1er juillet 2015

L'Europe dans la tempête

L'union monétaire s'enfonce dans la crise et témoigne d'une hostilité grandissante entre les peuples qui la composent, à commencer par les Grecs et les Allemands...

En 1989, avec la chute du Mur, la fin de la guerre entre l'Irak sunnite et l'Iran chiite, l'éveil de l'opinion publique en Chine... chacun a cru à la fin de l'Histoire et au triomphe définitif de la démocratie façon occidentale. Il est alors apparu inutile d'approfondir l'union politique de l'Europe et l'on a donné la priorité à l'union monétaire, promesse d'un avenir meilleur fondé sur la « concurrence libre et non faussée » et les abandons de souveraineté des États au profit des instances bruxelloises.

En 1999-2002, dans l'euphorie, les Européens ont donc accueilli la monnaie unique avec l'assurance qu'elle ferait tout naturellement converger les économies européennes, les plus pauvres rattrapant à grandes enjambées les plus riches.

Vive la dette !

Confiants en la solidité de la nouvelle monnaie, appuyée sur une économie allemande redevenue fortement exportatrice, les financiers de tous poils ont avancé de l'argent aux États les plus fragiles de la zone euro, pour combler leurs besoins d'infrastructures et leur aspiration à la modernité, sans s'attarder à évaluer leur solvabilité comme ils en ont normalement le devoir.

Ces États avaient supporté des taux d'intérêt très élevés dans les années 1990 pour d'une part mériter la monnaie unique, d'autre part soutenir l'effort de réunification de l'Allemagne.

En 1999, l'introduction de l'euro s'accompagnant d'une très forte baisse de ces taux, ils se sont jetés à qui mieux mieux dans de nouveaux emprunts en vue de l'enrichissement personnel de l'oligarchie comme en Grèce, ou de la promotion immobilière comme en Espagne... 

Personne n'a protesté quand il s'est agi de financer par exemple les Jeux Olympiques d'Athènes (2004). Soit une vingtaine de milliards prêtés par les banques françaises et allemandes au gouvernement grec pour commander à des entreprises de génie civil françaises ou allemandes qui un aéroport, qui un stade, qui un pont ou une autoroute...

Personne n'a protesté non plus quand le gouvernement grec, qui ne partageait pas la sympathie des Occidentaux pour le gouvernement islamo-conservateur du Turc Erdogan, a souhaité moderniser son armée et procédé à des achats massifs auprès des industriels français ou allemands, achats financés à crédit par les banques françaises et allemandes.

Chacun s'est félicité au contraire de ce que la modernisation à crédit de la Grèce et des autres pays méditerranéens contribuait à relancer l'économie allemande et dans une moindre mesure celle de la France.

Cet endettement eut été impossible auparavant avec les monnaies nationales car la balance des paiements de chaque pays étant en permanence à l'équilibre, les montants en monnaie nationale qui quittaient le pays étaient automatiquement compensés par des montants en devises étrangères équivalents qui entraient dans le pays. L'équivalence était garantie par l'ajustement au fil de l'eau des taux de change (dévaluation / réévaluation).

Au bord du gouffre

La course au crédit a pris fin brutalement avec la crise des subprimes venue des États-Unis, qui a mis à jour les failles de la monnaie unique en 2008. Menacées de faillite pour avoir pris des risques inconsidérés, les grandes banques européennes sont allées pleurer auprès des gouvernants : « Sauvez-nous car, si nous tombons, gros comme nous sommes, nous entraînerons toute l'économie mondiale dans la catastrophe (en anglais : too big to fail) ». Et les États de s'exécuter...

Le 27 octobre 2011, ces États recapitalisent les banques privées pour un total de 106 milliards d'euros en échange d'un abandon d'une partie de leurs créances sur la Grèce. Autrement dit, les contribuables sont invités à assumer l'inconséquence irresponsable des banquiers. Le 21 février 2012, un accord complémentaire conduit les créanciers privés à convertir plus de 200 milliards de titres en des obligations moins rentables (et moins coûteuses pour l'État grec), ce qui revient à effacer 106 milliards de dettes. 

