Christophe Guilluy revient dans son nouveau livre, Les dépossédés, sur la fracture béante qui se creuse entre les nantis de la « mondialisation heureuse » et la grande masse du peuple, rejetée à l'extérieur des métropoles et maintenant du littoral atlantique, en voie de « gentrification ».
Il dénonce la propension de la bourgeoisie a enrober de moraline son mépris de classe. Et dans une formule abrupte, il remet à sa place le discours sur l'islamisme : « Les
islamistes ne sont forts que de la faiblesse de l’État et des élites. Et d’ailleurs, quand les
dépossédés votent pour les partis dits populistes, ils votent plus contre l’impuissance régalienne
que contre l’islamisation. » Cette impuissance de l'État apparaît chaque jour plus pathétique face à la délinquance, face aux abus des multinationales et face à l'immmigration clandestine...
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