29 mai 2024. L'Espagne, l'Irlande et la Norvège se sont ajoutées aux 143 pays qui ont déjà reconnu l'État palestinien, lequel serait dirigé par l'Autorité palestinienne installée en Cisjordanie. Le Hamas qui, depuis Gaza, préconise la destruction de l'État hébreu en sera-t-il pour autant affaibli ? La paix va-t-elle plus vite s'installer en Terre sainte ?... Craignons que non tant il est vrai que depuis près d'un siècle, toutes les mauvaises fées semblent s'être liguées pour rendre la paix impossible sur ce bout de terre grand comme la Bretagne...
Au milieu du XIXe siècle, le Levant est une province ottomane qui inclut les entités actuelles de Syrie, Liban, Jordanie, Israël et territoires palestiniens, avec un gouverneur turc qui siège à Damas. C'est une région désolée comme le reste de l'empire turc. Sa population est très majoritairement musulmane (sunnite) mais comprend d'importantes minorités religieuses (Alaouites, Druzes, chiites, juifs, chrétiens de différentes confessions).
Le territoire situé entre la mer Méditerranée et le fleuve Jourdain (où le Christ fut baptisé par saint Jean Baptiste) compte lui-même moins d'un demi-million d'habitants, pour la plupart établis dans les montagnes de Judée et Samarie et dans la plaine de Galilée, autour de Nazareth et au bord du lac de Tibériade, soit sur une surface d'à peine dix à quinze mille kilomètres carrés, l'équivalent de deux départements français.
Haut perchée à 750 mètres, la principale ville, Jérusalem, recense près de vingt mille juifs établis là depuis l'Antiquité. On compte aussi beaucoup de chrétiens, notamment à Bethléem, au sud de la Ville sainte.
Le littoral est une plaine plus ou moins marécageuse et vouée à la pâture. Il compte peu de villes : Gaza, au sud, capitale des Philistins dans la haute Antiquité, Jaffa (aujourd'hui un quartier de Tel-Aviv), Césarée, Haïfa, Acre (ancien port des croisés).
C'est alors qu'apparaît en Europe le sionisme (dico), un mouvement qui préconise le retour des juifs sur la terre de Sion (une colline de Jérusalem). Il est concomitant de l'émergence de multiples courants identitaires en Europe, de la Finlande à l'Italie et à l'Irlande, qui, tous, revendiquent une mise en conformité de la nationalité avec l'identité religieuse ou linguistique.
Les pogroms (dico) en Russie, l'Affaire Dreyfus en France et la publication de L'État juif par Theodor Herzl (1895) conduisent aux premiers départs pour la Terre sainte. Ils concernent essentiellement de jeunes intellectuels d'Europe centrale mûs par de fortes convictions socialistes.
Ces premiers colons, en accord avec les autorités locales, achètent des terres littorales et les mettent en valeur sans que quiconque y fasse objection. Il est vrai qu'ils sont encore peu nombreux. On chiffre à 84 000 les arrivées entre 1850 et 1914 dont plus de la moitié après le congrès sioniste de Bâle (1897). De ce chiffre, il faut aussi soustraire les retours...
Premier gâchis : le « en même temps » britannique
Arrive la Première Guerre mondiale qui met aux prises d'un côté les Puissances Centrales (Allemagne et Autriche-Hongrie) et leur alliée la Turquie ottomane, de l'autre la France, l'Angleterre et la Russie tsariste. Dans ce conflit qui n'en finit pas, les Britanniques prétendent jouer sur tous les tableaux.
Déjà présents en Égypte, ils tentent de convaincre le chérif (gouverneur) Hussein, qui règne sur La Mecque, de soulever les Arabes contre les Turcs, avec notamment le concours du fameux colonel « Lawrence d'Arabie ». Mais le chérif réclame, en cas de succès, le pouvoir sur les provinces arabes de l'empire.
Chose promise, chose due... même si en définitive les Arabes ne seront d'aucune utilité dans la guerre contre les Turcs !
Les Britanniques négocient donc avec leurs alliés français le démembrement de l'empire turc. Le 16 mai 1916 est conclu un accord secret, plus tard appelé « accord Sykes-Picot », par lequel les Français se réservent la Syrie (jusqu'à la mer) et la région de Mossoul (au nord de la Mésopotamie) ; les Britanniques le reste de la Mésopotamie et la Transjordanie. Le port d'Alexandrette (Syrie) doit acquérir le statut de port franc. Quant à la région entre le Jourdain et la Méditerranée, elle doit devenir zone internationale.
