Les cinq premiers correspondent à l'époque des «Printemps et des Automnes» , de 770 à 481 avant JC, les deux derniers à celle des «Royaumes Combattants», de 481 à 221 avant JC, qui se termine par l'unification de la Chine par l'empereur SI HUANG DI (ou QIN SHI WANG DI).
Notons quelques noms mentionnés dans le texte:
Hoang Di.(-2697 Ã -2597).
Zhuang Xu.(-2513 Ã -2435).
Yao .( -2356 Ã -2255).
Shun.( -2255 Ã -2205).
Fondée par Da Yu qui passe pour avoir établi le premier réseau de digues pour s'opposer aux inondations catastrophiques du bassin du fleuve Jaune.
Shun avait servi Yao et lui-même avait eu Da Yu comme ministre. Cet exemple de souverains désignant des hommes de talent pour leur succéder de préférence à leurs propres fils a été souvent cité avec éloge par les historiens.
Le dernier roi de cette dynastie, Jie Gui, est un tyran sanguinaire qui est renversé par Cheng Tang .
Fondée par Cheng Yang(-1766 à -1122). Comme Jie Gui, le dernier souverain des Shangs, Zhou Xin, est resté célèbre par ses excès et ses crimes. Il est renversé par Wu Wang.
Fondée par Wu Wang(-1122 à -1115). Tous les souverains des Zhous porteront le titre de Wang(Roi) que certains féodaux voudront s'approprier quand leur autorité déclinera.
Wen Wang: père de Wu Wang, il servit comme ministre de Chou Xin. Emprisonné par celui-ci, il fut relâché grâce à son ami, San Xuan Sheng, qui en échange de sa liberté, offrit une belle concubine au roi. Il passe pour avoir inventé les soixante-quatre hexagrammes du livre des Mutations(Yi Jing).
Zhou Gong ou duc de Zhou, frère cadet de Wu Wang qu'il assista dans l'administration du royaume. Après la mort de ce dernier, il assura la régence pendant l'enfance de son neveu Cheng.
Cheng Wang, fils de Wu Wang.(-1115 Ã -1078).
Li Gong.(-878 Ã -781).
Le récit commence lors de la trente-neuvième année du règne de Xuan Wang(-788) et se termine sous le règne de Zhuang Wang en -684. C'est le début de la période dite des Printemps et des Automnes.(-722 à -481). Avec la décadence des Zhous, le royaume se morcelle en de multiples féodalités qui se livrent des luttes sans merci.
Concernant cette période de l'histoire de la Chine, on pourra consulter Les Mémoires historiques de Se Ma Ts'ien, traduction de E.Chavannes(Adrien Maisonneuve) et La Chronique de la Principauté de Lou, traduction du R.P.Couvreur (Cathasia), remarquables ouvrages d'érudition.
La romanisation a été effectuée conformément au système officiel, dit Pin Yin. La prononciation ne correspond pas au français. Par exemple: Rong se prononce Jong; Qi,Ts'i; Cai,Ts'ai; Zheng ,Tcheng ....La concordance avec le système adopté par l'Ecole Française d'Extrême Orient est la suivante pour les cas où la différence de prononciation est importante.
B= P P= P' G=K K=K' Z=Ts C=Ts' Zh=Tch Ch=Tch' D=T T=T' J=Tsi Q=Tsi' R=J X=Si ou Hi
L'apostrophe correspond à une aspiration.
Shân Xi a été orthographié Shen Xi pour éviter la confusion avec Shan Xi. La transcription correcte de Ho Nan ou Ho Bei serait He Nan, He Bei.
La correspondance des titres nobiliaires chinois avec ceux de la période féodale française n'est qu'approximative, comme le sont égalemment les appellations des ministres ou des fonctionnaires.
Ch.10.P.116. Tribut que Zheng Zi Tu s'engage à verser au duc de Song pour le prix de son aide.
10 000 yis d'or et d'argent :un Yi est donné comme équivalent à 20 Liangs ou taëls ou onces. Une once valant 28,35 grammes on arriverait à 5670 K.d'or ce qui parait invraisemblable. Peut-être faut-il comprendre 200000 pièces d'argent.
30 000 zhongs: un zhong serait équivalent à 64 dous.(boisseau). En prenant 4,5 l. pour un dou on trouve 8640 m3 et 14 200 m3 avec 7,4 l. Le chiffre le plus faible a été adopté.
Quoiqu'il en soit, ces quantités apparaissent très importantes et l'on comprend que finalement Zi Tu n'ait pu s'exécuter.
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