ça s'est passé un...

18 février

événements

18 février 1519 : Cortez quitte Cuba pour le Mexique

Le 18 février 1519, Hernan Cortez quitte Cuba avec une petite troupe de soldats. Il gagne la côte du Mexique avec l'idée de conquérir les royaumes mystérieux qui s'y trouvent. C'est le début de la pénétration européenne sur le continent américain.

18 février 1563 : Assassinat du duc François de Guise

Lieutenant général du royaume, le duc François de Guise, dit le Balafré, a repris Calais aux Anglais cinq ans plus tôt, ce qui l'a rendu immensément populaire auprès des catholiques français.

Alors que débutent les guerres de religion, un gentilhomme protestant de l'Angoumois, Jean de Poltrot de Méré (26 ans), décide pour cette raison de le tuer. Il lui tend une embuscade et le tue d'un coup d'arquebuse le 18 février 1563 dans les environs d'Orléans, alors que les troupes du duc font le siège de la ville.

Capturé, le tueur déclare sous la torture avoir agi sur ordre des chefs protestants, dont l'amiral de Coligny et le théologien Théodore de Bèze. Il est écartelé un mois plus tard, le 18 mars 1563, en place de Grève, à Paris.

Cet attentat est le premier d'une longue série, jusqu'à la mort d'Henri IV. Il illustre la faveur dont jouit à cette époque le « tyrannicide », présenté comme légitime par des penseurs catholiques espagnols. Poltrot de Méré en avait lui-même eu connaissance lors d'un séjour en Espagne.

18 février 1859 : Occupation de Saigon par les Français

Le 18 février 1859, une flotte française remonte une rivière au sud du Viêt-nam. Les nouveaux venus, sous le commandement de l'amiral Rigault de Genouilly, occupent le site de Saigon. Ce port sert au ravitaillement de Hué, la capitale de l'empire du Viêt-nam. Pour les Vietnamiens, l'arrivée des Français est le début d'une longue parenthèse dans une Histoire deux fois millénaire...

Suite de l'article

18 février 1871 : Belfort se rend après 103 jours de siège

Le 18 février 1871, après avoir résisté 103 jours sous les ordres du colonel Pierre Marie Denfert-Rochereau, la garnison de Belfort consent à se rendre aux Prussiens qui assiègent la ville alsacienne...

Suite de l'article

18 février 1899 : Émile Loubet président de la République

Le 18 février 1899, deux jours après la mort soudaine de Félix Faure, les parlementaires élisent à la présidence de la République Émile Loubet (71 ans). Son adversaire malheureux est Jules Méline, connu pour ses convictions protectionnistes et antidreyfusardes...

Suite de l'article

C'est sa fête : Bernadette

Bernadette Soubirous a 14 ans quand elle déclare assister du 11 février au 16 juillet 1858 à dix-huit apparitions de la Vierge Marie, la Mère de Jésus-Christ, l'« Immaculée Conception Â». La petite bergère est à l'origine du pèlerinage de Lourdes, en Bigorre, au coeur des Pyrénées. Entrée au couvent, la jeune femme y meurt à 35 ans, le 16 avril 1879, sans jamais se départir de sa simplicité et de son équilibre.

Naissance

Charles Castel de Saint-Pierre

18 février 1658 à Saint-Pierre-Église, Cotentin - 29 avril 1743 à Paris

Biographie Charles Castel de  Saint-Pierre

Abbé de cour, diplomate et académicien, l’abbé de Saint-Pierre reste pour la postérité un brillant utopiste, lointain précurseur de l'ONU.

Aumônier de Madame Palatine depuis 1695, il connaît bien la noblesse européenne et cela lui vaut de devenir le secrétaire de l'abbé de Polignac quand celui-ci est envoyé à Utrecht en 1712 pour mettre fin à l'interminable guerre de la Succession d'Espagne. 

Ému par les souffrances nées de la guerre, il publie dès l'année suivante à Utrecht, chez l'éditeur Antoine Shouten, un volumineux ouvrage intitulé Projet pour rendre la paix perpétuelle en Europe dans lequel il suggère « les moyens de rendre la paix perpétuelle entre tous les États chrétiens ».

Bien avant lui, depuis le XVIe siècle déjà, des juristes songeaient à une instance d'arbitrage pour mettre fin aux guerres et veiller à la bonne exécution des traités. Cette fonction d'arbitrage était auparavant, au Moyen Âge, plus ou moins tenue par le pape dont tous les souverains européens reconnaissaient l'autorité spirituelle et morale. 

Pour mettre enfin un terme aux guerres, l'abbé de Saint-Pierre propose un « Corps européen » où seraient représentées les 18 principales souverainetés. Ce serait une forme de congrès permanent comme aujourd'hui l'ONU. Mais celui-là serait établi à Utrecht ! Il arbitrerait les querelles entre les États et veillerait à l'interdiction des guerres internes, l'usage des armes n'étant admis que contre les ennemis extérieurs à l'union. 

