Après bien d’autres réalisateurs, et des plus illustres comme Fellini, Benoît Jacquot a jeté son dévolu sur Casanova, libertin notoire devenu la figure moderne du séducteur invétéré. Pour se distinguer de ses devanciers, le cinéaste a centré l’intrigue de son film sur un épisode particulier de la vie de son personnage.
Contraint de s’exiler à Londres, Casanova, vieillissant, est attiré par une courtisane qui va se refuser à lui. Pour la première fois, il va être dévoré par le feu de la passion amoureuse. Dommage que cet embrasement reste si contenu...
20 mars 2019. Benoît Jacquot renoue avec le film d’époque. Après Les adieux à la reine, couronné par un César en 2013, le cinéaste nous fait découvrir un épisode méconnu de la vie de Casanova.
Le spectateur replonge au cœur du XVIIIe siècle, mais change de lieu. Cette fois, Benoît Jacquot nous emmène à Londres où l’incorrigible séducteur a été contraint de s’exiler.
À peine arrivé, alors qu’il traverse la ville dans son carrosse, il aperçoit une calèche où se trouve une jeune femme très belle, accompagnée par deux hommes, dans une scène lascive. Capté par ses charmes, il ordonne à son cocher de faire demi-tour pour la voir de nouveau. Il n’aura de cesse de la retrouver.
Cette belle inconnue est en fait une jeune courtisane, la Charpillon. Casanova va en tomber follement amoureux mais elle se refusera toujours à lui.