Envahie en 1940 par l'armée hitlérienne, la France retrouve dans la Résistance et la mystique gaullienne des raisons d'espérer...
Note importante : les élèves de terminale de la série S n'ont à leur programme que la France depuis 1958. Mais en pratique, il leur faut connaître les difficultés de la IVe République pour comprendre l'organigramme de la Ve, après 1958.
Envahie et occupée dès les premiers mois de la Seconde Guerre mondiale, la France en sort avec le tournis.
Le bilan humain est lourd, sans être comparable à celui des pays est-européens : 600.000 morts violentes dont une moitié de civils. 25.000 résistants et 83.000 déportés raciaux mort dans les camps. De nombreuses villes détruites (Caen, Le Havre, Royan, Saint-Nazaire...).
Défaite et humiliée en 1940, la France a rejoint tardivement le camp des Alliés dans la guerre contre Hitler. À la Libération, règlements de comptes et procès se multiplient, les résistants et les opportunistes reprochant aux collaborateurs leurs sympathies pour l'occupant nazi.
Deux mémoires vont longtemps coexister et déchirer le coeur des Français :
- D'une part, les nostalgiques du maréchal Pétain lui sont reconnaissants d'avoir voulu protéger les Français dans les pires heures de leur Histoire mais gardent un silence gêné sur la participation de certains Français au programme nazi d'extermination des Juifs,
- D'autre part les gaullistes et les résistants de l'intérieur exaltent le souvenir de la Résistance et parfois exagèrent la portée de leurs faits d'armes.
Beaucoup de Français entretiennent une troublante ambiguïté, à l'image de l'ancien président de la République François Mitterrand qui servit passionnément le maréchal Pétain avant de rallier sur le tard à la Résistance.
Après la Libération et l'épuration (mise en jugement des anciens collaborateurs et parfois exécutions sommaires), les Français cultivent le souvenir héroïque de la Résistance. Quelques voix dissonantes apparaissent avec par exemple la publication par Jean Dutourd du roman Au bon beurre (1953), dénonciation acerbe du marché noir et du mensonge.
Mais le véritable tournant survient avec le documentaire de Marcel Ophüls Le chagrin et la pitié (1969), qui montre les Français de l'Occupation humbles et démunis entre Vichy et la France Libre.
Dans les années 1970, les Français découvrent les protections dont continuent de bénéficier des collaborateurs notoires (Touvier, Papon).
Dans ces années-là, on voit émerger d'un côté la prise de conscience aigüe de la spécificité du génocide juif (la Shoah), de l'autre un courant négationniste qui conteste la réalité même de ce génocide (publication en 1979 dans Le Monde d'un argumentaire délirant de Robert Faurisson).
Dix ans plus tard, les gouvernants français ne voient d'autre remède que le vote d'une loi pénalisant le délit de négationnisme (loi Gayssot). C'est la première d'une longue série de «lois mémorielles». En juillet 1995, le président Jacques Chirac tente de donner un coup d'arrêt aux dérives idéologiques en reconnaissant officiellement et de façon spectaculaire la part de responsabilité de la France dans les horreurs du nazisme.
À la Libération, en 1944-1945, le général de Gaulle, fort de son combat pour l'honneur, devient sans contestation le chef du gouvernement provisoire de la République française. Beaucoup de responsables politiques ou syndicaux compromis dans la collaboration avec l'occupant allemand sont évincés du pouvoir.
Arrivent au pouvoir de jeunes hommes qui se sont illustrés dans la Résistance, aux côtés du général de Gaulle, ou ont su à temps se détacher du gouvernement collaborationniste de Vichy. Ces hommes n'ont pas plus de sympathie pour les anciens gouvernements de la IIIe République que pour celui du maréchal Pétain. Ils n'ont pas de scrupule à réformer les institutions et bousculer les habitudes.
Dès 1945, les femmes sont appelées à voter (il n'était que temps ; cela faisait souvent plusieurs décennies que les femmes des autres démocraties avaient acquis le droit de vote).
