2 juillet 2023. La France est affectée par des émeutes urbaines depuis une interpellation mortelle à Nanterre le 27 juin. Cette nouvelle secousse politique illustre la faillite de la « société ouverte » qui place l'individu au-dessus de l'État démocratique. La dégénérescence de celui-ci est perceptible avec L'Affaire du Siècle qui demandait le 14 juin 2023 à des juges de se substituer aux élus du peuple en matière de politique écologique...
À Lausanne, siège du CIO (Comité International Olympique), on doit commencer à se poser des questions sur les Jeux Olympiques qui ouvriront dans un an au cœur des quartiers en rébellion de la banlieue nord de Paris. À Genève, on pratique l’humour involontaire (ou l'aveuglement volontaire). La porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme a demandé à la France de « s’attaquer sérieusement aux profonds problèmes de racisme et de discrimination raciale parmi les forces de l'ordre ! » Mais sur quoi fonde-t-elle son jugement pour attribuer les violences de cet été à un supposé racisme de la police ? La France n’est pas l’Arabie séoudite, le Soudan ou les États-Unis.
Ces violences viennent après les Gilets jaunes, les émeutes de Sainte-Soline et les manifestations contre la loi sur la retraite, soldées par l'humiliante annulation de la visite de Charles III, sans parler de l’affaire Benalla et du fiasco du Stade de France, il y a un an. Elles se singularisent par leur absence totale de revendication politique (note).
Mises bout à bout, ces différentes affaires dénotent un État en crise et, plus gravement, une démocratie moribonde. Faut-il s'en étonner dès lors que la politique se réduit à des manipulations comptables ?
La faillite du « quoi qu'il en coûte »
Depuis l'avènement de l'Union européenne, il y a trente ans exactement (1er janvier 1993), nos dirigeants s'évertuent à nier les identités nationales ainsi que les traditions, l'Histoire et les moeurs propres à chaque groupe humain. Ils ramènent tous les problèmes à un « manque de moyens » et croient les résoudre avec de l’argent, « quoi qu’il en coûte ».
C'est ainsi que le gouvernement français, plus qu'aucun autre, distribue généreusement la manne fiscale sous forme d’aides en tous genres : exonérations fiscales, prestations sociales, ristournes sur le prix des carburants, chèque-culture, etc. Rien ne freine l’imagination des cabinets ministériels. La classe politique n’est pas oubliée. Quelques centaines de « hautes Autorités indépendantes » et de missions en tous genres sont apparues dans les dernières années, aussi inutiles les unes que les autres. Les milieux d’affaires restent les mieux servis en subventions, aides et exonérations fiscales. Il s’ensuit l’émergence d’un capitalisme de rente qui ne tire plus ses bénéfices de sa capacité d’innovation mais de son habileté à collecter les aides et les marchés d’État. Le cas le plus évident est celui des affairistes qui ne font rien d’autre que d’importer des éoliennes et les exploiter en s’assurant une rente à vie plus confortable que n’aurait pu en rêver le plus inventif des ingénieurs. Avec cela, pour contenir les colères populaires et les classes dangereuses, le gouvernement et l'Union européenne financent à tout va de multiples associations qui assurent là aussi à quelques opportunistes et beaucoup de meneurs de quartier une rente à vie confortable.
En retour, le gouvernement n'a de cesse d’accroître les prélèvements et de racornir la solidarité nationale au nom des impératifs comptables, du désendettement et de l’urgente nécessité de « ne pas laisser le fardeau de la dette à nos enfants ». Dernier exemple en date : une nouvelle limitation des remboursements de soins dentaires.
Cette politique inepte est à l’exact opposé de tout ce qui a fait la grandeur et l’exception de la civilisation européenne : pendant mille ans, nos aïeux ont pu donner le meilleur d’eux-mêmes en conjuguant vaille que vaille l’autorité de la loi et la confiance. Garantie par l’État national, la loi était stable, fondée sur le droit coutumier, et non pas sujette aux lubies de quelques idéologues de salon ou aux humeurs des juges européens. « Il est quelquefois nécessaire de changer certaines lois. Mais le cas est rare ; et lorsqu’il arrive, il n’y faut toucher que d’une main tremblante », avait écrit Montesquieu. J’aime à rappeler aussi que dans les villes du Moyen Âge, les artisans avaient l’obligation de travailler fenêtres ouvertes pour montrer qu’ils ne trichaient pas. L’expression « travail au noir » nous vient de ceux qui enfreignaient cette obligation.
C’est de cette « société de confiance » que nos écoles, nos banlieues et nos entrepreneurs ont avant tout besoin et non de nouvelles aides publiques. Mais à qui la faute si elle s’est évanouie dans les fumigènes de Nanterre et de Sainte-Soline ?
Les impasses de la « société ouverte »
Faisons un bref retour en arrière. Forts de l’énergie et de la foi puisées dans la guerre et la Résistance, les Français qui avaient vingt ans ou plus en 1945 ont pu reconstruire leur pays. Mieux que cela, ils l’ont modernisé à tout va et lui ont rendu son rang, à l’avant-scène mondiale. Parmi eux figurent des capitaines d’industrie tels Bouygues, Mantelet, Lagardère, Riboud, Trigano, etc. La génération suivante, celle des baby-boomers, a cru que l’avenir lui était acquis.
Une fois soldés les arriérés du passé et la colonisation, ce fut Mai 68 et l’avènement de l’individu-roi devant lequel devaient s’effacer l’État, la nation et le collectif.
