ça s'est passé un...

20 mars

événements

20 mars 1602 : Les Hollandais fondent la VOC

Le 20 mars 1602, cinq compagnies de commerce hollandaises nées dans les années précédentes en vue de commercer avec les Indes orientales se regroupent pour donner naissance à la célèbre Verenigde Oost Indische Compagnie (VOC, pour Compagnie des Indes Orientales).

Celle-ci va assurer aux Provinces-Unis la domination mondiale sur le fructueux commerce des épices pendant un demi-siècle...

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20 mars 1800 : Volta expose le fonctionnement d'une pile électrique

Dans une lettre adressée le 20 mars 1800 à la Société Royale des Sciences (Londres), Alexandre Volta expose le fonctionnement d'une pile électrique. Sa découverte, aussi appelée « pile voltaïque », inaugure la révolution de l'électricité, après celle de la vapeur.

Professeur de physique à Côme, en Lombardie, le savant italien va très vite attirer l'attention de Napoléon Bonaparte. Le Premier Consul, qui a créé la République cisalpine dans le fil de sa campagne d'Italie, est en effet passionné par les sciences et les mathématiques. Saisi d'admiration pour le savant, il le décore et, plus tard, l'élève à la dignité de comte d'Empire puis de sénateur.

20 mars 1811 : Naissance de l'Aiglon

Le 20 mars 1811 naît François Charles Joseph Bonaparte. Son père n'est autre que l'empereur Napoléon 1er et sa mère Marie-Louise d'Autriche...

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20 mars 1893 : Procès du scandale de Panama

Le 20 mars 1893, le scandale de Panama se solde par la condamnation à 5 ans de prison d'un ancien ministre des travaux publics, Baïhaut, qui a eu seul la naïveté d'avouer son implication dans cette gigantesque escroquerie...

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20 mars 1956 : La Tunisie retrouve son indépendance

Le 20 mars 1956, la France met fin à son protectorat sur la Tunisie.

C'est l'aboutissement des revendications menées par le Destour, un parti fondé en 1920, et plus encore le Néo-Destour, un parti indépendantiste plus radical que le précédent, fondé en 1934 par Habib Bourguiba. Celui-ci est arrêté par le résident général Jean de Hauteclocque en janvier 1953.

Là-dessus, coup de théâtre. Le 31 juillet 1954, le président du Conseil Pierre Mendès France se rend à Tunis et, par son « discours de Carthage », reconnaît l'autonomie interne de la Tunisie, premier pas vers l'indépendance. Dans le mois qui suit celle-ci, le Néo-Destour s'assure une majorité écrasante aux élections. Son chef Bourguiba, devenu le chef du gouvernement, abolit le beylicat et proclame la République le 25 juillet 1957.

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20 mars 2003 : Liberté pour l'Irak

Le 20 mars 2003, douze ans après une première invasion de l'Irak, les troupes américaines attaquent une nouvelle fois l'Irak de Saddam Hussein avec, cette fois, la ferme intention de renverser le dictateur.

Dix-huit mois après les attentats d'al-Qaida contre les tours du World Trade Center et le Pentagone, le président américain George W. Bush ne se contente pas de traquer les commanditaires dans leur repaire afghan. Il veut aussi en profiter pour liquider le régime irakien, bien que celui-ci soit plutôt hostile aux terroristes d'al-Qaida. Exhibant un grossier mensonge sur d'hypothétiques « armes de destruction massive », le président et son Secrétaire d'État Colin Powell montent une coalition avec leurs alliés, sans avoir toutefois pu obtenir l'aval du Conseil de sécurité de l'ONU.

L'opération « Freedom for Iraq » conduit à la prise de Bagdad dès le 9 avril 2003. Avec une maladresse insigne, les Américains congédient aussitôt toute l'administration et l'armée, hissant aux commandes du pays des opposants plus ou moins recommandables.

L'intervention prend fin le 15 décembre 2011, en avance de deux jours sur le calendrier officiel, avec un bilan piteux : 4 500 tués du côté américain et de nombreuses « bavures » dans la population civile, une dette américaine accrue de mille milliard de dollars, mais aussi du côté irakien un million de déplacés, 100 000 morts, un pays ruiné et éclaté entre chiites, sunnites et Kurdes, la fin de deux mille ans de présence chrétienne sur les bords du Tigre...

