La nouvelle administration de Joe Biden se met en place à Washington. Comme en 2008, lorsqu’Obama fut intronisé, les communicants et les médias rivalisent d’ingéniosité pour mettre en valeur les innovations « révolutionnaires » des choix présidentiels : pour la première fois un service de presse entièrement féminin, le premier Afro-Américain secrétaire à la Défense, le premier Hispanique…, la première transgenre… La fin de la phrase compte à peine. C’est le mot « premier » qui prévaut, c’est l’idée d’une nouvelle avancée qui s’impose.
Le conservatisme fait de la résistance
En vérité pourtant, le nouveau président a 78 ans, et fréquente les allées du pouvoir depuis un demi-siècle. Il prend enfin, à l’ancienneté, la tête d’un pays dont le système de santé, le plus cher du monde, a réussi à mettre au point en quelques mois un vaccin efficace et novateur contre la Covid, mais n’a pas pu prévenir, parmi ses populations trop âgées et malades, des pertes humaines beaucoup plus considérables que les plus pessimistes ne le prévoyaient au printemps.
Publié ou mis à jour le : 2021-03-16 11:32:13
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BENITO (18-02-2021 16:53:15)
Biden est un homme pro-guerre, antidémocrate, soutenu par le complexe militaro-industriel et les géants du web (à commencer par TWITTER qui s'est permis de supprimer le compte de TRUMP) et par là-même dangereux.
Bernard (08-02-2021 16:17:08)
Pour se limiter au début de l'article, qui traite des Etats-Unis, on fera deux observations :
- tout d'abord, Joe Biden n'a pas nommé "le premier Afro-américain secrétaire à la Défense", puisque déjà Colin Powell avait exercé cette fonction sous le mandat du Républicain G.W. Bush,
- surtout, l'intronisation de ce nouveau président résulte d’une fraude massive qui a vu des millions de "votes" par correspondance inverser le verdict des urnes. La volonté des médias et des GAFA d'occulter cette forfaiture, et la pusillanimité des juges, sans doute soucieux d'éviter des émeutes ou craignant pour leur propre sécurité, ne changent rien au phénomène et aggravent même sa portée. Le 4 novembre 2020 est à marquer d'une pierre noire dans l'histoire de la démocratie occidentale, désormais largement décrédibilisée. Des élections régulières et crédibles constituaient jusqu'alors sa principale originalité face aux autres systèmes politiques, chinois et russe notamment. Il n'en est plus rien aujourd'hui et c'est là sans doute, avec la Covid, l'évènement le plus lourd pour l'avenir de cette décidément funeste année 2020.