Là-dessus, alors que la guerre approche de son terme, le 2 novembre 1917, le ministre britannique des Affaires étrangères, Lord Balfour, adresse une lettre au baron Lionel de Rotschild pour rassurer les juifs américains peu soucieux d'entrer dans une alliance où figure la Russie au passé lourdement antisémite. Il indique dans cette lettre que son gouvernement est disposé à créer en « Palestine » un « foyer national juif ». Le diplomate s'abstient soigneusement d'évoquer la création d'un État juif. Il est à noter aussi qu'il ressuscite dans cette lettre le nom antique de Palestine (dico) donné à la région et inemployé depuis les croisades.
Six semaines plus tard, le 11 décembre 1917, le général britannique Edmond Allenby entre à Jérusalem sans coup férir. Son armée, venue d'Égypte, compte trois bataillons juifs. La guerre ayant pris fin, il s'ensuit un imbroglio à l'issue duquel les Alliés s'accordent enfin sur le Moyen-Orient arabe. Réunis à San Remo (près de Gênes) du 19 au 26 avril 1920, ils décident que les Français et les Anglais se verront remettre par la SDN (Société des Nations) un « mandat » pour administrer les possessions ottomanes appelées « Syrie », « Palestine » et « Mésopotamie ».
La France place la Syrie sous son protectorat et la dissocie en deux États : la Syrie proprement dite (capitale : Damas) et le Liban (capitale : Beyrouth, superficie totale : 10 000 km2, l'équivalent de la Corse) pour satisfaire les revendications des chrétiens maronites du Mont Liban qui aspirent à un État où ils seraient majoritaires.
La Grande-Bretagne reçoit quant à elle la Mésopotamie, rebaptisée Irak (capitale : Bagdad). En 1923, elle en fait un royaume confié à l'un des fils du chérif Hussein. Par ailleurs, pour tenir sa promesse faite au dit chérif, elle détache de la « Palestine mandataire » les territoires à l'Est du Jourdain et en fait un émirat confié au deuxième fils d'Hussein et appelé Transjordanie (capitale : Amman) !
On peut se demander où l'on en serait aujourd'hui si Londres avait maintenu dans son intégrité la « Palestine mandataire » : les Arabes eussent-ils plus aisément accepté la perspective d'un État palestinien de plus de cent mille km2 à côté d'un État hébreu d'à peine 25 000 km2 ?
Mieux encore : qu'en eut-il été si les Alliés - les Français en particulier - avaient maintenu l'intégrité de la province ottomane de Damas ? En 1920, les Arabes ne croyaient pas plus que quiconque à l'existence d'un peuple et d'un État palestiniens. Tout ce qu'ils souhaitaient était la création d'une grande Syrie arabe (voir la photo ci-dessous). L'État hébreu eut été concevable en marge de ce grand État-là.
Deuxième gâchis : les accointances du Grand Mufti avec les nazis
Ayant placé la Palestine sous leur autorité, les Britanniques se voient très vite obligés de jouer les équilibristes entre colons sionistes et Arabes. L'immigration juive, légale et illégale, se poursuit à un rythme modéré. En 1931, le recensement donne 175 000 juifs pour 858 000 Arabes. Les chefs sionistes, à l'image de David Ben Gourion, n'y voient a priori pas de difficulté, les Arabes tirant profit du développement économique de la région sous l'impulsion des juifs. D'Égypte ou de Syrie, quelques dizaines de milliers d'immigrants musulmans viennent s'employer dans les usines et les fermes sionistes.
Tout bascule à l'initiative d'un dignitaire religieux, le Grand Mufti de Jérusalem Hadj Amine al Husseini. Né vers 1895 dans une grande famille arabe de Judée, il a fait des études religieuses sans passion excessive mais s'est très vite mobilisé pour le panarabisme, l'union politique de tous les Arabes sous l'égide de l'islam (l'heure n'est pas à la création d'un État « palestinien » ; personne n'y songe encore). En 1915, il se bat avec les Turcs contre les Alliés tout en fomentant des troubles à Naplouse et Jaffa.
Malgré ce passif, le haut-commissaire britannique Herbert Samuel le désigne en 1921 Grand Mufti de Jérusalem, ce qui lui vaut un rayonnement politique et spirituel dans tout le monde arabo-musulman. Un an plus tard, il préside le Conseil musulman et très vite fomente des attentats contre les juifs et les Anglais. Le paroxysme est atteint avec le massacre d'Hébron, le 24 août 1929, attribué au grand mufti. Il se solde par la mort de quatre-vingt juifs dans cette antique ville de Judée qui s'honore de posséder le Tombeau des Patriarches (dont Abraham lui-même).