Mais ces demi-mesures s'avèrent vaines car elles ne résolvent pas le vice génétique de la monnaie unique : celle-ci condamne les pays les plus faibles à un déficit commercial structurel au profit des pays les plus forts... Et la Grèce continue de crouler sous le poids de la dette restante (environ 300 milliards d'euros, 150 à 200% de son PIB).

Ce sort paraît aux citoyens grecs d'autant plus injuste que leur État a réussi à équilibrer ses comptes par des efforts d'austérité exceptionnels et à leur détriment, autrement dit à ne pas dépenser plus qu'il ne perçoit sous forme d'impôts et de taxes (hormis les intérêts de la dette). C'est une performance dont la France elle-même n'ose rêver avec un déficit de ses comptes publics très supérieur aux seuls intérêts de sa dette (2000 milliards d'euros, dont 40 milliards, soit à peine 2%, sous la forme de prêts à la Grèce).

Les limites de la solidarité

Aujourd'hui, décidés à ne plus reculer pour des raisons strictement politiques (ne pas donner l'impression que l'euro est une monnaie de singe), les États riches de l'Union, les institutions européennes et le FMI persistent à réclamer à la Grèce - comme aux autres États surendettés de l'Union - le remboursement d'une dette accumulée dans les premières années de l'union monétaire sous forme d'infrastructures, d'immobilier, de biens d'équipement et de subventions plus ou moins inutiles.

Cette réclamation est-elle légitime ?...

Notons qu'au sein des nations elles-mêmes, il est exclu que l'État réclame à ses débiteurs le remboursement de leurs dettes et aides en tous genres. Quand le gouvernement français multiplie chez lui les investissements superfétatoires (lignes TGV, aéroports) pour aider les groupes du BTP ou exige de son armée qu'elle s'équipe d'avions Rafale pour sauver le groupe Dassault, il s'en justifie au nom de la solidarité nationale.

Malheureusement, il n'y a pas de solidarité semblable au niveau européen.

Après soixante ans d'efforts et malgré les discours de campagne électorale, les Européens n'ont produit guère plus qu'une zone de libre circulation des marchandises et des capitaux. Un bourgeois de Strasbourg est infiniment plus solidaire d'un habitant de Mayotte, malgré tout ce qui les sépare, que de son voisin de Fribourg, malgré tout ce qui les rapproche, parce qu'il partage avec le premier les mêmes droits civil, fiscal, social etc, et ne partage rien avec le second.

C'est ainsi que les Allemands de Rhénanie veulent bien supporter les dettes de leurs concitoyens de la Hesse mais exigent, tels l'usurier Shylock, d'être remboursés jusqu'au dernier centime par leurs débiteurs grecs en invoquant une morale à deux sous : « Qui paie ses dettes s'enrichit », « Nous avons fait des efforts, pourquoi pas eux ? », « De quoi se plaignent-ils ? Les enfants du Niger sont bien plus à plaindre »... Morale qui sert de paravent aux rapports de forces, seule réalité de fait dans les relations entre États.

En déséquilibrant les échanges entre les États européens, la monnaie unique aura eu pour principal effet d'exacerber les rapports entre les peuples du Vieux continent et de les rendre plus hostiles que jamais les uns aux autres depuis un demi-siècle.

Une dette insoutenable

Le plus fort est que les institutions européennes n'ont aucune chance d'obtenir de la Grèce, pays le plus fragile de la zone euro, qu'elle rembourse un jour sa dette. C'est ce que disent et répètent des économistes aussi sagaces que les Prix Nobel Joseph Stiglitz et Paul Krugman...

C'est que les promoteurs de la monnaie unique tissent un lien erroné entre deux champs qui n'ont rien à voir l'un avec l'autre : la balance des paiements d'un pays et la manière dont celui-ci répartit ses productions entre ses habitants.

