En reconnaissant l'implication de l'État français dans le décès de Maurice Audin et l'usage répandu de la torture par l'armée française dans le cadre de la « bataille d'Alger » (1957), le président Macron a aussi rendu hommage au travail des historiens, estime François-René Julliard, auteur d'un mémoire de master sur le Comité Maurice Audin.
Sans doute faudra-t-il aussi que les historiens quittent un jour le champ de la repentance pour enquêter sur les erreurs humaines très concrètes qui ont conduit aux excès que l'on sait.
La première de ces erreurs fut les pleins pouvoirs donnés à l'armée par le gouvernement socialiste de Guy Mollet et le garde des sceaux François Mitterrand, avec mission de mettre fin à quelque prix que ce soit aux attentats aveugles du FLN...
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