ça s'est passé un...

7 décembre

événements

7 décembre 1936 : Mermoz décolle de Dakar pour le Brésil

Le 7 décembre 1936, Jean Mermoz décolle de Dakar en direction de Natal, au Brésil, sur un hydravion Laté 300 baptisé Croix-du-Sud. À 10h47, l'hydravion émet un signal : « Coupons moteur arrière droit Â» avant de disparaître dans l'Atlantique Sud avec son équipage : Pichodou, Ezan, Lavidallie et Cruveilher. Le 30 décembre, ces pilotes de légende auront droit à des funérailles nationales.

7 décembre 1941 : Les Japonais attaquent Pearl Harbor

Au matin du dimanche 7 décembre 1941, des nuées d'avions japonais attaquent par surprise la flotte de guerre américaine basée à Pearl Harbor, dans les îles Hawaï. Trois heures plus tard, le gouvernement japonais transmet à son homologue américain une déclaration de guerre en bonne et due forme...

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7 décembre 1944 : convention de Chicago sur l'aviation commerciale

Le 7 décembre 1944, les représentants de 54 nations se réunissent à Chicago pour préparer l'après-guerre et assurer le succès de l'aviation civile commerciale. Ils fondent l'Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et lui donnent pour mission de réglementer le transport aérien.

À l'instigation des avionneurs américains, inquiets de perdre les fructueuses commandes d'avions militaires après la chute du nazisme, la convention de Chicago prend la décision d'interdire toute taxation du kérosène, le carburant des avions, cela afin de rendre aussi attractifs que possible les prix des voyages aériens et, donc, de développer le marché des compagnies aériennes et des constructeurs. Quatre-vingts ans après, l'objectif est on ne peut mieux rempli. C'est au point que l'aviation commerciale est devenue l'un des principaux facteurs d'émission de gaz à effet de serre. La détaxation du kérosène n'est pas pour autant remise en cause. Même les militants écologistes ne la contestent pas, ou seulement du bout des lèvres. Dans un monde qui ne ressemble plus du tout à celui de 1944, la convention de Chicago résiste envers et contre tout, pour le pire.

7 décembre 1970 : Willy Brandt à genoux à Varsovie

Le 7 décembre 1970, le chancelier allemand Willy Brandt se rend en Pologne et signe le traité de Varsovie. Par ce traité, la République Fédérale d'Allemagne reconnaît la frontière germano-polonaise de l'Oder-Neisse, imposée par les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale (ce traité sera confirmé et complété à Moscou le 12 septembre 1990 par le traité dit 2+4).

Après la signature, le chancelier se rend au Mémorial du résistant juif du ghetto, pour un dépôt de gerbe. Il se recueille et s'incline, puis, à la surprise générale, contre toutes les règles protocolaires, ploie les jambes et se met à genoux. Pendant de longues minutes, il demeure dans cette attitude d'humilité inhabituelle aux hommes d'État, faisant acte de contrition au nom du peuple allemand. Ce geste et plus généralement sa politique d'ouverture à l'Est lui vaudront de recevoir le Prix Nobel de la Paix un an plus tard, à Oslo.

Le chancelier Willy Brandt devant le Mémorial juif, à Varsovie, le 7 décembre 1970 (DR)

7 décembre 1975 : L'Indonésie envahit Timor-Est

Le 7 décembre 1975, l'armée indonésienne envahit l'ancienne colonie portugaise de Timor-Est. C'est le début d'une longue lutte ponctuée par de grands massacres d'innocents...

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C'est sa fête : Ambroise

Ambroise (340-397) fut évêque de Milan au IVe siècle, sous le règne de l'empereur romain Théodose. Il combattit l'hérésie arienne et développa le culte des reliques. Il baptisa aussi le futur saint Augustin. Comme ce dernier, Ambroise figure parmi les grands Docteurs de l'Église catholique (dico).

Une légende veut qu'un jour, Augustin demandât à Ambroise si le repos hebdomadaire devait se célébrer le samedi comme à Milan ou le dimanche comme à Rome. Il s'était attiré une réponse devenue proverbiale : « A Rome, fais comme les Romains ».

Naissance

Marie Walewska

7 décembre 1786 à Brodne (Pologne) - 11 décembre 1817 à Paris

Biographie Marie Walewska

Marie épouse à 17 ans le comte Walewski,... de 50 ans son aîné ! Deux ans plus tard, en 1806, Napoléon Ier séjourne à Varsovie. La jeune Polonaise se laisse convaincre qu'elle pourrait être utile à sa patrie, que les pays voisins se sont partagée une décennie plus tôt. C'est ainsi qu'elle devient (sans trop de mal) la maîtresse de Napoléon. Celui-ci crée l'année suivante un « grand-duché de Varsovie » avec les territoires polonais repris à la Prusse. Mais, avouons-le, le sacrifice de Marie n'y est pour rien. Plus important est le fait qu'elle donne le jour à un enfant de l'empereur, le 4 mai 1810, le comte Alexandre Walewski. Rassuré sur sa fertilité, Napoléon divorce aussitôt de Joséphine et épouse l'archiduchesse Marie-Louise. Sans rancune, Marie rejoindra l'ex-empereur dans son exil de l'île d'Elbe avant de se remarier avec le général d'Ornano...

Décès

Michel Ney

10 janvier 1769 à Sarrelouis - 7 décembre 1815 à Paris

Biographie Michel Ney

Le maréchal d'Empire Michel Ney, héros de la bataille de Borodino et de la traversée de la Bérézina fut surnommé le Brave des Braves.

Jean Mermoz

9 décembre 1901 à Aubenton (Aisne) - 7 décembre 1936

Biographie Jean Mermoz

Par son physique d'archange, son audace et son endurance, Jean Mermoz fut le plus populaire des pilotes de « La Ligne ». Ce nom mythique désigne la compagnie créée en 1918 à Toulouse par Pierre-Georges Latécoère et reprise en 1927 par Marcel Bouilloux-Lafont sous le nom d'Aéropostale. Elle s'illustra entre les deux guerres en établissant au prix d'immenses efforts les premières liaisons postales aériennes entre la France et l'Amérique du Sud.

Issu d'un milieu modeste, Mermoz est, après la Grande Guerre, engagé dans l'armée comme pilote. Il entre chez Latécoère en 1924. Il devient immensément célèbre après sa capture par les Maures le 22 mai 1926, suite à un atterrissage forcé de son Breguet XIV dans le désert au cours d'un vol Casablanca-Dakar. Son interprète et lui sont libérés contre une rançon de... mille pesetas. Abandonné en plein désert, Mermoz doit gagner à pied par ses propres moyens le poste d'escale de Cap-Juby, tenu par Antoine de Saint-Exupéry.

Avec une ténacité à toute épreuve, le pilote ouvre ensuite les liaisons aériennes directes de Toulouse à Dakar sans escale, puis jusqu'en Amérique du Sud. Franchissant la Cordillère des Andes, il atteint le Chili. Après l'absorption de l'Aéropostale au sein d'Air France (1933), Mermoz ne se laisse pas abattre et poursuit ses vols. Il disparaît dans l'Atlantique sud le 7 décembre 1936 avec ses quatre hommes d'équipage. Il a droit à des funérailles nationales le 30 décembre 1936. Nul ne songe à lui reprocher son engagement politique à droite, dans les Croix-de-Feu puis en 1936 dans le Parti social français, aux côtés du colonel de La Roque.

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