Le gouvernement du général de Gaulle, où cohabitent des communistes (PCF), des socialistes (SFIO) et des démocrates-chrétiens (MRP), nationalise de nombreuses banques, ainsi que l'énergie (création d'EDF-GDF), les mines de charbon, les transports aériens (création d'Air France) et certaines industries classiques accusées de collaboration avec l'occupant (Renault en particulier).
Il généralise aussi la Sécurité sociale, pour le remboursement des soins de santé et le paiement d'une retraite aux assurés...
La pénurie est générale dans le pays et les tickets de rationnement demeurent en vigueur plusieurs années après la Libération. C'est que le pays a éprouvé de nombreuses destructions d'usines et d'infrastructures, beaucoup moins toutefois qu'à l'issue de la Première Guerre mondiale.
Le retour de l'ordre public et la foi en l'avenir entraînent l'émergence d'une nouvelle classe de jeunes entrepreneurs. Beaucoup de très grandes entreprises actuelles remontent à cette époque.
Mécontent de la préférence de la classe politique pour un régime parlementaire, le général de Gaulle se retire au bout de quelques mois, en janvier 1946, laissant place à la IVe République.
Malgré une grande instabilité ministérielle, celle-ci accomplit une oeuvre colossale, modernisant le pays, entamant la décolonisation et la construction européenne.
L'industrie rattrappe très vite son niveau d'avant-guerre. De grands travaux sont entrepris (barrages hydroélectriques, pont de Tancarville...). La France se lance dans la construction d'avions (la Caravelle fait fureur) et de locomotives rapides, sans parler du paquebot France. Elle se lance aussi dans les recherches sur l'énergie atomique à des fins militaires et civiles. L'agriculture se libère de ses archaïsmes et vise l'exportation.
En matière de relations internationales, la IVe République est confrontée à une guerre coloniale d'un type nouveau en Indochine. Elle fait suite au choix du général de Gaulle de reprendre pied dans ces anciennes colonies en 1945. La France se dégage de la région en mai 1954 à la suite de la défaite de Dien Bien-Phu et des accords de Genève. Elle repasse le fardeau aux États-Unis.
La IVe République a plus de chance avec les protectorats de Tunisie et du Maroc qu'elle amène pacifiquement à l'indépendance.
En 1950, sous l'égide de Jean Monnet, les démocrates-chrétiens européens jettent les bases de la future Union européenne en créant la CECA (Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier). Après ce premier pas, six pays (France, Allemagne, Italie, Belgique, Pays-Bas et Luxembourg) signent à Rome le 25 mars 1957 le traité qui fonde la Communauté Économique Européenne, ancêtre de l'Union européenne actuelle.
Malheureusement, le régime va sombrer avec le drame algérien.
Irrités par le refus des colons d'origine européenne de partager équitablement le pouvoir avec la majorité musulmane, des indépendantistes ont lancé à partir du 1er novembre 1954 des attentats contre les musulmans fidèles à la France.
Multipliant les provocations, ils ont entraîné le gouvernement dans le piège d'une répression aveugle qui a ligué contre lui de plus en plus de musulmans.
En 1957-1958, le gouvernement français arrive à porter des coups violents à la rébellion au prix de méthodes indignes de la part d'une démocratie (torture...).
Il se dispose à négocier un aménagement du statut sous la pression de l'opinion métropolitaine, hostile aux colons. Mais ces derniers reportent leurs espoirs sur le général de Gaulle. Ils font appel à lui pour les sauver.
De Gaulle revient sur le devant de la scène en mai 1958, à 67 ans. Il instaure la Ve République. C'est le régime actuel du pays.
Le général met fin au régime parlementaire et annonce un nouveau projet de Constitution à caractère plus présidentiel.
Il est adopté en décembre 1958 et fait du général le premier Président de la Ve République, avec le droit de dissoudre l'Assemblée nationale et le droit de nommer son Premier ministre.
