poursuivent le massacre dans le quartier de Saint-Germain l'Auxerrois. Ils massacrent deux cents nobles huguenots venus de toute la France pour assister aux noces princières et rassemblent leurs cadavres dans la cour du Louvre. Certains chefs protestants, prévenus à temps, arrivent à s'enfuir avec les gardes des Guise à leurs trousses.

Quand la population parisienne sort dans la rue, réveillée par le tocsin, elle prend connaissance du massacre. C'est aussitôt la curée. Dans les rues de la capitale, chacun s'en prend aux protestants de rencontre.

Les malheureux, hommes, femmes, enfants, sont traqués jusque dans leur lit et mis à mort des pires façons. Les femmes enceintes sont éventrées, les hommes mutilés, jetés à la Seine. Et l'on en profite pour piller les biens des victimes.

La chose est d'autant plus aisée que les protestants constituent à Paris une très petite minorité d'environ quinze mille personnes sur trois cent mille habitants.

Le roi aux 6 conversions

Henri de Navarre est épargné par les massacreurs mais il devient littéralement prisonnier de sa belle-famille et doit se convertir au catholicisme, ce qu'il accepte sans mot dire.

Tiraillé entre ses parents, le très catholique Antoine de Bourbon et la très calviniste Jeanne d'Albret, il a déjà été amené à changer trois fois de religion. Il aura encore l'occasion de le faire deux fois, avant de monter sur le trône de France sous le nom d'Henri IV.

Le miracle de l'aubépine

À la mi-journée, le roi ordonne d'en rester là. Mais ses sonneurs de trompe ont le plus grand mal à faire respecter ses ordres.

Le lendemain, on apprend... qu'une aubépine a refleuri au cimetière des Innocents. Ce fait rarissime et quasi-miraculeux apparaît comme un signe de Dieu. Le roi lui-même va vénérer l'aubépine. À cette occasion, un gentilhomme de sa suite suspecté d'hérésie est massacré par la foule. « Ah, si c'était le dernier huguenot ! », lance le roi. La foule y voit un encouragement et la chasse aux huguenots reprend aussitôt !

La furie sanguinaire s'étend aux autres villes du royaume et ne s'interrompt qu'à la fin du mois d'août. On compte plusieurs centaines de morts à Orléans ou encore Lyon. On en compte aussi à Bourges, Meaux, Angers, Rouen... Bordeaux, Toulouse et Albi sont également touchées en octobre. Il est à noter toutefois que plusieurs gouverneurs de province s'opposent avec fermeté aux massacres.

Le 26 août, dans un lit de justice, le roi Charles IX assume la responsabilité des événements. Il explique le lendemain que Coligny avait ourdi un complot contre lui et qu'il avait dû l'exécuter. Il s'en justifiera dans une lettre du 13 septembre 1572 à son conseiller Gaspard de Schomberg en soulignant que Coligny « avoit plus de puissance et estoit mieux obey de la part de ceux de la nouvelle Religion que je n'estois (…) de sorte que s'estans arrogé une telle puissance sur mesdicts sujets, je ne me pouvois plus dire Roy absolut, mais commandant seulement à une des parts de mon Royaume. »

On évalue le nombre total de victimes dans l'ensemble du pays à 30 000 (plus que sous la Commune de 1871). Il n'empêche que le massacre de la Saint-Barthélemy n'est pas ressenti avec une horreur particulière par les contemporains. Il apparaît à ceux-ci comme relativement banal dans l'atmosphère violente de l'époque. Ainsi, le 6 septembre, ayant vent de l'événement, le pape Grégoire XIII fait chanter un Te Deum dans sa chapelle.

La reprise de la guerre

La levée du siège de La Rochelle par l'armée royale le 24 juin 1573 met un terme à cette quatrième guerre de religion qui a débuté au son du tocsin de Saint-Germain-l"Auxerrois. L'édit de Boulogne du 11 juillet 1573 octroie la liberté de conscience aux protestants mais restreint la liberté de culte à trois villes, La Rochelle, Nîmes et Montauban. Il n'en reste pas moins que les protestants méridionaux gardent l'envie irrépressible d'une revanche...

Deux ans plus tard, le 30 mai 1574, le roi Charles IX meurt à 24 ans au château de Vincennes. C'est son frère Henri, duc d'Anjou, qui doit lui succéder sous le nom de Henri III. Élu roi de Pologne quelques mois plus tôt grâce aux intrigues de sa mère Catherine de Médicis, il rentre sans regret de Cracovie, où il avait été d'emblée rebuté par le climat et les moeurs rustiques de la cour. Prenant le temps d'un détour vers Venise et les cours italiennes, autrement plus plaisantes que les polonaises, il arrive en France début 1575 et se fait sacrer à Reims le 13 février avec le titre de roi de France et de Pologne (bien que les Polonais aient pris un nouveau roi).