La balance des paiements entre le pays et l'étranger étant toujours à l'équilibre, toute sortie d'argent (importations ou remboursement de dettes) est compensée au centime près par une rentrée équivalente (exportations ou emprunts).

Si la Grèce doit verser des intérêts à ses créanciers étrangers, elle doit les compenser par un surplus d'exportations (ou de recettes touristiques) et pas autrement. La fiscalité, la répartition des revenus entre les habitants, les privilèges des uns et des autres n'ont rien à voir avec cela. La  répartitition des richesses et leur redistribution par l'impôt est une affaire interne à chaque pays, d'ordre politique, sans aucune incidence sur les échanges avec l'étranger et la balance des paiements.

Supposons que par un coup de baguette magique, le gouvernement grec arrive en 2015-2016 à lever deux milliards d'euros en recettes de TVA supplémentaires :

1- Au titre du remboursement de la dette publique, ces deux milliards de TVA partent aussitôt dans les comptes des banques étrangères (celles qui ont financé à crédit les achats d'armes et d'infrastructures par les gouvernements grecs précédents),

2- Les entrepreneurs grecs qui ont de leur côté accepté de payer la TVA voient leurs revenus amputés d'autant. Avec quelles conséquences ? Ils réduisent leurs achats auprès de leurs concitoyens et aussi réduisent leurs effectifs salariés. Baisse de la consommation, hausse du chômage, aggravation de la crise humanitaire...

3- Le gouvernement, appelé à la rescousse, doit emprunter dare-dare des sous à l'étranger pour restaurer l'activité ou du moins sauver les nouveaux chômeurs de la misère !

Ainsi peut-on comprendre pourquoi, dans le cadre de la monnaie unique, les politiques de rigueur passées, présentes et futures sont condamnées à échouer, en Grèce comme ailleurs, y compris en Espagne ou au Portugal, où la timide embellie des comptes publics ne vaut que grâce à une très sévère réduction des salaires ouvriers et un appauvrissement sans précédent des classes populaires.

Cette argumentation est facile à comprendre, du moins pour un enfant de douze ans encore épargné par les a prioris religieux mais elle est inaccessible, il est vrai, aux grand-prêtres de la finance européenne qui ne peuvent renier leur dogme sans se condamner à déchoir de leur piédestal et troquer leurs privilèges contre le galetas d'une cellule.

Quelle issue pour l'Europe et les Européens ?

Il est encore difficile de prévoir le résultat du référendum grec du dimanche 5 juillet. Si les Grecs cèdent à la peur et aux injonctions étrangères, ils accepteront le nouveau plan de rigueur imposé par Bruxelles et c'est ce que chacun juge le plus probable. Mais l'Histoire nous enseigne aussi que les Grecs savent dire Non quand il y va de leur indépendance et de leur honneur. Une surprise n'est donc pas à exclure. Quoi qu'il en soit, la survie de la zone euro et de la construction européenne demeureront en suspens.

N'y aurait-il pas d'issue honorable et pacifique à cette crise interminable ? Si. Cette issue passe par un nouvel allègement de la dette grecque puis, dans le délai de grâce ainsi obtenu, par la mise en oeuvre d'une monnaie « commune » et non plus « unique ». C'est la proposition que nous développons dans notre trilogie : L'Europe à l'épreuve de la monnaie unique, Histoire de la Crise europénne, Monnaie : secrets de fabrication.

Joseph Savès
Publié ou mis à jour le : 2020-06-12 18:19:25
Volpi Rémy (13-07-2015 10:16:01)