L'autorité morale du Président est renforcée par le référendum de 1962 par lequel les Français approuvent son élection au suffrage universel (le seul président auparavant élu de la sorte fut le prince Louis-Napoléon Bonaparte, en 1848, qui devint Napoléon III).
Trahissant les espoirs de ceux qui l'avaient porté au pouvoir, le général de Gaulle donne l'indépendance à l'Algérie le 3 juillet 1962 après quatre années de guerre supplémentaires.
Auparavant, il donne l'indépendance aux colonies d'Afrique noire (Sénégal, Côte d'Ivoire...) et à Madagascar en maintenant des liens de subordination avec les chefs de ces nouveaux États.
Libérée du fardeau de ses colonies et stimulée par l'arrivée en 1962 d'un million de colons d'Algérie, la France connaît une expansion économique sans précédent jusqu'à la crise de 1973. Elle prend dans ces années-là un véritable coup de jeune comme les autres pays d'Europe occidentale.
La musique rock (Elvis Presley, Beetles, Johnny Hallyday...) et l'american way of life (Coca Cola, Hollywood...) s'imposent à toutes les générations. Mais la jeunesse bourgeoise des lycées et des universités est aussi gagnée par la contestation qui sévit sur les campus des universités américaines.
1968 est une année charnière dans l'évolution des moeurs: les bombardements américains au Vietnam relancent les manifestations étudiantes contre cette guerre, aux Jeux Olympiques de Mexico, des champions afro-américains lèvent le poing en signe de protestation contre la discrimination raciale aux États-Unis, à Paris et dans les grandes villes françaises, étudiants et ouvriers manifestent et font grève jusqu'à faire chanceler le général de Gaulle, en Tchécoslovaquie, la contestation tourne à la tragédie avec l'écrasement par les chars soviétiques du «printemps de Prague».
L'année suivante, le général de Gaulle démissionne avec hauteur après que le peuple eut rejeté par référendum son projet de régionalisation. Il est remplacé à l'Élysée, le palais présidentiel, par son ancien Premier ministre, Georges Pompidou.
Celui-ci veut faire de la France une puissance industrielle comparable à l'Allemagne fédérale. Il multiplie les grands travaux d'infrastructure (voie autoroutière sur les berges de la Seine, tour Montparnasse...), lance les recherches sur le futur TGV (train à grande vitesse), relance le programme de centrales nucléaires... Il est aussi à l'origine du Centre culturel qui porte son nom: le Centre Pompidou, à Paris.
Georges Pompidou meurt de maladie le 2 avril 1974. Son ministre des Finances Valéry Giscard d'Estaing (48 ans) lui succède. Jeune et ouvert, il veut «décrisper» la société et engage avec audace des réformes majeures: droit de vote à 18 ans, légalisation de l'avortement et du divorce par consentement mutuel, collège unique...
Le président relance par ailleurs le projet d'unification européenne en introduisant l'élection au suffrage universel du Parlement européen de Strasbourg et en instaurant le Système Monétaire Européen, prélude à la monnaie unique mise en place vingt ans plus tard.
Mais manque de chance, son mandat débute en pleine crise économique et énergétique, du fait de la guerre du Kippour qui a éclaté au Proche-Orient en octobre 1973 et de l'embargo sur le pétrole qui s'en est suivi.
Le Président et son Premier ministre Jacques Chirac ne trouvent pas la bonne réponse à la crise. Ils font réouvrir des mines de charbon ou encore suspendent l'immigration de travailleurs étrangers.
Jacques Chirac claque la porte du gouvernement en 1976. Il est remplacé par l'économiste Raymond Barre qui entame une politique de rigueur économique. Elle commence à porter ses fruits en dépit d'un nouveau choc pétrolier en 1979, plus brutal que le précédent. Mais elle est stoppée net par l'échec de Valéry Giscard d'Estaing aux élections présidentielles de 1981.