L'ennui, c'est que les souverains devraient accepter le statu quo politique de 1713 et renoncer à toute prétention territoriale. Difficile à faire admettre aux intéressés. Le projet de l'abbé de Saint-Pierre a néanmoins passionné le philosophe Gottfried Leibnitz comme plus tard Jean-Jacques Rousseau.

Décès

Kubilaï Khan (ou Koubilay)

23 septembre 1215(Mongolie) - 18 février 1294 à Cambaluc (Chine)

Kubilaï Khan (忽必烈) naît en 1215 et meurt en 1294. L’année de sa naissance est aussi celle de la prise de Pékin par l’armée de son grand-père Gengis Khan, tandis que l’année de sa mort correspond au démantèlement de l’empire mongol.

De la steppe d’Asie centrale aux métropoles chinoises, il rejeta le nomadisme de ses ancêtres mongols au profit du sédentarisme chinois. Ainsi fonda-t-il la première dynastie chinoise d'origine étrangère en devenant l’empereur des Yuan...

Tamerlan (ou Timour Leng)

8 avril 1336 à Kech (Ouzbékistan) - 18 février 1405 à Otrar (Ouzbékistan)

Biographie  Tamerlan (ou Timour Leng)

Tamerlan se présente comme un lointain descendant de Gengis Khan. Musulman convaincu, au demeurant cultivé et épris de littérature persane, il se forge un empire autour de l'Afghanistan actuel. Au prix de grands massacres, il attaque ses voisins, Mongols, Indiens et Arabes, et incendie les magnifiques cités de Damas et Bagdad.

Pour finir, en 1402, il défait le sultan ottoman Bajazet à Angora (encore appelé Ancyre ou Ankara). Cette gigantesque bataille offre un sursis inespéré à Constantinople, sur le point d’être conquise par les Ottomans, et laisse le temps aux Occidentaux de recueillir l’héritage byzantin.

On peut encore admirer le mausolée de Tamerlan à Samarcande, sa capitale, dans l’actuel Ouzbékistan.

Martin Luther

10 novembre 1483 à Eisleben (Thuringe, Allemagne) - 18 février 1546 à Eisleben (Thuringe, Allemagne)

Biographie Martin Luther

Le 31 octobre 1517, Martin Luther, un moine allemand placarde sur la porte d’une église 95 «thèses» où il dénonce les scandales de l'Église de son temps. Le premier de ces scandales est l'abus qui est fait des indulgences. Il s'agit des aumônes que le clergé récolte contre la promesse d'un allègement des peines qui attendent les pécheurs au Purgatoire, antichambre du Paradis.

Les 95 thèses ont un profond retentissement en Allemagne. Mais le Saint-Siège et les princes allemands tardent à les condamner. De son côté, Martin Luther entre résolument en dissidence contre Rome qu'il présente comme la «rouge prostituée de Babylone». Il dénie à l'Église le pouvoir d'effacer les peines dans l'au-delà et formule une doctrine de la grâce divine en rupture avec la pratique catholique.

Les idées de Luther se répandent comme une traînée de poudre en Allemagne. Les prêtres se marient, les moines et les religieuses abandonnent leur couvent... Le prédicateur lui-même épouse une ancienne moniale. Il prend les choses en main et organise la nouvelle religion, sous le nom de Réforme. Ses adeptes sont appelés réformés, luthériens ou encore protestants (parce que leurs représentants ont émis une «protestation» face aux représentants de l’empereur).

Tandis que l'Europe centrale se déchire entre catholiques et protestants et que de nouveaux prédicateurs comme le Français Jean Calvin (1509-1564) et le Suisse Ulrich Zwingli (1484-1531) approfondissent la Réforme protestante, l'homme qui est cause de tout cela finit sa vie paisiblement à Eisleben, sa ville natale.

Michel-Ange Buonarotti

6 mars 1475 à Caprese (Toscane, Italie) - 18 février 1564 à Rome (Italie)

Biographie Michel-Ange Buonarotti

Sculpteur, peintre, architecte, ingénieur, poète, Michel-Ange est le plus démesuré des artistes de la Renaissance.

L'énergie et la force vitale qui se dégagent de son oeuvre évoquent davantage la mythologie que la compassion évangélique. La chapelle Sixtine et la basilique Saint-Pierre de Rome figurent parmi les monuments les plus célèbres du monde.

Aucune réaction disponible

Respectez l'orthographe et la bienséance. Les commentaires sont affichés après validation mais n'engagent que leurs auteurs.

Actualités de l'Histoire
Revue de presse et anniversaires

Histoire & multimédia
vidéos, podcasts, animations

Galerie d'images
un régal pour les yeux

Rétrospectives
2005, 2008, 2011, 2015...

L'Antiquité classique
en 36 cartes animées

Frise des personnages
Une exclusivité Herodote.net