Ce fut enfin l’avènement de la « société ouverte » qu’appelaient de leurs vœux le philosophe Karl Popper et les économistes ultralibéraux de la société du Mont-Pèlerin, une société « qui n'était plus soudée par des buts communs, mais seulement par l'obéissance aux mêmes règles abstraites » (Friedrich Hayek). C’est la définition même de l’Union européenne instaurée en 1993 en lieu et place de l’Europe du traité de Rome de 1957.
Cette « société ouverte » arrive à bout de course, défaite par ses contradictions internes. L’Union a supprimé les « restrictions aux échanges internationaux et aux investissements étrangers directs » (traité de Lisbonne) tout en multipliant les normes et les réglementations à un degré inconnu à ce jour, même en Union soviétique, cela dans la plus totale incohérence. L’industrie automobile est sommée de se convertir sans délai à l’électricité par souci écologique cependant que la Commission subventionne les cultures irriguées d’avocats dans le désert andalou et conclut un traité avec le Brésil pour approvisionner ses fermes géantes en soja transgénique. Les libertés individuelles s’entravent les unes les autres. L’immigration libre et sans frontières conduit à la formation de communautés claniques en rupture de ban cependant que, dans les beaux quartiers, des « trans » s’en prennent à des « néo-féministes » qui n’acceptent pas de partager avec eux les vestiaires et les podiums. Last but not least, ces libertés sans limites offertes aux individus ouvrent des marchés inattendus : commerce de fœtus, suicide assisté, changement de sexe, trafics de main-d’œuvre, pornographie, etc. La force du capitalisme financier, après tout, n’est-elle pas de tirer profit de tout, même de l’innommable ?
Nous redécouvrons l’époque de Balzac et de Louis-Philippe, avec le retour des rentiers en quête de placements stables, avec aussi le retour du personnel de maison, livreurs, hommes de ménage et autres « services à la personne ». On s’apitoyait naguère sur cette époque lointaine où des porteurs d’eau auvergnats servaient les maisons bourgeoises. Nous y revoici avec les livreurs africains grimpant quatre à quatre les escaliers des immeubles haussmanniens avec packs d’eau et autres frivolités.
Le président Macron encaisse année après année les émeutes urbaines, les manifestations de masse et les coups de sang des déshérités de tous ordres. Chaque fois que nécessaire, en Seine-Saint-Denis comme à Marseille après les manifestations autour de la loi sur les retraites, il apaise le jeu et, planté au-dessus d’électeurs impavides, il aligne des phrases convenues et apaisantes en bon professionnel du théâtre. Et bien sûr ne manque pas d'annoncer le déblocage de nouvelles aides.
La négation de la démocratie
Élection après élection, depuis vingt ans, la montée de l’abstention et la progression des extrêmes confirment le désenchantement des citoyens. Il est vrai que les révisions constitutionnelles des deux dernières décennies et la pression des instances européennes ont réduit à rien le rôle du Parlement. Dernier exemple en date : ce 29 juin, l’Assemblée nationale a voté une loi qui exige un accord parental pour l’inscription d’un enfant de moins de quinze ans sur les réseaux sociaux. Pourquoi pas ? Hé bien, cette loi, pour entrer en vigueur, devra encore obtenir l’agrément de la Commission de Bruxelles ! Autant donc laisser à celle-ci (et aux lobbies qui la conseillent) le soin d’écrire nos lois.
Faut-il s’en étonner ? Cette société-là n’enthousiasme pas la jeunesse. La jeunesse française ne rêve plus. Elle se détourne même de l’amour si l’on en croit une enquête publiée par le magazine Le Point. À quoi pensent donc les militantes et les militants de Sainte-Soline, le soir, autour des feux de camp ? Comment enchantent-ils leurs nuits ? Nous rejouent-ils Tristan et Yseult ? Ou bien débattent-ils de leur avenir « non-genré » sur un tweet de Sandrine Rousseau ? Loin de là, dans les écoles de commerce, des jeunes gens se préparent un avenir clinquant avec l’espoir égoïste d’échapper aux réalités environnantes. Et dans les campagnes, sourdes au tohu-bohu médiatique, une autre jeunesse tente de préserver son bien-être, entre le travail et la famille ; barbecue avec les amis et dimanche à la plage...
La protection de l’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique sont les dernières causes susceptibles de mobiliser la jeunesse. De fait, nombreux sont les lycéens français qui ont suivi Nicolas Hulot puis Greta Thunberg. Que reste-t-il aujourd’hui de cette écologie militante ? Une agitation vaine illustrée par Les Soulèvements de la Terre et L’Affaire du Siècle.
Les ONG qui mènent depuis 2018 la campagne L’Affaire du Siècle (deux millions de signatures) s'en tiennent à une vision complotiste et strictement francocentrée des enjeux écologiques. Frappées du même syndrome comptable que la classe politique, elles poursuivent l’État français en justice pour inaction face au changement climatique et il s’est trouvé des juges administratifs pour agréer leur demande ! Le 14 juin 2023, elles ont même demandé au Tribunal administratif de Paris de condamner l’État à un milliard de pénalités en raison du retard accumulé.
On ne saurait mieux exprimer la faillite ou la mort de la démocratie (d’après un mot grec qui signifie : « le pouvoir émane de l’ensemble des citoyens »).
