19 juin 2022 : la menace climatique est bien réelle. Mais qui peut croire que le vote du Parlement de Strasbourg sur l’arrêt de production des véhicules thermiques en 2035 y remédiera ? Et la multiplication des champs d’éoliennes sur nos côtes ? Et la conversion de nos terres agricoles et nos forêts en « fermes » photovoltaïques ?...
Pouvons-nous croire que la technique réparera les dégâts dont elle est elle-même à l'origine ? Une autre approche, plus sociale et politique, serait préférable, nous disent des penseurs venus du XXe siècle et d'aujourd'hui... [lire la suite]
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michel (04-11-2022 12:28:51)
Pour ce qui est de la surconsommation et des gouffres énergétiques l'exemple effarant de la Défense et des tours récentes allumées jour et nuit avec climatisation ruineuse devrait nous inciter à... Lire la suite
Castel (04-11-2022 08:58:05)
Je suis assez d'accord avec André Larané d'HERODOTE, sauf quand il s'agit de grandes métropoles comme Paris dont l'accès doit être facile pour les habitants et notamment ceux de la périphérie. ... Lire la suite
Vincent (02-11-2022 17:04:57)
Je partage le souhait de voir se transformer les villes de façon à les rendre agréables pour le piéton.
Toutefois, et à moins d'instituer une dictature écologiste qui force tout le monde à déménager en ville, je pense que de développer des véhicules non polluants serait un vrai progrès pour ceux qui ne peuvent pas se passer de voiture. On peut bannir la voiture du centre-ville, j'y suis favorable, mais prévoir aussi de grands parkings en périphérie pour les campagnards qui viennent en ville. À ce titre, la Suisse citée en exemple pour ses liaisons interurbaines n'a pas d'aussi "excellentes correspondances entre les uns et les autres (villages)". S'il est vrai que le réseau ferroviaire y est très dense, les nombreux habitants des campagnes doivent s'armer de patience s'ils veulent prendre le train -forcément en ville- pour voyager plus loin, car la coordination entre les moyens de transport (bus de montagne et train dans la vallée par exemple) est soit inexistante, soit théorique, et à force de rater leur train, nombreux sont ceux qui ont préféré prendre leur voiture, qui leur permet de relier leur domicile et leur lieu de travail selon un horaire sûr.
Une meilleure solution serait de prévoir des gares en campagne avec de grands parkings -comme on m'a dit qu'il y en a en Angleterre- pour que les gens puissent utiliser leur voiture pour aller prendre leur train. Mais là encore le choix du véhicule électrique est préférable.
Dernier point: je conçois bien que la production d'un véhicule électrique est source de pollution sur le lieu d'extraction des matières premières et sur le lieu de production dudit véhicule, et que l'impact sur la biosphère puisse être identique finalement (encore que j'aimerais bien trouver des articles qui permettent d'avoir des estimations chiffrées). Il n'en reste pas moins que l'impact sur la qualité de vie et la santé des citadins, des riverains des routes, des gens qui habitent dans le fond des vallées… serait positif: moins de bruit et moins de gaz toxiques respirables à proximité du lieu de vie.
jmpoux (19-06-2022 16:49:12)
C'est aller un peu vite sur les gens qui travaillent, ceux qui portent des charges lourdent, ceux qui déménagent... Une ville sans voiture, mais où tout le monde est oisif ! Quant à la transition... Lire la suite
Phf (19-06-2022 11:21:33)
Bonne analyse. Je ne partage cependant pas votre conclusion : « Les résultats sur les émissions de gaz à effet de serre seront bien plus probants que les dispendieuses politiques de « transition... Lire la suite