Le nouveau souverain reprend la guerre contre les protestants avant de se rallier au parti des Politiques, conduit par son jeune frère, le duc d'Alençon. Ce parti réunit des modérés des deux camps. Il place l'intérêt national au-dessus des querelles religieuses et veut reprendre la politique de conciliation tentée par le chancelier Michel de l'Hospital au début des guerres de religion.

Après quelques victoires sur la noblesse protestante, le roi signe donc la paix de Beaulieu-lès-Loches, le 16 mai 1576. Trop favorable aux protestants, elle va avoir pour effet de rapprocher les bourgeois et les gentilshommes du camp catholique au sein d'une Ligue conduite par le duc de Guise.

Publié ou mis à jour le : 2023-05-10 17:58:02
pierre (15-03-2021 19:35:02)

Robert Merle dans "fortune de France" met en exergue le fait que le petit peuple de paris haïssait les protestants car ceux ci avaient supprimé les 'saints" et donc toutes les fêtes qui étaient a... Lire la suite

BONHOURE (07-10-2020 12:48:30)

1572: Le christianisme avait, dans sa forme "moderne" même pas 1000 ans On se tuait à qui mieux mieux. Réfléchissez un peu: Quel est l'âge de l'Islam?, Cette religion n'a pas encore atteint "l'â... Lire la suite

Claude Beuzelin (07-10-2020 12:44:35)

Sur la Saint-Barthélemy. Si l’on veut s’en tenir aux faits, on n’en comprendra pas la violence dans ses profondeurs, même en tenant compte comme le souligne votre article de celle de l’époque (entre parenthèses la question : Et la nôtre au XXème ?), si l’on ne procède pas à une analyse des religions et en particulier les trois monothéismes : le juif, le chrétien et le musulman, non selon une base morale mais philosophique. On ne sortira jamais d’un classement binaire bons d’un côté, mauvais de l’autre. Le massacre de Wassy à Nîmes en 1562 ne me paraît pas d’une douceur angélique non plus. Ironie du sort, je vois l’origine de ces massacres dans le culte pacifiste d’Akhénaton l’Egyptien qui le paya de sa vie.
Pour en revenir à l’article, je pense qu’il est primordial de comprendre un phénomène qui a été peu étudié jusqu’ici, à savoir tous les malheurs qu’ont engendrés la foi monothéiste (ce qui ne veut pas dire que les non-monothéismes soient particulièrement pacifistes). Voici ce que je pense personnellement et que j’ai écrit dans un livre publié à compte d’auteur intitulé Puzzle.
Dieu.
C’est comme le pétrole ! Chacun pressent qu’un jour il n’y en aura plus. En attendant, on continue d’en consommer.

A partir d’un concept matérialiste, représente par le soleil, le Pharaon Aménophis IV, plus connu sous le nom de Akhenaton, a conçu l’idée beethovenienne de l’existence d’un Dieu unique caché par le disque solaire. L’idée, loin d’être idiote était au contraire parfaitement logique puisque le soleil, outre son caractère universel, fournit la force, la chaleur, la beauté, la permanence, attestées par des millénaires de civilisation égyptienne. Il exerce son pouvoir de la même manière sur la totalité du genre humain.

Sigmund Freud a avancé dans son livre “L’homme Moïse et le monothéisme”, l’idée que l’inventeur du Dieu unique n’était pas juif mais égyptien. Peut-être un prêtre du culte monothéiste d’Aton. Cette hypothèse a été contestée par nombre d’historiens, soutenant que la chronologie des faits ne correspondrait pas. Cependant, est-on bien certain, historiquement parlant, du moment où la Mer rouge s’est ouverte pour laisser passer les Hébreux fuyant l’Egypte ?

Ouvrons une première parenthèse au sujet d’Akhenaton. Dans l’histoire du monde, à ma connaissance, c’est le premier et seul chef d’Etat d’un puissant empire à refuser d’employer la force armée contre de potentiels envahisseurs d’un territoire d’une de ses colonies, la Syrie en l’occurrence. Il déclara que le dieu soleil Aton étant le même pour tous les hommes, quelles qu’ait pu être leur origine, situation géographique, appartenance tribale ou ethnique, nul ne devait offenser son prochain, eut-il été un ennemi en puissance. Par conséquent, les colons égyptiens occupant une partie de ce territoire devaient trouver eux-mêmes une solution négociée pour éviter d’employer la brutalité qui ne convenait pas au dieu unique, Aton.

Ce refus d’obéir à la culture polythéiste dominante qui avait bâti en quelque sorte l’empire, lui coutera la santé mentale, et probablement la vie. C’est du moins ce que suggère la pièce de théâtre éponyme que lui a consacrée Agatha Christie, pièce jamais jouée à cause de la somptuosité des décors exigés par l’auteure.

