1652-1774

La monarchie absolue

Louis XIV étant monté sur le trône à 4 ans, en 1643, sa minorité est troublée par la Fronde. Peu à peu, le Premier ministre Mazarin rétablit la paix à l'intérieur et aux frontières.

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La monarchie raffermie

Le traité des Pyrénées (7 novembre 1659) met un terme à 24 ans de guerre entre la France et l’Espagne. Il est scellé par le mariage à Saint-Jean-de-Luz, le 9 juin 1660, du jeune Louis XIV et de l’infante Marie-Thérèse.

Mazarin meurt le 9 mars 1661 et, dès le lendemain, le roi Louis XIV (22 ans) annonce qu'il se passera désormais de Premier ministre et dirigera lui-même son Conseil. Pour bien signifier qu’il ne supportera aucune contestation, il fait arrêter son contrôleur général des finances Nicolas Fouquet, trop arrogant à son goût. Les Parlements sont tenus d’enregistrer les actes royaux sans remontrance.

L'arrivée aux affaires du jeune roi est marquée par une terrible famine, dite « famine de l'avènement » (1 à 1,5 million de morts) ! Le royaume n'en jouira pas moins d'une relative prospérité pendant les trois premières décennies du règne.

Le roi gouverne avec l’assistance d’un contrôleur général des Finances (Jean-Baptiste Colbert, du 12 décembre 1665 à sa mort, en 1683) et de quatre Secrétaires d’État. À Paris, la police est confiée à un lieutenant général de police (La Reynie à partir de 1667).

Avide de plaisirs, le jeune souverain organise de nombreuses fêtes à Paris puis à Versailles. Il fonde la Comédie-Française en 1680 et, en 1682, quitte le Louvre et s’installe avec la Cour à Versailles, dans un palais grandiose que les autres souverains auront à cœur d’imiter.

Il poursuit par ailleurs la politique coloniale de Richelieu et le 9 avril 1682, Robert Cavelier de la Salle prend possession en son nom de la région du Mississippi qu’il baptise Louisiane.

Le « Roi-Soleil » s'en va-t-en guerre

Louis XIV ne tarde pas à céder à sa passion de la guerre. Il va en mener quatre, de plus en plus longues, de plus en plus difficiles.

1ère guerre - La guerre de Dévolution (1668)

Invoquant une coutume brabançonne, la « dévolution », le roi revendique au nom de sa femme certaines provinces des Pays-Bas espagnols. Cette guerre de Dévolution contre l’Espagne tourne très vite à l’avantage de Louis XIV grâce à son Secrétaire d’État à la guerre, Louvois, et à l'ingénieur Vauban. Elle se conclut le 2 mai 1668 par le traité d’Aix-la-Chapelle. Le roi en tire quelques gains territoriaux... et beaucoup de ressentiment envers les Provinces-Unies (Pays-Bas) qui ont tenté de monter une coalition contre la France.

2e guerre - La guerre de Hollande (1672-1679)

Les Français envahissent la Hollande et, le 12 juin 1672, franchissent le Rhin. Louis XIV refuse une offre de paix et du coup, les Hollandais se ressaisissent et montent une nouvelle coalition. La guerre de Hollande se conclut le 5 février 1679 par la paix de Nimègue qui permet à la France d'annexer la Franche-Comté et la Flandre du sud. Elle marque l'apogée du règne de Louis le Grand, qui se qualifie lui-même de « Roi-Soleil ».

Le « Roi-Soleil » au sommet de la gloire

Le roi peut dès lors jouir de sa puissance jusqu'à en abuser. Il prétexte d’arguments juridiques douteux pour réunir à la couronne des places fortes frontalières. C’est ainsi que, sans combat, il fait son entrée à Strasbourg le 24 octobre 1681. Ces « Réunions » ont le don d’irriter les souverains étrangers. L’Espagne se lance dans la guerre mais l’on convient très vite d’une trêve, signée à Ratisbonne le 15 août 1682.

La volonté de puissance de Louis XIV s’étend à la religion. Le 19 mars 1682, l’assemblée du haut clergé, sous la houlette de Bossuet, vote la Déclaration des quatre articles, qui ne reconnaît au pape qu’une autorité spirituelle. C’est le triomphe du gallicanisme en religion. Mais le roi devra désavouer cette déclaration onze ans plus tard sous la pression du Saint-Siège.

Le 30 juillet 1683 meurt la reine Marie-Thérèse, discrète dans la mort comme elle le fut dans la vie à l’ombre des nombreuses favorites royales. Après que la plus célèbre de ces favorites, la marquise de Montespan, se soit discréditée en faisant appel à la magie pour retenir le roi, celui-ci décide de se ranger. Un peu plus tard, il épouse en secret la gouvernante de ses bâtards, Françoise d'Aubigné, marquise de Maintenon.

Le « Roi-Soleil » face à l'adversité

Animatrice du parti dévot, la marquise de Maintenon se garde toutefois d’encourager le roi à prendre la plus fatale décision du règne : la révocation le 18 octobre 1685 de l'édit de tolérance signé à Nantes par Henri IV.