Les élections de 1981 portent à la Présidence de la République François Mitterrand, chef de la gauche unie. C'est la première alternance politique depuis le début de la Ve République, la première fois que l'opposition de gauche accède aux commandes. Pour ses représentants comme pour les citoyens, c'est un immense bouleversement.
Le nouveau président inaugure son mandat par l'abolition de la peine de mort, une mesure en vigueur depuis longtemps déjà dans les autres pays européens. Quant au Premier ministre Pierre Mauroy, il engage des réformes audacieuses : nationalisation des grandes entreprises, hausse des salaires et des prestations sociales...
Affaiblie par une augmentation brutale des dépenses publiques de 25%, l'économie montre très vite des signes de faiblesse. Le 11 juin 1982 survient un premier plan de rigueur. L'état de grâce appartient au passé... Les socialistes sont défaits aux élections municipales de mars 1983.
Le 22 mars 1983, au terme d'une «folle semaine» où les conseillers du président disputent sur le point de savoir s'il faut sortir du système libéral ou rentrer dans le rang, le président fait le deuxième choix et impose à son Premier ministre un changement de cap radical.
En juillet 1984 est appelé un nouveau Premier ministre, Laurent Fabius (34 ans) qui libéralise à marches forcées l'économie : privatisations d'entreprises publiques, abrogation de l'«échelle mobile» des salaires (les salaires ne sont plus indexés sur l'inflation)...
Le Premier ministre signe qui plus est, en février 1986, l'Acte Unique européen qui prévoit de libéraliser les mouvements de capitaux et de mettre les services en concurrence dans l'ensemble de la Communauté européenne (plus tard rebaptisée Union européenne).
La Bourse est au mieux de sa forme. Des fortunes nouvelles se bâtissent. Bientôt émergent les premiers grands scandales financiers (affaire du sang contaminé, affaire du Carrefour du développement, Crédit lyonnais, affaires Bernard Tapie...).
La gauche présidentielle atteint des abîmes d'impopularité et perd la majorité aux élections législatives de 1986.
Pour la première fois depuis les débuts de la Ve République, la majorité des députés et le Président sont de deux bords opposés. François Mitterrand nomme donc à la tête du gouvernement le chef de la majorité parlementaire, Jacques Chirac.
La première «cohabitation» (Mitterrand-Chirac 1986-1988) met à nu une faiblesse de la Constitution gaullienne : le partage du pouvoir exécutif entre deux têtes, le Président et le premier ministre.
Après deux autres cohabitations (Mitterrand-Balladur 1993-1995, Chirac-Jospin 1997-2002), Lionel Jospin et Jacques Chirac tentent d'en sortir en instituant le quinquennat et en plaçant les élections législatives dans la foulée des présidentielles.
Ainsi le Président est-il assuré d'une majorité parlementaire quasi-automatique pendant toute la durée de son mandat. Aux antipodes du régime parlementaire en vigueur dans la plupart des autres démocraties, ce système réduit à presque rien les contre-pouvoirs susceptibles de faire obstacle à la volonté présidentielle.
Le premier ministre Jacques Chirac gaspille très vite son crédit électoral et deux ans plus tard, il est battu par François Mitterrand aux élections présidentielles.
Le deuxième mandat de François Mitterrand est obscurci par la corruption qui gangrène le pouvoir et par les fourvoiements de la diplomatie française dans les guerres de Yougoslavie.
En 1991, le traité de Maastricht jette les bases d'une monnaie unique au sein de l'Union européenne. En 1993, un nouvel échec de la gauche aux élections législatives amène à nouveau la «cohabitation» entre un Président et un Premier ministre, Édouard Balladur, de deux bords opposés.
Le soulagement est général quand s'achève en 1995 le deuxième mandat de François Mitterrand, alors âgé de 79 ans. Son successeur, Jacques Chirac doit au bout de deux ans «cohabiter» avec un Premier ministre socialiste, Lionel Jospin, le chef de la nouvelle majorité parlementaire.