Pour les sionistes, c'est un choc. Ils comprennent la difficulté de la coexistence entre juifs et Arabes et ambitionnent désormais de créer dans les plus brefs délais un État juif souverain et libéré de la tutelle anglaise. La montée en Europe du nazisme et de son antisémitisme criminel servent leur projet en accélérant l'émigration vers la Terre promise.
Amine el Husseini ne reste pas de son côté inactif. Il multiplie les attentats contre les juifs et les Anglais, ce qui l'oblige à se réfugier à Beyrouth.
Quand éclate la Seconde Guerre mondiale, il prend langue avec les représentants du IIIe Reich et de l'Italie mussolinienne. Il supervise la formation d'une Légion arabe destinée à combattre aux côtés de la Wehrmacht et qui en viendra à compter environ huit cents hommes. À force d'insistance, le grand mufti obtient une entrevue le 28 novembre 1941 avec le Führer pour discuter du soutien des Arabes à la cause nazie !
Après la chute du nazisme, il ne participera plus que de loin à la montée du nationalisme panarabe porté par Nasser et au combat contre Israël.
Troisième gâchis : l'enfermement des Arabes de Palestine
Sortis avec les honneurs de la Seconde Guerre mondiale, les Britanniques ne savent trop comment se dépêtrer du bourbier palestinien. Pour ne pas envenimer leurs relations avec le monde arabe, ils s'opposent à l'arrivée de nouveaux immigrants.
En conséquence de quoi, les mouvements sionistes prennent les armes : le 22 juillet 1946, un attentat fait près d'une centaine de morts dans l'hôtel du Roi David (Jérusalem), qui sert de quartier général britannique. Au demeurant, les rescapés de la Shoah affluent en dépit de tout dans la « Palestine mandataire ». L'opinion mondiale s'émeut de ce qu'à l'été 1947, les Britanniques renvoient vers l'Allemagne les quatre mille passagers de l'Exodus 47 qui avaient tenté de débarquer à Haïfa.
Londres choisit de se désengager au plus vite du bourbier palestinien et confie le dossier à l'ONU. L'Organisation des Nations Unies vote le 29 novembre 1947 vote le partage de la Palestine (entre Jourdain et Méditerranée) entre deux États : l'État d'Israël, réduit au littoral et au désert du Néguev ; l'État palestinien avec deux territoires séparés par le Néguev, la bande de Gaza et la Cisjordanie (Judée-Samarie) ; le secteur de Jérusalem et Bethléem serait quant à lui placé sous administration internationale.
Le mandat anglais prend fin le 14 mai 1948 et le même jour, conformément au plan de partage onusien, le président Chaïm Weizmann proclame l'indépendance de l'État d'Israël. Celui-ci est fondé sur la « loi du Retour » qui donne à tout juif du monde entier le droit de s'établir dans le pays.
Les Arabes ne supportent pas cette atteinte à leur sol. Les plus modérés prônent un État laïc unifié (une exception au Moyen-Orient) qui excluerait la « loi du Retour ». Les extrémistes prônent le rejet pur et simple des Juifs. Pas question pour les uns et les autres d'un État palestinien !
C'est ainsi que toutes les armées des pays limitrophes, tout juste sortis de la tutelle occidentale (Égypte, Syrie, Transjordanie, Irak et Liban), se ruent sur la Palestine avec l'objectif de tuer ou rejeter à la mer les colons sionistes. Les envahisseurs appellent les habitants arabes à fuir pour ne pas entraver leur progression... Dans le camp israélien, des groupes extrémistes poussent également les civils arabes à partir en les terrorisant par quelques opérations ciblées comme à Deir Yassin.
Les Israéliens, motivés et préparés de longue date à la guerre, l'emportent néanmoins sur ces armées novices de bric et de broc. Ils occupent même la Judée-Samarie et Jérusalem-Ouest. Les pays arabes mèneront encore plusieurs guerres en 1956, 1967 et 1973 avant d'en venir à des négociations et une reconnaissance formelle de l'État d'Israël.
En attendant, en mai 1948, six cent mille Arabes ont fui leur domicile avec l'espoir de le retrouver une fois les Israéliens chassés... Ce drame est qualifié par les Arabes de Nakba (« catastrophe » en arabe). Il est commémoré le 15 mai, jour anniversaire de la création de l'État hébreu, en 1948.
Les réfugiés arabes ont été immédiatement cantonnés par l'ONU dans des camps limitrophes, au Liban, à Gaza, en Syrie et en Transjordanie. Et par une singulière exception, il leur a été interdit de refaire leur vie dans un autre pays comme toutes les autres populations chassées de leurs foyers par la guerre au cours du dernier siècle et jusqu'à ces dernières années dans la plus totale indifférence des démocrates : Grecs d'Asie mineure (1922), Allemands de Silésie (1944), hindous et musulmans du Pendjab et du Bengale (1947), Pieds-noirs d'Algérie (1962), Rohingyas de Birmanie (2015), Arméniens du Haut-Karabagh (2023), etc.
