ça s'est passé un...

27 novembre

événements

27 novembre 511 : Clovis partage son royaume entre ses fils

Clovis meurt à Paris à l'âge de 45 ans le 27 novembre 511. Il est enterré dans la basilique des Saints Apôtres, auprès de sainte Geneviève, son amie. Sa femme Clotilde l'y rejoindra beaucoup plus tard. La basilique sera rebaptisée église Sainte-Geneviève avant d'être reconstruite et reconvertie en Panthéon.

Le royaume des Francs (ou Regnum francorum) est partagé selon la coutume germanique entre les trois fils qu'il a eus de Clotilde et un autre fils, Thierry. Ce dernier réside à Metz ou Reims et reçoit la vallée de la Moselle. Clodomir reçoit la vallée de la Loire ; Childebert Paris et la vallée de la Seine ; Clotaire le nord-est du Bassin parisien (que l'on appellera plus tard Neustrie).

27 novembre 1095 : Urbain II prêche la croisade

Le 27 novembre 1095, devant les évêques et les abbés du concile de Clermont (Auvergne), le pape Urbain II prononce un sermon dans lequel il enjoint ses auditeurs à favoriser la paix et mettre fin aux guerres privées entre seigneurs. Il appelle aussi les guerriers à partir secourir les chrétiens d'Orient menacés par les Turcs et les Arabes musulmans.

Il va en résulter huit croisades en deux siècles. La première compte quatre armées sous le commandement de Hugues de Vermandois, le comte Baudouin de Flandre et son frère, le duc de Basse-Lotharingie Godefroi (ou Godefroy) de Bouillon, le comte de Toulouse, Raimon IV de Saint-Gilles, enfin Bohémond de Tarente et son neveu Tancrède, Normands de Sicile...

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27 novembre 1382 : Clisson écrase les Flamands à Rosebeke

Les tisserands de Gand et des autres villes de Flandre s'étant révoltés contre leur comte, Louis II de Male, ils sont défaits le 27 novembre 1382 par une armée féodale sous les ordres d'Olivier de Clisson, près d'Ypres à Rosebeke (on écrit aussi West-Rozebeke ou Roosebeke).

Près de 35.000 Flamands se sont regroupés sur le Mont Dore en position défensive. Quand l'armée française arrive, piétons au centre, cavalerie et troupes légères sur les côtés, ils descendent en rangs serrés en profitant du brouillard mais se font surprendre par le soleil.

Dans le corps à corps, les Flamands, assaillis sur leurs deux ailes, sont bientôt écrasés et piétinés. Ils perdent 27.000 des leurs, y compris leur chef, Philip van Artevelde, étouffé dans la mêlée. C'est le fils cadet de Jacob Van Artevelde, un agitateur qui avait convaincu en 1340 le roi d'Angleterre Edouard III de revendiquer la couronne de France.

Les insurgés étaient depuis lors en conflit avec leur comte et son suzerain, le roi de France Charles VI. Ils leur en voulaient de faire la guerre à l'Angleterre et ainsi de porter tort à leur fructueuse activité, qui consistait à tisser la laine anglaise.

27 novembre 1790 : Le clergé français astreint au serment

Le 27 novembre 1790, le clergé est astreint à prêter serment sur la Constitution civile. La Révolution connaît son premier dérapage.

27 novembre 1919 : Traité de Neuilly avec la Bulgarie

Le 27 novembre 1919, les Alliés vainqueurs de la Grande Guerre signent à Neuilly un traité de paix avec la Bulgarie.

À l'origine de la seconde guerre balkanique (juin-août 1913), la Bulgarie avait agressé par surprise les Grecs et les Serbes. Mais ceux-ci, aidés par les Roumains, eurent vite fait de la vaincre. Par la paix de Bucarest, le 10 août 1913, elle dut céder la plus grande partie de la Macédoine tout en conservant un accès à la mer Égée avec le port de Dedeagatch. Désireuse de prendre sa revanche sur la Serbie, la Bulgarie se rangea à l'automne 1915 du côté des Empires centraux, contre l'avis du leader agrarien de gauche Staamboliski. Vaincue, elle fut contrainte de signer un armistice dès le 29 septembre 1918. Enfin, par le traité de Neuilly, elle dut céder à la Roumanie la Dobroudja méridionale et à la Grèce son accès à la mer Égée. Stamboliski, nommé Premier ministre en 1920, tentera de grandes réformes sociales avant d'être renversé par un coup d'État nationaliste. Après s'être alignée une nouvelle fois sur l'Allemagne, la Bulgarie tombera pour finir sous la coupe de Staline. 