Joseph Savès - mais il n'est pas le seul - a du monde une vision simplette et passéiste, à la Robin des Bois. Pour ma part, je pense que:

a) la monnaie unique: elle n'est en rien en cause ici, n'en déplaisent aux anthropologues et autres économistes distingués qui la vouent aux gémonies quand bien même leur corporation affiche une propension appuyée à se fourvoyer (Irving Fisher ne prévoyait-il pas en 1929 "un plateau permanent de prospérité" pour l'économie américaine? - pour ne citer qu'un exemple lointain, parmi une kyrielle d'autres tout aussi cruels). Mieux vaut s'en remettre à John Maynard Keynes, qui prônait en 1944 à Bretton Woods une monnaie supranationale, sorte de système métrique universel appliqué à la finance.
Persister à prôner comme moyen de gestion nationale-souverainiste l'entourloupette de la dévaluation, est-ce bien raisonnable? La France a procédé de la sorte à 19 reprises de 1945 à 1987 (selon Michel Rocard), se dispensant ainsi de l'effort de se mettre en état de compétitivité. Subterfuge qui a savonné la pente de sa désindustrialisation. Notons incidemment que les constructeurs automobiles français délocalisent, tandis que, fait éloquent, Toyota à Valenciennes prospère et exporte hors UE. Cherchez l'erreur!
Monnaie fédérale appliquée à une entité intergouvernementale, le seul travers de l'euro, c'est d'avoir le cul entre deux chaises.

b) la construction européenne: voir dans l'Allemagne d'Angela Merkel l'ombre portée de Bismarck, quel manque de discernement! La construction européenne a été d'emblée conçue pour aboutir à "une fédération européenne indispensable à la préservation de la paix" (Robert Schuman, 9 mai 1950). Certes, on l'identifie volontiers à quelque mièvrerie de songe-creux pacifistes, benêts faire-valoir d'aigrefins cupides adeptes de l'ultralibéralisme: vision des somnambules contemporains, qui, comme ceux de 1914, peinent à saisir qu'à partir de la Paix de Westphalie (1648), les États souverains coexistent dans un cadre d'anarchie internationale. D'où la possibilité, clairement entrevue par Clausewitz au début du XIXè siècle, d'une "montée aux extrêmes" avec ce que cela implique de démence rageuse aux termes de ce que René Girard appelle une "crise mimétique": ici, le politique court après la guerre, avec risque d'une conclusion apocalyptique. C'est la terreur des tapis de bombes au phosphore sur l'Allemagne et des bombes nucléaires sur le Japon qui a mis fin à la "guerre de 30 ans" (1914-1945). Mais le modèle du "continent des ténèbres" (Mark Mazower) aura contaminé l'ensemble de la planète et nous revient par effet boomerang sous la forme de choc des civilisations. Pour autant, pointe avancée de l'aventure humaine, l'Europe a également une face lumineuse à nulle autre pareille. Pour Emmanuel Levinas, "l'Europe ce sont la Bible et les Grecs". C'est cette face lumineuse que la construction européenne s'efforce de promouvoir, qui ferait de ce petit cap de l'Asie, pour le bien de tous, une soft power, espace modèle de paix, de prospérité et d'éthique.
Mais déléguer une partie de souveraineté concernant la politique extérieure et la défense, et toute affaire d'envergure continentale, à une entité supranationale est perçu par les somnambules contemporains comme une émasculation identitaire. L'"Europe, ça ne marche pas", dit-on ici et là - ce qui n'est pas faux (dumping social, incapacité à gérer le flux de migrants, non traitement à l'échelle continentale de la transition énergétique, etc...) -, mal assise qu'elle est entre une gouvernance fédérale pour l'économique, et une gouvernance intergouvernementale pour le politique. Et c'est bien pour cette raison qu'en effet, construction non clavetée, "l'Europe est au bord du précipice".