En effet, les militants de L’Affaire du Siècle ainsi que les juges, tous citoyens et électeurs français, oublient qu’ils sont partie intégrante de cet État qu’ils prétendent condamner. Cet État n’est pas un être abstrait assis sur une cagnotte mais c’est le bras exécutif du Peuple souverain et les seules ressources dont il dispose sont les impôts et taxes que ledit Peuple consent à verser pour le bien commun.
Dans une démocratie normale, le montant et la répartition des impôts et taxes ainsi que leur affectation sont déterminées par les représentants du Peuple souverain, à savoir les parlementaires, députés et sénateurs, et personne d’autre. Ces parlementaires ne se contentent pas de faire les lois. Ils veillent aussi à ce qu’elles soient correctement exécutées par le gouvernement et, si celui-ci se montre inefficient, les parlementaires peuvent le congédier.
Maintenant, l’unanimité n’étant jamais acquise, il est inévitable que les citoyens soient mécontents de certaines lois et de leur exécution. C’est le cas avec les militants écologistes qui voudraient que la lutte contre le réchauffement climatique aille plus vite et plus fort. Or, il est stupéfiant de constater que les ONG de L’Affaire du Siècle n’ont elles-mêmes aucune idée des mesures concrètes qui pourraient être prises. Elles reprennent tel quel le « Pacte vert » de la Commission européenne, qui vise à électrifier en accéléré la construction automobile, rénover les logements, etc.
En France, ce programme de « transition énergétique » se traduit par 66 milliards d’euros de dépenses publiques par an… sans garantie de résultat. Cela revient à prélever environ quatre mille euros sur le revenu disponible annuel d’un ménage moyen. Pourquoi pas si c’est nécessaire et surtout efficace ? Mais est-ce aux militants et aux juges d’imposer ce sacrifice à l’ensemble des Français ? N’est-ce pas plutôt au Parlement d’en débattre cartes sur table ?
Voudrait-on tuer la démocratie que les belles âmes mobilisées par L’Affaire du Siècle ne s’y prendraient pas autrement ?
Notons une formule désopilante relevée dans le communiqué de L’Affaire du Siècle : « Les prochaines années seront cruciales, et il est temps que la France soit à la hauteur ».
Correction : la France est l’un des meilleurs élèves de la classe européenne en matière d’émissions de gaz à effet de serre (4,46 tonnes par habitant en 2019 contre 7,91 pour l’Allemagne) ; ses performances sont liées en particulier au choix du nucléaire mais elles sont menacées par la collusion des industriels allemands et de la gauche radicale écologiste, lesquels n’ont de cesse de combattre la filière française et son avantage tarifaire. Plutôt que le nucléaire avec moins de gaz à effet de serre, ils préfèrent à tout prendre le gaz russe, le GNL américain, la tourbe et le charbon.
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Michel Piguet (28-08-2023 19:23:08)
Il y a beaucoup de bonnes remarques, mais il ne faut pas oublier qu'en France, De Gaule a voulu une monarchie élue qu'il a appelé 5ème république. C'est vrai que l'UE a viré trop fort vers la finance au détriment du fédéralisme. Si on accepte de faire partie d'un ensemble, l'UE, on doit en primeur respecter les lois de l'UE et nationalement elles doivent être compatibles avec celles de l'UE. Je sais qu'un état centralisateur à outrance comme la France a de la peine à sortir de l'esprit jacobin pour entrevoir l'esprit fédéral.
Si l'esprit jacobin pouvait se concevoir jusqu'à la fin de la guerre, les facilités de transport etc. font que cela devient vite aberrant. La culture unique française, base du jacobisme, a de la peine à accepter une forme de fédéralisme avec des cultures, des langues, des religions diverses. Mais il faut vivre avec son temps ou être déclassé.
Doc7438 (11-08-2023 11:14:59)
Nous "boomers" avons eu la chance de connaitre une vie sans guerre sur notre sol depuis 1950 environ. Une vie de confort, de progrès et de prospérité : ça ne pousse pas à l'effort, à la vigilance mais plutôt au laisser aller (cool), au relativisme, à la jouissance. La vie devient "facile" : encore des raisons de se battre pour elle???
François L (11-08-2023 09:53:25)
Excellent article. Une synthèse qui résume parfaitement l'état 'désastreux' de la France.
Merci à son auteur.
Gemo10 (25-07-2023 21:36:30)
De Gaulle l'avait bien pressenti, il y a 60 ans. Dans une Europe dite intégrée, il faudrait bien un fédérateur et faute d'en trouver un en Europe faisant l'unanimité, il viendrait du dehors ( Les USA) et on ne ferait plus de politique du tout...Nous y sommes.
C'est à Bruxelles que se décide notre politique économique et à Washington notre politique étrangère via l'OTAN. Une autre Europe était pourtant possible...
J. Le Bouille (07-07-2023 09:05:54)
Cette idéalisation-glorification du passé national me parait tellement déraisonnable que j'en reste ébahi ! Tout n'est pas faux dans ce qui est écrit mais quand même lire :"..pendant mille ans, nos aïeux ont pu donner le meilleur d’eux-mêmes en conjuguant vaille que vaille l’autorité de la loi et la confiance. Garantie par l’État national, la loi était stable, fondée sur le droit coutumier, et non pas sujette aux lubies de quelques idéologues de salon ou aux humeurs des juges européens. " Quand même : les guerres de religion, la terreur , c'est donner le melleur de soi-même ; et l'Etat national il s'est construit sur l'anéantissement des particularités de certaines régions, non ? N'instrumentalisons pas le passé pour justifier nos positions d'aujourd'hui ! Du calme !