Last but not least, le gouvernement irakien de Nouri al-Maliki, laborieusement installé par les Américains, tombe aux mains de la majorité chiite et s'allie avec son voisin, la République islamique d'Iran, ennemie déclarée des États-Unis.

C'est sa fête : Wulfran

Évêque de Sens au VIIe siècle, à l'époque des rois mérovingiens, Wulfran renonça à son siège prestigieux pour évangéliser les sauvages tribus de la Frise, au nord des Pays-Bas actuels.

Il lutta contre les sacrifices humains. Mission accomplie, il revint mourir à Saint-Wandrille, sur les bords de la Seine, dans un charmant monastère que l'on peut encore visiter.

Décès

Henri IV Bolingbroke

15 avril 1367 à Bolingbroke (Angleterre) - 20 mars 1413 à Westminster (Angleterre)

Biographie  Henri IV Bolingbroke

Le futur roi d'Angleterre Henri IV, surnommé Henri Bolingbroke, est le fils de Jean de Gand, troisième fils du roi Édouard III. Il hérite du père de sa première épouse le titre de duc de Lancastre. Il va tirer parti des difficultés de la dynastie des Plantagenêt pour fonder sa propre dynastie...

Le fils aîné d'Édouard III, le Prince Noir, étant mort prématurément, la succession du roi revient à son  petit-fils. Celui-ci monte sur le trône le 21 juin 1377 sous le nom de Richard II. Comme il a seulement dix ans, son oncle Jean de Gand assure la régence mais sa rapacité suscite de graves révoltes fiscales et vaut au jeune roi une grande impopularité.

Quelques mois après la mort de Jean de Gand, son fils Henri Bolingbroke soulève les barons contre le pauvre roi Richard II, l'oblige à abdiquer et lui succède sous le nom d'Henri IV. À la dynastie des Plantagenêt, vieille de 250 ans, succède ainsi la dynastie ou maison des Lancastre.

Henri IV consolide le royaume en triomphant de ses ennemis, mais il ruine aussi ses finances. Peu après sa mort, son fils et successeur Henri V profite de la querelle des Armagnacs et des Bourguignons pour débarquer en France et relancer la guerre de Cent Ans après une longue accalmie.

À la mort d'Henri V en 1422, son fils à peine âgé d'un an lui succède sur les trônes d'Angleterre et de France. Le conseil de régence est présidé par Henri Beaufort, cardinal de Winchester, fils illégitime de Jean de Gand et demi-frère d'Henri IV. Les ducs de Gloucester et Bedford, frères d'Henri V, gouvernent respectivement l'Angleterre et la France.

Isaac Newton

25 décembre 1642 à Woolsthorpe (Lincolnshire, Angleterre) - 20 mars 1727 à Kensington (Angleterre)

Biographie Isaac Newton

Isaac Newton est un immense savant à la charnière de deux époques... Il écrit ses premiers traités en latin et les derniers dans sa langue usuelle, l'anglais. Il invente la physique moderne... mais se passionne aussi pour l'alchimie et même l'astrologie !

Il développe une méthode scientifique innovante articulée autour de trois piliers : - la synthèse (ramener à une cause unique des effets analogues), - l'extrapolation (généraliser les propriétés accessibles par l'expérience), - l'intuition (tenir pour vraie une proposition générale obtenue par l'expérience tant qu'une autre expérience n'est pas venue la contredire).

L'un des apports les plus connus de Newton est la loi de la gravitation - ou loi de l'attraction universelle - («Deux particules quelconques exercent l'une sur l'autre une attraction dont l'intensité est proportionnelle au produit de leurs masses et inversement proportionnelle au carré de la distance qui les sépare»).

Contemporain de Newton, le savant et philosophe allemand Gottfried Leibniz (1646-1716) partage avec lui l’invention du calcul infinitésimal, à l’origine de très grands progrès dans les mathématiques. L’un et l’autre ont tiré profit des travaux du savant et penseur français Blaise Pascal (1623-1662).

Ferdinand Foch

2 octobre 1851 à Tarbes - 20 mars 1929 à Paris

Biographie Ferdinand Foch

Ancien élève des Jésuites et Polytechnicien, Ferdinand Foch devient en 1918 le généralissime des troupes alliées à la conférence franco-britannique de Doullens, avec autorité sur les commandants en chef britannique (Douglas Haig) et français (Philippe Pétain).

Ses succès lui valent d'être élevé à la dignité de Maréchal de France. Le 11 novembre 1918, il participe à la signature de l'armistice dans la forêt de Rethondes...

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