c) la Grèce: Alain Minc résume sobrement la situation quand il dit que la Grèce est un pays européen doté d'une administration à la libanaise. Rappelons que depuis son indépendance, arrachée définitivement aux Ottomans en 1832, la Grèce a été la moitié du temps en défaut de paiement et en restructuration. La fraude fiscale est le sport national. La compétitivité est faible. La collecte de l’impôt relève du Grand Guignol. Depuis son adhésion en 1981 à la CEE, la Grèce est accusée de nombreuses violations contre les règles de la politique agricole commune. Quant aux comptes publics, ils ont été sans vergogne falsifiés en vue de l’entrée dans la zone euro en 2001. Et simultanément, la Grèce a été championne dans l’art d’obtenir de l’UE des prêts et subventions dont l’utilisation à bonne fin reste à prouver. Et que dire du nombre excessif de fonctionnaires, des prélats orthodoxes - avec tout le respect qui leur est dû - roulant en Jaguar, de chauffeurs de taxi percevant une pension en tant qu’aveugles!
Moderne Volpone, la Grèce s'emploie à nous apitoyer sur son sort, confrontée qu'elle serait à de sordides usuriers à la Shylock (joué ici par Angela Markel-Otto von Bismarck) exigeant du peuple grec une livre de chair. Mais la vérité est que les Européens, et d'une manière générale, les créanciers de la Grèce, se sont - par on ne sait trop quel calcul - laissés berner en pleine connaissance de cause. Alors bas les masques! Que cesse ce jeu de cons! Le monde économique, faut-il le souligner, repose fondamentalement sur la confiance.
Les Grecs vont rester dans l'UE et dans la zone euro. Ils vont faire, comme les autres, un effort substantiel pour avoir une administration à l'européenne, et les Européens vont lâcher du lest pour desserrer le garrot qui empêche les Grecs de respirer, c'est-à-dire de rembourser de manière soutenable leur dette tout en se développant.

En tout cas, bien d'accord sur le titre de votre article Monsieur Savès: L'Europe est bord du précipice, parce que, bâtiment auquel manque le toit fédéral, elle fait eau de toute part. Va-t-elle revenir aux divagations du bon docteur Edgar Bérillon - d'une certaine manière celles d'Emmanuel Todd et de sa "profondeur anthropologique des nations" rendant dirimante toute fédéralisation - ou bien va-t-elle se faire violence pour enfin "devenir ce qu'elle est", un espace modèle de paix, de prospérité et d'éthique? Pour cela, encore faut-il que les somnambules se réveillent et prennent enfin conscience que le national-souverainisme est un piège à singes mortel. Est-ce insurmontable? Das ist die Frage!

bertrand grabowski (12-07-2015 22:04:08)

Cet article est un ramassis de propos de café du commerce. De raccourcis en approximations - deja relevées par des lecteurs attentifs -, ce trac melanchonesque n'a pas sa place ici. Quelques perles ... Lire la suite

gaillard (04-07-2015 15:58:52)

Vous envisagez comme solution un effacement "au moins partiel" de la dette Grecque mais vous oubliez de rappeler qu'en 2012 les méchants prêteurs privés ont accepté un effacement "volontaire" de 1... Lire la suite

Helene Gannac (02-07-2015 18:02:48)

Excellent article, merci. C'est ainsi que l'on se rend compte une fois de plus combien nos dirigeants se fichent completement des contribuables, et encore plus des autres... Tout est une question de ... Lire la suite

Pierrette (02-07-2015 15:46:36)

"Ce qui est simple est faux et ce qui est exact est inutilisable" (P. Valéry, approximativement) C'est l'éternelle fable de la cigale et de la fourmi: qui a raison? Les deux, jusqu'à une certaine ... Lire la suite

Jacques (02-07-2015 11:57:04)

Excellente analyse! Un texte à conserver. La catastrophe de la Grèce découle des idées erronées sur lesquelles la monnaie unique a été fondée: les marchés financiers devaient assurer de faço... Lire la suite

Jacques (02-07-2015 11:55:15)

Excellente analyse! Un texte à conserver. La catastrophe de la Grèce découle des idées erronées sur lesquelles la monnaie unique a été fondée: les marchés financiers devaient assurer de faço... Lire la suite

Benoit de BIEN (02-07-2015 11:44:31)

Toujours pertinentes et étayées les chroniques de Monsieur SAVES. Mais il y a aussi le laxisme et la corruption endémique en Grèce et disons la malhonnêteté des 2 "familles" qui l'ont gouverné... Lire la suite

Bettranf (02-07-2015 08:43:05)

Vous êtes sûr que Stiglitz et Krugman sont salaces ??? Et que l'Iran de 1989 est sunnite ???

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