Jacques Groleau (03-07-2023 17:59:57)
Merci pour cette analyse que je trouve, personnellement, tristement pertinente.
Je pense, que dis-je, j'ose espérer, que notre "vivre ensemble" survivra à ces "péripéties" (quel euphémisme !).
Je "mets cependant un bémol" sur les noms des "grands hommes" cités comme "reconstructeurs" de la France après 1945 : ils ont aussi "trop bien profité" de ladite reconstruction, avec des moyens "limite incorrect" tels que le SAC de M De Gaulle, et autres "barbouzeries", qui ont contribué à faire arriver au pouvoir nos gouvernants.
osmane (03-07-2023 08:54:55)
excellent commentaire qui s'imposait auregard des circonstances.
Philippe1961 (03-07-2023 07:38:31)
De tout temps, l’être humain, voyant avec le temps sa fin approcher, a eu la tentation de la rendre plus supportable en imaginant que son siècle disparaitrait avec lui.
C’est un des désagréments de l’âge, que je n’ai pas encore atteint.
Je suis bien sûr que notre société faite de liberté, de droits et aussi de devoirs perdura, et que les autres modèles autocratiques disparaitront au fur et à mesure de l’évolution de leur peuple.
Apres avoir habiter dans de nombreux pays lointain, je peux vous assurer que nous avons bien en Europe en tout cas, une société solide malgré ses travers.
Bien sûr, il nous faut faire preuve de courage face aux tentatives les plus diverses de nous déstabiliser. Les évènements actuels n’en sont simplement qu’une de plus.
Le défaitisme et l’affliction sont justement les buts de ces déstabilisations.
Courage Messieurs, ils vous restent encore quelques belles années à vivre.
De toute évidence, l'auteur de cet éditorial, à la limite de son statut d'historien, instille de la Politique, est-il sincère ou provocateur ?
En tout cas, cela permet le débat, et à la parole de se libérer.
Jonas (03-07-2023 07:26:28)
Depuis que sévissent dans les pays démocratiques des Organisations où ONG de toutes sortes , traitant de tout , voulant se substituer aux responsables politiques sans avoir aucun compte à donner. Ces Organisations , Associations donnent une image repoussante de la démocratie . A cause de leur travail de sape , les pays démocratiques diminuent de plus en plus par le monde. Laissant la place soit a des régimes autoritaires soit a des régimes dictatoriaux.
Ces Organisations et ces ONG , qui bénéficient de subventions et de libertés , se trouveront bientôt seules face a face à la Chine, la Turquie, l'Iran, Russie , Corée du Nord , pays arabo-musulmans et Africains.etc. où ils seront éliminés sans laisser de traces.
Quant à l'Affaire du siècle ( OXFAM) celle-ci devrait d'abord s'occuper , des pays les plus pollueurs et ceux des pays dont les habitants polluent le plus , par le monde avant avant de se polariser sur la France ( 4,5 tonnes de Co2)
Pour l'affaire de Nanterre , je suis surpris , qu'un tel drame , car c'est un drame , aussi bien pour la famille du jeune homme que pour celle policier. ait soulevé autant d'indignation , Alors qu'il ne se passe pas de semaines , sans que des jeunes dealers des cités règlent leurs comptes a coups de kalash , sans soulever la moindre indignation, protestation ni manifestation. Depuis le début de l'année 2023 , plus de vingt voyous ont été éliminés par d'autres , dans le silence complet de Mélenchon et sa clique. Tous les morts ne se valent pas.
Christian (03-07-2023 06:34:44)
Il est de bon ton, et parfois à juste titre, de critiquer le "gouvernement des juges". Mais ce sont bien les hommes politiques qui l'ont voulu puisque, sauf erreur, c'est la loi du 8 février 1995 qui a autorisé le juge à adresser des "injonctions" aux autorités administratives. On peut d'ailleurs noter que cette loi a été votée au cours de la deuxième cohabitation (1993/1995), sous la présidence de François Mitterrand et sous le gouvernement d'Edouard Balladur, mais sans que les citoyens aient été consultés à ce sujet, évidemment...
Quant à ceux qui disent que c'est le gouvernement, voire Emmanuel Macron lui-même, qui ont été condamnés pour "inaction écologique" (les journalistes par ignorance ou par facilité, les militants écologistes par démagogie), ils oublient que celui qui a été condamné, c'est l'Etat, autrement dit nous tous, et que les amendes éventuelles seront payées par nos impôts...
Larick (03-07-2023 04:19:55)
La France ne représente rien dans les émissions de GES mondiales. C'est pourtant chez nous que les gogos climatiques sont les plus radicaux. Accessoirement encouragés par de grands financeurs étrangers.
La France est désormais la catin du monde. Tout est à vendre, même nos combats.