27 novembre 1942 : La flotte française se saborde à Toulon

Le 27 novembre 1942, la flotte française se saborde en rade de Toulon. L'ordre vient de l'amiral Jean de Laborde. Il veut éviter de livrer la flotte aux Allemands qui viennent d'envahir la zone libre. Il ne veut pas pour autant l'envoyer combattre avec les ennemis de Hitler, car parmi eux figurent les Anglais, ennemis traditionnels de la France et de ses marins ! Les navires de guerre ne serviront ni aux Allemands… ni aux Alliés...

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27 novembre 2008 : Attentats de Bombay

La capitale économique de l'Inde à feu et à sang pendant près de 60 heures ! Des terroristes sèment la terreur dans les deux plus luxueux hôtels de la ville : le Taj Mahal et l’Oberoi Trident, dans lesquels de nombreux touristes sont retenus en otage. Ce « 11 septembre indien » (172 morts et plus de 300 blessés) réveille les tensions entre l’Inde et le Pakistan.

C'est sa fête : Séverin

Né à l'époque de Clovis, l'ermite Séverin s'établit à l'orée de Paris, près du chemin de Saint-Jacques. Sur son tombeau a été plus tard édifiée l'église Saint-Séverin. Elle est aujourd'hui au coeur d'un îlot très animé du quartier latin.

Naissances

Françoise de Maintenon

27 novembre 1635 à Niort - 15 avril 1719 à Saint-Cyr l'École

Biographie Françoise de Maintenon

Quel destin plus romanesque que celui de la marquise de Maintenon, née Françoise d'Aubigné ? Née dans la prison de Niort, elle épouse à seize ans le vieux Scarron, poète paralytique et libertin de vingt-cinq son aîné. Devenue veuve, elle assure l'éducation des enfants adultérins de Louis XIV, avant de devenir la dernière maîtresse du roi avec le titre de marquise de Maintenon.  Enfin, dans la nuit du 9 au 10 octobre 1683, dans l'ancienne chapelle du château de Versailles, le Roi-Soleil, veuf de Marie-Thérèse d'Autriche, l'épouse en grand secret. C'est le couronnement d'un parcours proprement exceptionnel...

Françoise de Maintenon

27 novembre 1635 à Niort - 15 avril 1719 à Saint-Cyr l'École

Biographie Françoise de Maintenon

Quel destin plus romanesque que celui de la marquise de Maintenon, née Françoise d'Aubigné ?

Née dans la prison de Niort, elle épouse à seize ans le vieux Scarron, poète paralytique et libertin de vingt-cinq son aîné. 

Devenue veuve, elle assure l'éducation des enfants adultérins de Louis XIV, avant de devenir la dernière maîtresse du roi avec le titre de marquise de Maintenon. 

Enfin, dans la nuit du 9 au 10 octobre 1683, dans l'ancienne chapelle du château de Versailles, le Roi-Soleil, veuf de Marie-Thérèse d'Autriche, l'épouse en grand secret. C'est le couronnement d'un parcours proprement exceptionnel...

Décès

Galla Placidia

390 - 27 novembre 450 à Rome (Empire romain d'Occident)

Biographie  Galla Placidia

Fille de l'empereur romain Théodose, épouse du chef wisigoth Athaulf, Galla Placidia devient la dernière impératrice d'Occident. Son destin est digne d'une héroïne de tragédie...

Clovis

466 - 27 novembre 511 à Paris

Biographie  Clovis

Clovis, roi des Francs saliens, soumet en quelques années la Gaule romaine. Il installe sa capitale à Paris et ouvre la voie à une lignée de rois francs qui durera, cahin-caha, deux siècles et demi jusqu'à son éviction par les descendants de Charles Martel. Sa dynastie est appelée mérovingienne d'après un aïeul mythique, Mérovée.

Clovis accomplit un acte majeur en renonçant au paganisme et en se faisant baptiser dans la religion catholique, qui est celle de ses sujets gallo-romains (la plupart des autres rois barbares avaient préféré se convertir à l'arianisme). Ce baptême nous est seulement connu par une lettre de Saint Avit, un contemporain évêque de Vienne.

Notons que le roi des Francs n'est pas le premier Barbare à se convertir au catholicisme ; l'ont précédé un roi burgonde et un roi suève (Portugal actuel), mais ces conversions-là sont restées des affaires individuelles. La conversion de Clovis et de ses guerriers n'a pas d'incidence immédiate sur les pratiques religieuses des Francs ; c'est seulement sous le règne de son fils Childebert, justement surnommé le Pieux, que l'on imposera aux propriétaires ruraux de détruire les idoles païennes.

Clovis sera inhumé dans la basilique des Saints Apôtres, auprès de sainte Geneviève. Sa femme Clotilde les rejoindra tous deux dans cette nécropole, rebaptisée Sainte-Geneviève (à l'emplacement de l'actuel Panthéon), après sa mort, le 3 juin 548, à Tours.

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