Un organisme, l'UNRWA, a été fondé pour venir en aide aux réfugiés de Palestine et les prendre en charge ad vitam aeternam ainsi que leurs descendants ! Aujourd'hui au nombre de plusieurs millions, dispersés entre les territoires palestiniens et les États limitrophes, les descendants des réfugiés de 1948 (et 1967) vivent dans le dénuement et le ressentiment. Ils cultivent l'espoir d'un hypothétique « retour » dans une terre où rien ne subsiste du temps de leurs aïeux et qui leur est devenue totalement étrangère depuis plusieurs générations. Leur présence massive dans les camps frontaliers d'Israël rend la solution des deux États plus problématique que jamais.
Demandons-nous ce qui serait advenu si les émirats pétroliers et l'Europe avaient accepté en 1948 d'accueillir les réfugiés palestiniens volontaires. Moins nombreux que le total des migrants entrés en Grande-Bretagne ou en France dans la seule année 2023, ils eussent pu se fondre sans mal dans les pays d'accueil et leurs descendants jouiraient aujourd'hui de conditions de vie agréables tout en ayant la faculté d'aider leurs anciens compatriotes demeurés dans la « Palestine mandataire ». Le partage de celle-ci entre deux États en eut été grandement facilitée...
Naissance d'une nation
Dans les années 1960, cependant que s'évanouirent les rêves panarabes nourris notamment par Nasser, les Palestiniens en vinrent à se prendre en main. C'est ainsi que le 28 mai 1964, à Jérusalem-Est, plusieurs mouvements de résistance se réunissent au sein de l'OLP (Organisation de Libération de Palestine). Cet acte signe la naissance de l'identité palestinienne. C'est désormais en leur nom propre et non plus en celui des Arabes que les Arabes de Palestine choisissent de combattre Israël.
En 1969, le charismatique Yasser Arafat prend la tête de l'OLP et oriente celui-ci vers le terrorisme. En 1982, les États limitrophes d'Israël n'ayant nulle envie de subir les foudres d'Israël, ils obligent l'organisation à se replier à Tunis.
Le 15 août 1988, à Alger, Yasser Arafat revient sur le devant de la scène en officialisant la création de l'État palestinien, création très symbolique s'il en est. Dans les jours qui suivent, la majorité des membres de l'ONU reconnaissent le nouvel État, une reconnaissance tout aussi fictive.
Pour l'État hébreu, la proclamation d'Arafat dépasse le symbole : elle signifie en filigrane la reconnaissance par les Palestiniens de l'État d'Israël, ce qui n'est pas une mince chose ! C'est la voie ouverte à des négociations directes entre les frères ennemis qui vont aboutir aux spectaculaires accords d'Oslo. Ils sont signés... à Washington le 13 septembre 1993 par l'Israélien Shimon Pérès et le Palestinien Mahmoud Abbas, en présence d'Yitzhak Rabin, Premier ministre israélien, de Yasser Arafat, président de l'OLP (Organisation de Libération de la Palestine) et du président américain Bill Clinton. Ces accords ont confié l'administration des territoires palestiniens à une Autorité palestinienne établie à Hébron (Cisjordanie).
Mais, dirigée par un Mahmoud Abbas vieillissant, cette Autorité palestinienne a bénéficié de beaucoup de dons des émirats pétroliers et de l'Union européenne. Cet argent « gratuit » a nourri une corruption à grande échelle et ruiné les efforts de modernisation de la société palestinienne...
Double faillite
La suite relève de l'actualité tragique :
• Dans le camp israélien, la droite religieuse manifeste bruyamment contre les accords d'Oslo et un jeune illuminé en vient à assassiner le Premier ministre Yitzhak Rabin le 4 novembre 1995. Benyamin Netanyahou, président du parti ultra-conservateur Likoud, excite les peurs de la population et accède à la fonction de Premier ministre du 18 juin 1996 au 6 juillet 1999.
• Dans le camp palestinien, en réaction à l'acte fondateur d'Arafat, les Frères musulmans ont formé le Hamas, un mouvement islamiste terroriste soutenu par l'Iran et ce mouvement, bénéficiant du discrédit de l'Autorité palestinienne, remporte les élections de 2011 dans la bande de Gaza.