ALAIN (02-07-2023 20:36:46)
Monsieur, auriez-vous l'obligeance de me confirmer que vous êtes bien l'auteur de ce surprenant manifeste politique, sur lequel, comme tel, je ne veux rien dire, sauf qu'il est par nature parfaitement étranger aux motifs pour lesquels je me suis abonné à herodote.net : j'étais et demeure en recherche passionnée d'articles procédant d'une historiographie rigoureuse, soucieuse d'objectivité par dessus tout, sachant bien que leurs auteurs, comme tout un chacun, ont inévitablement des convictions personnelles, philosophiques et politiques, mais observant qu'ils savent sans faute les mettre à distance, pour que celles-ci ne polluent pas leur métier d'historien. Comme, dans cette "société ouverte" qu'est la France infectée de "dégénérescence", pour reprendre, dans la limite de ces guillemets, vos propres mots, ou, pour l'exprimer dans les termes neutres que j'attendrais plutôt d'un historien, dans la société française contemporaine, il est constant que des individus qui, à tort ou à raison, ne se considèrent pas comme étant "placés au-dessus de l'Etat démocratique" ont été pourtant indignés en apprenant la mort d'un mineur de 17 ans, tué pour un refus d'obtempérer par l'un des policiers interpellateurs, celui-ci ayant ultérieurement mis en examen du chef d'homicide volontaire. Rappelons que ce policier, contre lequel il existe des indices graves ou concordants, qu'il a pu commettre ce crime est et restera présumé innocent jusqu'à ce qu'il en soit statué. Mais, pas plus innocent présumé - peut-être me l'accorderez-vous et en tout cas, croyez, moi sur parole, c'est le droit - que ne le restera - éternellement - la victime, à l'égard de laquelle l'action publique s'est trouvée brutalement et définitivement éteinte. Ces individus trop sensibles partagent l'émotion exprimée par le président de la République et le ministre de l'Intérieur et s'associent aux condoléances attristées que ceux-ci ont exprimées à l'intention de la malheureuse mère de cet enfant. Pourtant, ces individus, ou, en tout cas, ceux que j'évoque et auxquels, vous l'avez compris, condamnent aussi fermement que les plus hautes autorités de la France "pas à la hauteur" et, en raison du quoi-qu'il-en-coûte, en "faillite" les "émeutes urbaines" (pour reprendre votre formule, mais ni ces individus que j'évoque, ni les autorités constitutionnelles ne se revendiquent pas, pour leur part, à ma connaissance, de la qualité d'historien) dès lors que, s'écartant de la réaction sociale compréhensible d'une large partie du corps social et pas seulement de la jeunesse à la mort désastreuse d'un mineur ( ne pouvant, sans indécence, s'interpréter d'une façon univoque comme une "nouvelle secousse politique [illustrant] la faillite de "la société ouverte"), ces comportements collectifs de quelques milliers de personnes, prenant pour prétexte la mort tragique de ce mineur, ont pris des formes pénalement répréhensibles et, sans réserve, moralement condamnables. Si je me permets ainsi de vous interpeller, je l'espère d'une façon qui n'est pas "mortelle" - toujours vos propres mots -, c'est que ce texte est si délibérément violent, voire provocateur que je me prends à douter que vous en fussiez l'auteur. Après tout, peut-être est-il l'ouvrage complotiste d'un hacker - si le mot s'écrit ainsi - possiblement russe. Pourtant la lecture de vos écrits sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie ne donne pas à penser, si je vous ai bien lu, que vous condamneriez celle-ci aussi radicalement que la grande majorité des individus qui se croient informés de "la société ouverte", de telle sorte qu'un tel attentat contre votre blog, à le supposer avéré, serait un mauvais coup particulièrement injuste et d'ailleurs contreproductif et stupide... s'il était précisément le fait d'un partisan de M. Poutine, ou d'un agent secrètement stipendié par celui-ci. Ce qui me fait croire de plus fort à la possibilité d'une forgerie de hacker, c'est cette stupéfiante "Affaire du Siècle". Je vous assure que je n'ai jamais entendu parler de cette affaire, alors que, passionné d'information et malheureusement infortuné insomniaque, je suis abonné, outre votre blog, à plusieurs revues, comme Esprit et (horribile dictu !) à Mediapart, ainsi qu'à trois quotidiens dont les opinions sont réputées diverses, voire contraires, à savoir le Monde, le Figaro et Libération [ l'auteur de l'article sourira, se disant que cette pluralité apparente n'est que du "politiquement correct" trompeusement décliné sous des titres différents]. Accessoirement, il se fait, en outre, que, au-delà même de l'échéance de 64 ans qui a tant fait débat dans la "société ouverte", j'ai été l'un de ces juges auquel, à vous suivre, il aurait été demandé "de se substituer aux élus du peuple en matière de politique écologique". Or je n'ai jamais trouvé matière à soupçonner ce complot des "ONG" - lesquelles ? -, dont, à le tenir pour vrai, j'aurai été ainsi, à mon insu, l'idiot utile. Mais c'est, bien plutôt que mon passé professionnel, source, je le reconnais volontiers de conformisme, par l'obéissance à la loi - expression de la volonté du Peuple - qui était la première exigence de son exercice, l'esprit critique qu'a fini par m'insuffler la lecture ancienne et assidue des meilleurs historiens (au sens que j'ai initialement décrit) qui me fait craindre que cet article sur "la négation de la démocratie" serait une manipulation, quelle qu'en soit la source. Et, de celle-ci, en tout cas, je ne serai pas cette fois la dupe, puisque je vous prierai, à mon grand regret, au cas contraire, de bien vouloir me radier sans délai de la liste de vos abonnés. Vous en remerciant par avance,
Après voir lu que ce commentaire n'engage que moi (mais je n'en demande pas davantage) et en espérant que les fautes d'orthographe et de syntaxe qu'il pourrait contenir, - je vous sais gré de les tenir pourprovoquées par l'écriture et la relecture sur un écran étroit de ma trop longue réaction (mais, en même temps, c'est une requête qui intéresse mon abonnement ou sa cessation qui est en jeu) ne vous dissuaderont pas de la publier.
