ça s'est passé un...

8 décembre

événements

8 décembre 1554 : Ambroise Paré devient docteur en chirurgie

Le 8 décembre 1554, sur les instances du roi Henri II, la Faculté de Paris se résigne à coiffer Ambroise Paré du bonnet de docteur en chirurgie.

À 44 ans, cet autodidacte ne connaît ni le latin ni le grec et n'a jamais lu Galien !... Il se contente de pratiquer le métier de chirurgien-barbier dans une échoppe de Paris. Mais il possède une grande expérience de la chirurgie, acquise pendant les guerres d'Italie et sur divers champs de bataille...

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8 décembre 1852 : Les Lyonnais honorent la Vierge à Fourvière

La  fête de la Vierge est très populaire à Lyon depuis le 8 décembre 1852.

Ce jour-là avait été choisi pour bénir la statue de la Vierge sur le clocher de l'ancienne basilique de Fourvière. Une illumination était prévue en soirée mais elle fut annulée en raison de pluies violentes. À la faveur d'une éclaircie, les Lyonnais prirent d'eux-mêmes l'initiative d'illuminer leurs fenêtres avec des bougies.

Cette tradition s'est perpétuée jusqu'à nos jours en s'accompagnant de joyeuses virées dans les rues du vieux quartier Saint-Jean. Dans les années 2000, la mairie l'a récupérée et a transformé la fête populaire en un festival son et lumière rebaptisé de manière fort laïque : « Fête des Lumières ».

La fête des Lumières le 8 décembre sur la place des Terreaux, à Lyon (DR)

Ne confondons pas la bénédiction du 8 décembre 1852 avec le voeu des échevins (ou magistrats) en 1643. Lyon étant menacée par la peste, ils consacrèrent leur cité à la Vierge et s'engagèrent à accomplir un pèlerinage sur la colline de Fourvière le jour de sa Nativité, le 8 septembre (soit, bien sûr, neuf mois après l'Immaculée Conception). L'actuelle basilique Notre-Dame de Fourvière, à l'architecture si particulière (un éléphant renversé), fait suite à un autre voeu des Lyonnais pendant la guerre franco-prussienne de 1870. Elle a été inaugurée le 2 juin 1884.

8 décembre 1864 : Pie IX publie le Syllabus

Le 8 décembre 1864, en annexe de l'encyclique Quanta cura, le pape Pie IX publie le Syllabus. Il s'agit d'un catalogue à la Prévert de tout ce que le souverain pontife pense être les erreurs de la pensée moderne. Ce document témoigne de son appréhension face à des États de plus en plus envahissants, qui tendent à limiter la liberté des individus. Il illustre aussi un rejet viscéral de la démocratie que partageront ses successeurs jusqu'à Pie XII, mort en 1958.

8 décembre 1943 : De Gaulle décide de reconquérir l'Indochine

Le 8 décembre 1943, le général de Gaulle, qui préside à Alger le Comité français de libération nationale, prévient de son intention de reconquérir l'Indochine après la défaite de Hitler et de son allié japonais. Dépités, les résistants Vietnamiens se préparent à de nouvelles luttes.

8 décembre 1949 : Tchang Kai-chek se réfugie à Formose

Le 8 décembre 1949, le généralissime chinois Tchang Kaï-chek (ou Jiang Jieshi) se réfugie à Formose, plus connue aujourd'hui sous le nom de Taïwan (ou T'ai-Wan).

Le chef du parti nationaliste chinois, le Guomindang (on écrit aussi Kuomintang ou KMT), installe sur l'île un État rival de la Chine communiste...

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8 décembre 1980 : Assassinat de John Lennon

Le 8 décembre 1980, John Lennon (40 ans) est assassiné à New York. L'ancien chanteur des Beatles et sa compagne Yoko Ono viennent de recevoir dans leur appartement de Central Park la photographe Annie Leibovitz pour une séance photo mémorable (John nu et en position foetale sur les genoux de Yoko).

En sortant, le couple est accosté par plusieurs fans dont un certain Mark David Chapman (25 ans), ex-agent de sécurité et drogué, qui demande et obtient un autographe de son idole. Après une séance en studio, John et Yoko regagnent le soir leur appartement. À l'instant de franchir le porche, John est foudroyé par quatre balles tirées par Chapman. Il meurt peu après. L'émotion est immense dans le monde. Chapman explique son geste par le simple désir de sortir de l'anonymat ! Il purge une peine de prison à perpétuité.

Fête de la Vierge

La fête de l'Immaculée Conception découle d'une croyance populaire qui remonte à Byzance et au haut Moyen Âge.

Selon celle-ci, la mère du Christ aurait été «conçue avant tous les siècles» et épargnée dès sa conception par le péché originel. Elle serait donc née sans péché et sans souillure (immaculée), à la différence des autres descendants d'Adam et Ève.
NB : ne confondons pas cette immaculée conception avec la conception virginale de son fils Jésus-Christ, «né de la Vierge Marie».

Mettant un terme à plusieurs siècles de débats théologiques, le pape Pie IX fait de la croyance en l'Immaculée Conception un dogme officiel de l'Église catholique le 8 décembre 1854, dans sa bulle Ineffabilis Deus. Quatre ans après, les dix-huit apparitions de la Vierge à Lourdes lui valent une publicité exceptionnelle. À Bernadette Soubirous, dans la grotte de Massabielle, la Vierge se serait ainsi présentée (en gascon) : «Que soy era immaculada councepciou» (Je suis l'Immaculée Conception).