Porté par une reprise économique, ce dernier met en oeuvre des réformes à tonalité sociale (la semaine de 35 heures, les emplois-jeunes...). Il n'en est pas moins battu aux élections présidentielles de 2002 et, comble de l'humiliation, doit céder la deuxième place au candidat de l'extrême-droite Jean-Marie Le Pen.
Rajeunie par les combats de la Résistance et de la Libération, la France sort de son immobilisme social et démographique de la première moitié du XXe siècle. Les Français fondent des familles nombreuses. La population, qui stagnait depuis près d'un siècle malgré une immigration en provenance des pays voisins, se met à croître rapidement jusqu'à la fin des années 60.
Une nouvelle classe d'entrepreneurs émerge sur les ruines laissées par la guerre.
L'industrie, l'agriculture et les infrastructures se rénovent à grande allure jusqu'au milieu des années 70.
- Les effectifs paysans s'effondrent littéralement du fait de l'exode rural et du non-remplacement des agriculteurs âgés, de la concentration des exploitations agricoles et de la modernisation des techniques.
- Le nombre d'ouvriers continue de s'accroître jusqu'à la crise des années 1970. Le processus s'interrompt avec l'externalisation (les tâches périphériques comme l'entretien ou la maintenance sont confiées à des entreprises sous-traitantes), l'automatisation et la délocalisation de certaines usines dans les pays à bas salaires.
À l'orée du XXIe siècle, les grands groupes industriels français tiennent sans complexe leur rang dans le concert mondial. Plusieurs, comme Lafarge (ciments), Michelin (pneumatiques) ou L'Oréal (produits de beauté), sont aux premières places.
Les Français adoptent sans complexe les modèles culturels venus d'outre-Atlantique : musique, cinéma...
Dès les années 70, ils se rallient aussi à un mode de vie fondé sur l'usage de l'automobile. Les agglomérations, lotissements et zones industrielles s'étendent au détriment des campagnes. Les petits commerces cèdent la place à de grandes surfaces tenues par une poignée de mastodontes (Carrefour, Leclerc, Auchan, Casino, Système U).
Sous l'égide du général de Gaulle, la France a eu l'obsession de tenir sa place parmi les grandes puissances. Avec le Royaume-Uni, c'est l'une des deux nations européennes qui figure parmi les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Organisation des Nations Unies) avec droit de veto.
Elle a décolonisé tout en conservant quelques territoires et départements d'outre-mer et surtout en cultivant des relations privilégiées (aide financière, administrative et militaire) avec ses anciennes possessions d'Afrique noire. C'est ce qu'on désigne d'un mot bienséant : la Coopération.
Elle a aussi développé une force de dissuasion nucléaire que le général de Gaulle a voulu assez forte pour dissuader quiconque de l'attaquer.
Ces facteurs ont longtemps permis à la France d'exercer un rôle diplomatique beaucoup plus important que ne l'aurait justifié sa taille moyenne.
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La France, de la Libération à nos jours
- Voici quelques grandes étapes de la modernisation de la France après la Seconde Guerre mondiale:
- 1945: ordonnances instituant la Sécurité Sociale,
- 1945-1946: nationalisation des grandes banques et assurances, de l'électricité, des mines de charbon...
- 1946: prestations familiales et assurance-vieillesse,
- 1951: création de la Communauté européenne du charbon et de l'acier,
- 1964: création de 21 régions de programme,
- 1967: accord européen sur le programme Airbus; naufrage du Torrey Canyon, première marée noire,
- 1974: lancement du programme nucléaire; inauguration de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle,
- 1979: premier lancement de la fusée européenne Ariane,
- 1981: inauguration du TGV Paris-Lyon,
- 1993: ouverture du tunnel sous la Manche.
- Que s'est-il passé le 8 mai 1945? [réponse]
- Qu'évoque pour vous l'année 1968 ? [réponse]
- Quel est le président de la République qui a aboli la censure, abaissé la majorité à 18 ans, légalisé l'avortement, remboursé la pilule, autorisé le divorce par consentement mutuel, généralisé la mixité dans les écoles...? [réponse]
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