Herodote.net répond :
Monsieur, votre long commentaire montre combien vous avez été ému par la vidéo relative au drame de Nanterre. Qui ne le serait? Mais dans l'éditorial de ce jour, je me suis efforcé de prendre du recul par rapport à cette actualité et de l'analyser en historien. J'ai ainsi retenu l'image d'une société fracturée et d'une démocratie affaiblie, en mettant cela sur le fait que les revendications individuelles (faussement appelés "droits") prennent le pas sur l'intérêt général et le collectif.
Si L'Affaire du Siècle vous a échappé, vous en êtes tout excusé car il ne s'agit que d'une péripétie anecdotique. Mais elle est significative en ce qu'elle témoigne de l'affaiblissement de la démocratie représentative. Mais nous aurions aussi pu évoquer à titre d'exemple les "conventions citoyennes" qui sont un moyen de contourner les débats démocratiques au Parlement.
Claude (02-07-2023 17:57:50)
À votre approche historique et intellectuelle de la situation de la démocratie je voudrais rajouter le mépris des dirigeants politiques envers le peuple et ses représentants. Les dernières crises sociales on toutes reçu la même réponse. Circulez il n'y a rien à négocier nous les"élites"avons décidé de maintenir coûte que coûte et de défendre le fruit de la réflexion des comptables et groupes de pression du libéralisme économique. On est loin de la France des lumières. Aujourd'hui à mon avis trois dangers menacent l équilibre mondial :le libéralisme, l obscurantisme religieux et le nationalisme. Je ne suis qu un simple citoyen qui ose encore croire en un avenir meilleur pour peu qu on retrouve une ambition politique au service du plus grand nombre. Ça s appelle l intérêt général.
Gaby (02-07-2023 17:34:17)
La façon dont a été géré le phénomène du Covid est révélatrice de notre société et laissera des traces quel que soit le régime politique. Et peut-être encore plus dans nos démocraties où les valeurs souvent reprises dans les constitutions ont été mises à mal. « Liberté, Egalité, Fraternité »…. Et Santé ?
Santé ? MAIS, comment se fait-il que tous les gouvernants avec l’accord tacite des populations, certes encouragées (manipulées ?) par les médias, ont-ils pu ainsi accepter que les valeurs fondamentales de la république, dont ils devraient être les garants, passent ainsi au second plan, derrière la santé.
Comme le dit le philosophe Conte Sponville qui s’est insurgé contre les attaques à la liberté, la santé n’est pas une valeur mais un bien. Car un bien on peut l’envier, le désirer, ce qui n’est pas le cas d’une valeur qui s’applique d’office à tous et toutes.! Et, j'ajouterai, cela n’est pas inscrit au fronton de nos mairies. On a ainsi réussi le tour de force de faire adhérer la population à ce dicta non affiché et non partagé démocratiquement. Avec bien sûr la pression et la bénédiction du corps médical et l’omniprésence des journalistes qui ont ainsi alimenté leur temps d’antenne avec des experts de tout poil animant (sic) des débats redondants. La mort devient un accident et non une fin inéluctable. On doit vaincre la mort! Belle hystérie mondiale où seuls quelques pays ont pris le contrepied de cet élan liberticide comme la Suède.
Michel (02-07-2023 17:23:26)
Commentaires bien sévères sur "l’affaire du siècle" car comment essayer de faire prendre un virage à la transition énergétique si ce n’est par son financement ?
Sur le nucléaire français regardons quand même l’impasse financière et technologique avec l’approvisionnement- enrichissement d’uranium russo- africain sans oublier la surconsommation vertigineuse de l’eau " bien commun" ni l’accumulation des déchets nucléaires ultimes, ingérables à terme pour nos descendants…
Camomille (02-07-2023 16:57:04)
Entièrement d'accord !
Quels sont les coûts réels de ces investissements dans le nucléaire qui n'a jusqu'à présent pas demontre sa rentabilité et sa fiabilité ?
Le lobby des pétroliers et industriels de l'agriculture sont de toute évidence bien puissants !
Pierre Dunaud (02-07-2023 16:51:33)
Votre article m'a rendu triste quand on voit dans quel état se trouve notre pays.
Xuani (02-07-2023 16:50:09)
Bonjour Monsieur Larané, bonjour à tous,
Il y a peu le site "The Conversation" publiait un intéressant article de Steve Taylor intitulé "How the ancient Greeks kept ruthless narcissists from capturing their democracy – and what modern politics could learn from them". Il est toujours accessible sur le Net. Il y est question de représentation par de petits groupes de citoyens préalablement formés pour répondre à des questions relevant de domaines précis. J'ai eu personnellement l'occasion, il y a plus de 12 ans déjà, de participer à une expérience de ce type, ce qu'on appelle en Belgique un panel citoyen et cela m'a semblé plutôt concluant. Cela permettrait peut-être d'éviter la pathocratie qui est loin de ne toucher que la France...
yves Ettori (02-07-2023 16:44:10)
Si "l'Affaire du siècle" a prospéré, au grand dam de Monsieur Larané, ce n'est pas parce que la justice est tordue, mais bien parce que les élus , dans leur action sinon dans leur parole, se contrefichent du dérèglement climatique. Eh oui, il y a "urgence absolue"!