La fête de la Vierge est très populaire à Lyon depuis le 8 décembre 1852 et chaque année célébrée avec abondance de bougies par les habitants.

Naissances

Marie Stuart

8 décembre 1542 à Linlighgow (Écosse) - 8 février 1587 à Fotheringhay (Angleterre)

Biographie  Marie Stuart

Fille de Jacques V Stuart (ou Stewart) et de Marie de Guise, Marie Stuart devient reine d'Écosse à l'âge de quelques jours seulement. Elle est fiancée à 6 ans au Dauphin de France et élevée à la cour des Valois, où elle fait la joie de Ronsard et des autres poètes. Son mari monte sur le trône sous le nom de François II le 10 août 1559 mais il meurt quelques mois plus tard et la jeune veuve doit s'en retourner dans le pays de son père...

Enceinte de son deuxième mari, lord Darnley, Marie fait assassiner celui-ci à Holyrood, après qu'il eut tenté de s'approprier le pouvoir. Elle se remarie avec l'instigateur du crime, le comte de Bothwell. Obligée de fuir, elle cherche refuge auprès de sa cousine Elizabeth 1ère puis complote contre celle-ci, ne laissant à la reine d'Angleterre d'autre alternative que de la faire décapiter. Le fils qu'elle aura eu de Darnley héritera finalement de la couronne d'Écosse sous le nom de Jacques VI et de celle d'Angleterre sous le nom de Jacques 1er.

Georges Méliès

8 décembre 1861 à Paris - 21 janvier 1938 à Orly

Biographie Georges Méliès

Le magicien Georges Méliès, ayant découver le cinéma des frères Lumière, a immédiatement perçu l'immense potentiel de cette attraction de foire et en a fait un septième Art...

Aristide Maillol

8 décembre 1861 à Banyuls-sur-Mer - 27 décembre 1944 à Banyuls-sur-Mer

Biographie Aristide Maillol

Aristide Maillol est l'un des grands sculpteurs de la Belle Époque. Né la même année qu'Antoine Bourdelle, il a vingt-et-un ans de moins qu'Ausguste Rodin. Il meurt d'un accident de voiture à Banyuls-sur-mer, sa ville natale, à 83 ans.

Il pratique la peinture avant de se vouer à la sculpture, en innovant par la simplicité et la pureté de ses formes et en célébrant une beauté charnelle et élancée.

Son dernier modèle, Dina Vierny, va célébrer sa mémoire à Banyuls-sur-mer et à Paris où elle ouvrira le musée Maillol et offrira à l'État plusieurs sculptures qui ornent aujourd'hui le jardin du Carrousel (Tuileries).

Georges Feydeau

8 décembre 1862 à Paris - 5 juin 1921 à Rueil-Malmaison

Biographie Georges Feydeau

« Comment je suis devenu vaudevilliste ? C’est bien simple. Par paresse » ! Pourtant on ne peut pas dire que Georges Feydeau, né en 1862 à Paris, se soit laissé vivre. À 11 ans, il écrit une première oeuvre et ne s’arrêtera plus, produisant une vingtaine de pièces devenues des classiques de la comédie : Tailleur pour dames, La Dame de chez Maxim, Un Fil à la patte, La Puce à l’oreille… Il meurt de la syphilis en 1921, à seulement 58 ans, après avoir donné ses lettres d’or au genre du vaudeville...

Décès

Pierre de Suffren de Saint-Tropez

17 juillet 1729 à Saint-Cannat (Provence, France) - 8 décembre 1788 à Paris

Pierre de Suffren de Saint-Tropez gagne le titre de bailli en entrant dans l'ordre de Malte, à l'instigation de son père, un aristocrate provençal. Cela lui vaut d'être resté dans la postérité sous le nom de « bailli de Suffren ». Il connaît son baptême du feu à moins de quinze ans dans la Marine royale de Louis XV, pendant la guerre de la Succession d'Autriche. Il acquiert très vite un commandement et va dès lors s'illustrer avec des fortunes diverses, dans les différents conflits du XVIIIe siècle, en particulier contre les Anglais. Rentré en France après la paix de Versailles (1783), il est élevé à la dignité de vice-amiral et meurt dans un duel à la veille de la Révolution française.

Obèse et mal embouché, le bailli de Suffren n'en est pas moins considéré comme l'un des plus grands marins français. Napoléon aurait dit de lui à Sainte-Hélène : « Oh ! pourquoi cet homme n'a-t-il pas vécu jusqu'à moi, ou pourquoi n'en ai-je pas trouvé un de sa trempe, j'en eusse fait notre Nelson... ».

Jeanne Bécu, comtesse du Barry

19 août 1743 à Vaucouleurs (Lorraine, France) - 8 décembre 1793 à Paris

Biographie Jeanne Bécu, comtesse du Barry

Née à Vaucouleurs (Lorraine) des amours d'une couturière, Anne Bécu, et d'un jeune moine déluré, Jeanne reçoit une éducation soignée chez les soeurs, à Paris, avant de devenir modiste... puis d'être présentée à la cour de Versailles. Dernière maîtresse officielle du roi Louis XV, elle est après sa mort reléguée dans sa propriété de Louveciennes...

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