Benyamin Netanyahou revient au pouvoir le 31 mars 2009 grâce à la proportionnelle intégrale qui permet aux micro-partis religieux de jouer les faiseurs de rois. Il n'aura de cesse dès lors de briser les accords d'Oslo et la démocratie israélienne en encourageant la colonisation juive de la Cisjordanie jusqu'à rendre infaisable le partage de l'ancienne « Palestine mandataire » entre deux États, l'un juif, l'autre palestinien. Pour donner du crédit à sa politique, il concourt en sous-main au financement du Hamas gazaoui et humilie les gens du Fatah, plus accommodants... Jusqu'à la tragédie du 7 octobre 2023.
Dans les deux camps, la force a désormais pris le pas sur la négociation. Avec quelles perspectives ?... Si même les Palestiniens arrivaient à « libérer » d'une manière ou d'une autre leur territoire, qu'en adviendrait-il ? Selon toute probabilité, il deviendrait un État similaire à tous les autres États de la région, avec la surpopulation en prime. Et comme ailleurs, ses habitants ne rêveraient plus que d'émigrer en Europe ou mieux, aux États-Unis. Tout ça pour ça.
Vos réactions à cet article
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Arnaud (25-09-2024 18:02:13)
Il est d'autant plus difficile d'être exhaustif dans un article synthétique sur le conflit israélo-palestinien que l'on se borne à ressasser les poncifs de la mythologie sioniste, en ne disant pas... Lire la suite
Christian (01-09-2024 11:14:38)
L’armée israélienne a annoncé ce dimanche avoir retrouvé les corps de six otages dans un tunnel situé dans la zone de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Selon le porte-parole de l'armée, ... Lire la suite
Christian (06-06-2024 18:28:08)
Reste à comprendre pourquoi les étudiants occidentaux (américains et français, en particulier) se mobilisent davantage pour les Palestiniens que pour les Ukrainiens, les Arméniens ou les Ouïghou... Lire la suite
André (01-06-2024 19:47:12)
Belle analyse, mais qui pour moi en certain points apparaît clairement orientée. Je n’ai pas lu les ouvrages cités par certains commentaires, mais je retiens surtout votre apparté disant en quel... Lire la suite
Christian (01-06-2024 07:00:48)
Le 29 novembre 1947, une "résolution" votée par l'Assemblée générale de l'ONU demande expressément "que le Conseil de sécurité prenne les mesures nécessaires prévues dans le plan pour sa mis... Lire la suite
Jonas (31-05-2024 19:44:42)
Une liste non exhaustive des guerres et conflits entre pays arabo-musulmans et musulmans non arabes. -En 1966 , Indonésie , massacre des communistes par l'armée Indonésienne, entre 800 000 a 1 0... Lire la suite
Jonas (31-05-2024 19:12:49)
Les pays Arabes ont trahi les palestiniens plusieurs fois , je ne citerai que deux faits saillants qui montrent a l'évidence la duperie de ces pays soi-disant frères. 1)Lors de la- RESOLUTION... Lire la suite
Louchard (30-05-2024 19:30:13)
Merveilleuse synthèse, comme d'habitude. Maintenant c'est le moment d'agir, après ce sera trop tard. Admettons que Israéliens se comporte en colonisateur, facile à démontrer. En tout cas, c'es... Lire la suite
Aiglon13 (30-05-2024 10:51:07)
Le 29 novembre 1947 il n'y a pas de vote de "partage" mais la résolution 181 est une "recommandation" ce qui et une différence de taille ! Par ailleurs la Commission qui compte 29 membres ne compte ... Lire la suite
Raphaël SCHOEMANN (30-05-2024 09:57:37)
Quels lendemains envisagent les Palestiniens en cas de succès de leur cause – c’est-à-dire l’extermination d’Israël ? Zouheir Mohsen, leader de la Saïka, composante pro syrienne de l'OLP,... Lire la suite
Pat_1989 (29-05-2024 20:27:37)
Merci pour cette bonne synthèse historique. C’est toujours un plaisir de vous lire. Une petite remarque, modeste et constructive : la formulation de la première phrase de l’avant dernier paragr... Lire la suite
Pnyx 42 (29-05-2024 19:33:36)
Il n’est jamais inutile comme vous le proposez de faire un grand tour historique pour situer ce qui des conflits du passé se perpétue : il y a là en effet une lourde responsabilité de l’histo... Lire la suite
Bernard BELPAIRE (29-05-2024 18:35:23)
Très bonne synthèse historique.
Liova (29-05-2024 18:15:45)
Très bon résumé historique. Et maintenant, comment sortir du bourbier? Du boulot pour les diplomates - quand les opinions publiques internationales seront apaisées. Il y a encore du pain sur la pl... Lire la suite