Herodote.net répond :
On peut reprocher aux élus de ne pas oser aborder frontalement les enjeux écologiques. Pour ne pas contrarier leurs électeurs, ils n'osent pas remettre en cause par exemple la détaxation du kérosène (le carburant des avions), ce qui est un scandale absolu. Mais c'est aux électeurs d'en tirer les conséquences, soit en démettant les députés, soit en proposant un référendum (RIC) avec un affichage clair de tout ce qu'il en coûte de lutter pour le climat. Ce n'est pas aux juges ni aux vedettes du shobiz de se substituer aux élus et au gouvernement.
titou (02-07-2023 16:28:49)
Un simple merci pour réaction !
Sincère
Et une inquiétude : pour aller a l'essentiel qui est en jeu, on nous reprochera d'abandonner la nuance mais il faudra tenir face à des militants qui n'en ont aucune (de quelque bord qu'ils soient)
Encore merci
Bruno Capellari (02-07-2023 16:14:59)
Article fourre-tout , défouloir,proche de C News et parfois du RN, la vie en noire. Beaucoup de Français se battent au quotidien pour faire fonctionner le pays et ses avantages sociaux, parfois même trop sociaux..beaucoup de Star Up inventent les Produits de demain.
C’est facile de critiquer quand on n’a pas de responsabilités et on a les politiques qu’on mérite. Que chacun prennent ses responsabilités et les assument
Faisons deux colonnes ce qui va pas bien et comment l’améliorer et ce qu’on garde .
Pratiquons une critique nuancée pour avancer. Ceux qui sont contre la démocratie et le libéralisme on les connaît : les Régimes Religieux pour asseoir leur pouvoir, les Marxistes, (on les a vu au pouvoir !) les Dictateurs et les Nationalistes ( cf certains pays autour de nous et dans le passé s) alors soyons prudents et ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain.
Herodote.net répond :
C'est une très bonne chose de comparer les bons et les mauvais côtés de la situation actuelle. Quand les indicateurs de bien-être fléchissent (mortalité infantile, espérance de vie, santé, fécondité), on peut y voir le signe que les mauvais côtés l'emportent sur les bons. C'est le moment de se demander ce qui ne va pas et peut-être est-il temps alors de remettre d'aplomb notre démocratie, étant entendu qu'elle reste "le pire des régimes à l'exception de tous les autres" (Churchill).
Bernard (02-07-2023 15:56:11)
L'effondrement de la France est aujourd'hui tellement multiforme et manifeste qu’il ne fait même plus débat. Les causes en sont connues pour tout observateur un tant soit peu objectif. Une classe politique parasite et impuissante surnage en surface du chaudron bouillonnant et fétide qu'est devenu une société qui en maints endroits n'est plus "française" que de nom. L’accroissement vertigineux de populations allogènes inassimilables, ruineuses et agressives créée des métastases dont nous constatons aujourd'hui les effets jusque dans les villages les plus reculés. Dette publique, désindustrialisation, invasion migratoire et ensauvagement, déculturation, bureaucratie, fiscalisme, atteintes aux libertés publiques fondamentales, corruption, etc. : la situation est devenue telle qu'on ne sait plus par quel bout la prendre. Avec un budget de 250 milliards pour des dépenses annuelles de 400 milliards, soit une impasse de 60%, la France n'est plus un débiteur crédible. Après deux quinquennats désastreux, la mise sous tutelle du pays par le FMI se profile, avec ses remèdes de cheval habituels : blocage des salaires et pensions, passage à 70 ans de l'âge de la retraite, licenciements massifs de fonctionnaires, coupes claires dans les aides sociales et, si ça ne suffit pas, confiscation de l'épargne, blocage des comptes bancaires, saisie du foncier privé, etc., ce qui débouchera inéluctablement sur des troubles majeurs avec pour corollaire une militarisation sans précédent de la vie quotidienne. Que faire ? D'abord reprendre en main notre destin, ce qui implique des décisions fortes du côté de notre appartenance à des bureaucraties internationales qui nous lient les mains. Ensuite, la mise au pas d’instances non élues, véritables castes, qui, tels les Parlements de l'Ancien Régime, se sont emparées du pouvoir et brident toute velléité de réformes. Enfin, devront intervenir quelques mesures de simple bon sens concernant l'appareil éducatif et les médias. Naturellement, tout cela n’ira pas sans casse et il faut nous y préparer. Si ces mesures étaient intervenues il y a vingt ans, cela aurait été plus facile mais, si nous tardons, le grand malade qu’est devenu la France périra.
Tarari Jaouad (02-07-2023 15:47:04)
Je vous recommande la lecture de "effondrement " de Jared Diamond
Faisant partie de la génération des années 60 je ne me suis jamais posé la question si ,de mon vivant, je connaîtrais un changement de civilisation. Alors je me suis intéressé à toutes ces civilisations qui ont disparues et, grâce à la lecture de ce livre passionnant, j'ai compris les mécanismes qui ont entraînés l'effondrement puis la disparion des plus grandes civilisations de l'humanité. C'est au travers des événements qui ont secoués le monde occidental dit monde démocratique, depuis les années 80 , et les réactions qu'ont eu les dirigeants pour préserver leur idéologie face au reste du monde, que l'on comprend la situation chaotique dans laquelle il se trouve à l'heure actuelle. L'analyse de l'évolution sociale économique, politique et climatique de la France est un modèle de ce qui va advenir à toutes les autres nations occidentales. Est il déjà trop tard pour redresser la barre ou bien il s'agit il d'une évolution inéluctable à toute civilisation justifiant le terme de "Grandeur et Décadence".