Akhenaton ne faisait pourtant qu’anticiper d’un gros millénaire ces paroles du Christ : « Tous ceux qui useront de l’épée périront par l’épée ».

Je déclare Akhenaton premier prince poète pacifiste de l’histoire du monde. Dieu unique, dieu d’amour inconditionnel, exclusif du polythéisme égyptien . Pour incarner cet amour, il fit multiplier les représentations de la famille royale, la très belle Néfertiti et leurs six filles, jouant, riant, se caressant, s’embrassant sous la protection de milliers de petites mains descendues d’Aton, le disque solaire, créateur de toutes choses et de toutes joies. Akhenaton humanisa la majesté royale dans une famille, siège d’un bonheur qu’il souhaitait universel. Rien à voir avec le dieu perché, irascible, tatillon et exclusif du Livre.

Le couple royal entreprit et encouragea un art révolutionnaire, en rupture avec l’académisme égyptien. Celui-ci restait figé depuis des millénaires dans des codes stricts de représentation de la nature, qu’elle soit humaine ou animale. Il décida que les temples ne seraient plus fermes sur le ciel mais ouvert au firmament pour laisser agir Aton de son pouvoir bénéfique.

Le règne d’Akhenaton fut, de manière générale, mal accepte par les populations égyptiennes, particulièrement chez ceux que nous appellerions aujourd’hui les classes moyennes et plus encore par les paysans fellahs. Le grand prêtre du culte d’Amon, Meriptah, s’ingénia a fomenter des révoltes de peuples contre le nouveau culte. Il fut appuyé dans cette rébellion par les ministres des autres divinités du système. Ceux-ci se trouvaient en effet prives de pouvoir sur la population et surtout des prébendes ponctionnées sur leurs ouailles.

A la mort du Pharaon, ils se produisit un retour à l’ordre polythéiste commun, domine par le dieu mâle Amon, reprenant le pouvoir absolu par l’intermédiaire de ses prêtres. Toutes les créations aussi bien artistiques que religieuses du roi renégat furent systématiquement détruites. La nouvelle capitale solaire Akhetaton (aujourd’hui Amarna) fut rasée jusqu’au sol, les bas-reliefs et les talatates martelés, la plupart des statues enfouies ou démolies.

Cependant, l’idée d’un Dieu unique persista, inspirant nombre de prophètes. Usant et abusant de la magie du verbe, ils entreprirent de consolider leur pouvoir en l’imposant au politique. Chacun d’eux s’est considère naturellement comme l’unique détenteur de ce Dieu unique. Il s’est donne pour mission de l’imposer aux hommes. Car celui qui croit connaitre Dieu pense tout aussi naturellement qu’il ne peut y avoir qu’un seul détenteur de ce Dieu : lui-même, son église, sa doctrine, et par extension laïcisée si l’on peut dire, son parti, sa secte. Etc.

Et c’est là que les problèmes commencent. J’ai écrit “commencent” et non “ont commencé”. Ils se renouvellent en effet à chaque génération avec la régularité d’une horloge atomique. Nul ne peut nier que dans le monde d’aujourd’hui, les tensions entre les différentes religions, prennent un caractère plus radical que jamais. Il existe encore des Etats théocratiques, même si le terme n’est pas explicitement inscrit dans leur constitution ou leurs coutumes. La laïcité, affirmant que la religion doit rester une affaire privée est minoritaire à travers le monde. Elle est aujourd’hui l’objet d’attaques constantes. Il n’existe qu’un seul Etat ou elle a réussi à prendre un caractère séculaire inscrit dans le marbre de sa constitution, c’est la France. Partout ailleurs règne la confusion dans des références plus ou moins explicites a l’intervention d’un ou de dieux. Il y a même aux Etats-Unis d’Amérique un puissant courant de pensée, dit créationniste qui voudrait ramener les esprits au stade de confusion entre science et croyance : les mettre au même niveau d’enseignement dans tous les établissements publics de la maternelle à l’université. Le but m’en parait évident : aboutir à ce que ce soit la religion qui décide de la science …

Jean GALLET (24-08-2017 16:56:42)

Dire que Henri d'Anjou, roi de Pologne et futur Henri III rentre "dare-dare" de Cracovie après la mort de son frère Charles IX est un résumé amusant quand on connaît les pérégrinations de Henri... Lire la suite

Nathalie (13-07-2014 13:57:56)

En me replongeant dans l'histoire, dans ce massacre, je me dis que l'homme ne retient jamais rien de ses erreurs, car encore maintenant des guerres de religions font de nombreux morts et le sang d'inn... Lire la suite

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