Ses dessins ont bouleversé les Impressionnistes, sa Grande vague est devenue la Joconde de l'art japonais, les jeunes lecteurs dévorent les mangas dont il a popularisé le nom.
Hokusai, à la manière d’un Picasso, possédait une énergie sans limite, la volonté de sans cesse se renouveler et un regard original, parfois non dénué d’humour, sur le monde.
Lui qui a changé d’identité des dizaines de fois est désormais présent dans l’histoire de l’Art sous un seul nom : Hokusai, « le vieillard fou de dessin ».

« Depuis l’âge de six ans, j’avais la manie de dessiner les formes des objets. Vers l’âge de cinquante, j’ai publié une infinité de dessins ; mais je suis mécontent de tout ce que j’ai produit avant l’âge de soixante-dix ans.
C’est à l’âge de soixante-treize ans que j’ai compris à peu près la forme et la nature vraie des oiseaux, des poissons, des plantes, etc. Par conséquent, à l’âge de quatre-vingts ans, j’aurai fait beaucoup de progrès, j’arriverai au fond des choses ; à cent, je serai décidément parvenu à un état supérieur, indéfinissable, et à l’âge de cent-dix, soit un point, soit une ligne, tout sera vivant.
Je demande à ceux qui vivront autant que moi de voir si je tiens parole. Écrit, à l’âge de soixante-quinze ans, par moi, autrefois Hokusai, aujourd’hui Gakyo Rojin, le vieillard fou de dessin. » (Katsushika Hokusai, Postface aux Cent vues du mont Fuji, 1831-1833).
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