Merci pour vos réflexions positives car c'est de l'avenir de nos enfants et petits enfants qu'il est question. L'histoire nous a déjà donné beaucoup d'enseignements.
Roland Berger (02-07-2023 14:18:42)
Pour un Québécois de souche, la France, c'est la mère-patrie. Et elle se dévergonde.
max la menace (02-07-2023 13:46:12)
Enfin une analyse pertinente.
La veulerie des dirigeants passés et présents m'autorise à dire que
notre décadence s'accélère. Continuons mes amis et bonne route à tous
Emeraude (02-07-2023 12:23:33)
La négation de la démocratie commence par la dictature présidentielle qui s’impose sans les avis de notre parlement pour la guerre en Ukraine, sans les avis de notre parlement par l’application systématique du 49.3…par la captation des votes de certains députés achetés…par les gâchis financiers financés par l’emprunt démesuré qui accroît notre endettement dont Macron laissera le remboursement à ses successeurs.
Nos lois muselées par les réglementations douteuses Européennes…nos malheurs écologiques ou culturels ou liés à un immigration démesurée et parfois incontrôlée…l’abondance d’associations subventionnées au service d’un état incapable de les contrôler…la nomination d’extras inutiles et fortement rémunérés…et même un ambassadeur LGBTQ chargé de répandre la bonne parole en Afrique et qui vient d’être chassé du Cameroun (voir Riposte Laique ou l’on nous offre une vidéo Camerounaise sur le sujet).
Voilà synthétisée, avec quelques compléments, votre bonne parole à laquelle je souscrits indiscutablement.
Les grands dirigeants Maçonniques et cultuels de France devraient à Huis clos se poser des Questions sur la nécessité de maintenir en place leur poulain.
Les écologistes ne sont que des opportunistes non scientifiques qui auront prouvé leur inaptitude en déifiant Greta Thunberg.
cépavrai (02-07-2023 10:13:50)
enfin dans la multiplicité des articles publiés de toute part il me semble que celui ci donne à réfléchir sur les dysfonctionnements de la démocratie française. Une restriction toutefois: si l'Europe ou le parlement européen ne peut pas être celui qui dicte les lois des nations au nom d'une "ingérence" que les peuples commencent à redouter que reste-t-il? Montesquieu avait raison "il ne faut toucher aux lois que d'une main tremblante" mais on est entré dans une fausse démocratie ou les "émotions populaires" semblent devoir mettre en place une politique qui est celle du caprice devenu dictatorial. Le goût de la liberté s'est muée en goût du libertinage (au sens premier: "Caractère de ce qui dénote le refus des contraintes, l'absence de gêne")
Lebrun (02-07-2023 10:01:33)
Hum ... la photo en page d'annonce avec une voiture qui brule ne correspond pas au texte, mais c'est un affichage des peurs de la société bourgeoise comme dans les média mainstream. Pourquoi ?
Lebrun (02-07-2023 09:57:10)
Je ne comprends pas bien le sens de cet article. L'affaire du siècle demande 1 milliard de pénalité à l'Etat. Ok mais ...
Le lobbying productiviste de la FNSEA et celui des électro-nucléaires ? Il faudra que l'on m'explique l'EPR chinois à l’arrêt et le manque d'eau pour le refroidissement des futures mini-centrales nucléaires dont on ne connait même pas la faisabilité opérationnelle, une prophétie ou la fin du monde ? l'hydrogène "vert" pour faire voler les avions, un rêve de techno's. Le tout technologique démocratique ? Pour éviter d'arriver à la simple conclusion qu'il faut arrêter de consommer à tout va en occident et particulièrement en France. C'est en utilisant les codes (taper au portefeuille et en justice) de la société libérale que l'Affaire du Siècle essaie de convaincre qu'il faut changer lourdement de pratiques financières, sociales et environnementales. L'autre solution, c'est la violence à laquelle on assiste. Allez expliquer aux jeunes des banlieues que l'on est en train de leur préparer un avenir radieux ! Lorsque j'avais 15 ans (68), l'avenir plein d'espoir était devant moi, aujourd'hui la faillite de ce système libérale est patente ! Et ce n'est pas les US qui nous donnent l'exemple du meilleur des mondes démocratiques et pourtant nos gouvernants continuent de courir derrière. Alors, l'Affaire du Siècle, si elle arrive à contrebalancer le laissez-faire de la FNSEA et des projets "fumeux" des pro-nucléaires en forçant les gouvernants qui ne pensent qu'au tiroir-caisse pour faire des économies libérales sur la santé et l'éducation des enfants et bien bravo, il y en a qui se bouge pour les jeunes générations !
Alain Mallet (02-07-2023 09:07:05)
Et si l'état et la justice annulaient les jo 2024 à Paris pour commencer. Ce serait une bonne action pour la défense du climat< (nombreux vols aériens qui déjà génère une pollution non négligeable. Foule avide de consommation plus qu'un intérêt pour le sport) limité
ROUSSEAU Jean-Pierre (02-07-2023 08:50:53)
Depuis pas mal de temps et dans le monde entier, on nous parle de démocratie, de pays démocratiques, ...? Je pense que les peuples doivent se réveiller afin de faire changer les politiques qui oublient que leur place ne représente qu'une minorité. Il est plus que temps que ces politiciens le plus souvent nantis fassent en sorte que les actions révolutionnaires s'arrêtent. Ce n'est pas en envoyant des tanks que cela va changer. Parler franchement avec les gens me semble une démarche plus que positive. Trop de gens vivent sous le seuil de pauvreté.