Né à Pékin, dans une vieille famille aristocratique, Zao Wou-Ki se forme à la peinture à Hangzhou avant de gagner Paris en 1948. Il s'établit alors dans un atelier de la rue du Moulin-Vert (14e arrondissement), près de celui de Giacometti, et fréquente assidûment l'académie de la Grande-Chaumière, à Montparnasse. La révolution maoïste, un an plus tard, le contraint à prolonger son exil. En 1960, il s'établit dans la rue Jonquoy et va y demeurer 50 ans...
Zao Wou-Ki devient l'un des chefs de file de la nouvelle École de Paris avec une peinture abstraite chargée de lyrisme, qui n'est pas sans rappeler parfois la tradition chinoise et la calligraphie. Ses toiles, généralement de très grandes dimensions, séduisent par des couleurs vives qui font danser la lumière.
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