Une seule religion est désormais autorisée en France. Plusieurs centaines de milliers de protestants s’enfuient, appauvrissant le royaume et enrichissant ses ennemis. La même année est promulgué le premier texte législatif sur les relations entre maîtres et esclaves dans les colonies à sucre d’outre-mer. Il sera plus tard surnommé « Code Noir ».

3e guerre - La guerre de la Ligue d'Augsbourg

Voilà que les Européens forment contre la France la Ligue d’Augsbourg. Louis XIV réagit en septembre 1688 par la dévastation systématique du Palatinat. Cet acte atroce a été suggéré par Louvois pour couvrir l’Alsace.

La guerre, victorieuse mais longue, rude et coûteuse, oblige Louis XIV à se montrer accommodant lors des traités de paix signés à Ryswick, en Hollande, en 1697. La France ne garde pratiquement que Strasbourg et Sarrelouis des précédentes « Réunions ».

Le 16 novembre 1700, le roi entérine le testament du roi d'Espagne Charles II de Habsbourg, mort quinze jours plus tôt sans héritier : il autorise son petit-fils, le duc d'Anjou, à ceindre la couronne d'Espagne sous le nom de Philippe V (de lui descend l’actuel roi Juan Carlos 1er).

Les grandes puissances se montrent a priori bien disposées mais le roi de France multiplie les provocations. Il occupe les Pays-Bas espagnols (l’actuelle Belgique) et laisse planer la perspective d’une union dynastique avec l’Espagne...

Le crépuscule du « Roi-Soleil »

Les fêtes se raréfient à Versailles autour du roi vieillissant et malade. Hivers glaciaux et étés pourris débouchent sur des pénuries récurrentes de céréales. Les grandes famines de 1693 et 1709 provoquent respectivement un million et 600.000 victimes sur un total d'environ vingt millions de Français !

4e guerre - La guerre de la Succession d'Espagne (1702-1713)

Le 13 mai 1702, la Grande Alliance, qui regroupe les principales puissances de l'Europe du nord, y compris l'Angleterre, déclare la guerre à Louis XIV et à son petit-fils le roi d'Espagne.

Commence la longue guerre de la Succession d'Espagne, ponctuée de famines et de défaites. Marlborough (ancêtre de Churchill) remporte à Blenheim, en Allemagne, une victoire retentissante en 1704. La même année, la Royal Navy s’empare de Gibraltar. Pour ne rien arranger, les protestants des Cévennes, au centre de la France, se soulèvent. C’est la révolte des Camisards (1702-1704).

Les éléments se mettent de la partie avec le 5 janvier 1709, une chute exceptionnelle des températures. Ce « Grand Hiver » entraîne gel des semis et famines. Louis XIV sollicite la paix mais sa demande est repoussée. Alors il en appelle à la nation. Il se produit un sursaut patriotique.

Le 11 septembre 1709, le maréchal de Villars arrête non sans mal les troupes austro-anglaises à Malplaquet, dans les Flandres. L’Angleterre se retire de la coalition et des négociations s’ouvrent à Utrecht, en Hollande. Le 24 juillet 1712, alors que la France paraît en très mauvaise posture, le vieux maréchal de Villars remporte à Denain une victoire inespérée sur les Austro-Hollandais commandés par le prince Eugène de Savoie, l’un des plus grands stratèges de sa génération.

Grâce à cette victoire, Louis XIV sauve les meubles. Par le traité d’Utrecht du 11 avril 1713, Louis XIV cède aux Anglais Terre-Neuve, la baie d'Hudson et l'Acadie mais préserve l’essentiel.

Le français, langue diplomatique

Le traité d’Utrecht (1713) est rédigé en français et non plus en latin, faisant du français la langue de la diplomatie pour deux siècles (jusqu'au traité de Versailles de 1919, qui sera rédigé en français mais aussi en anglais).

Le Roi-Soleil s'éteint à Versailles le 1er septembre 1715 à près de 77 ans, après le plus long règne de l’histoire humaine.

Bien qu’épuisée, la France apparaît comme le royaume le plus peuplé, le plus puissant et le plus prospère d'Europe. La « ceinture de fer » de Vauban la protège contre les risques d'invasion. Par ses possessions coloniales et sa flotte, elle est présente dans toutes les parties du monde. Enfin, par ses productions architecturales et littéraires ainsi que le mode de vie de son aristocratie, elle séduit les élites européennes. Si, au XVIIIe siècle, l'Europe pense et s'exprime en français, c'est à Louis XIV que cela est dû.

Louis XV le Bien-Aimé (1715-1774) : apogée de la France

Louis XIV laisse la couronne à son arrière-petit-fils, Louis XV (5 ans). Dès le lendemain, son neveu le duc Philippe d’Orléans obtient la régence.

La Régence ramène l'aristocratie au pouvoir

Les mœurs se dérident et la haute noblesse prend sa revanche. Elle remplace les bourgeois au gouvernement et impose que lui soient réservées les hautes charges de l’armée et de l’Église. Pour restaurer les finances du royaume, le Régent fait appel à un banquier écossais quelque peu fantasque, John Law, qui émet à partir du 2 mai 1716 des billets acceptés par les caisses royales.

Ce premier papier monnaie est gagé sur la mise en valeur de la Louisiane. C’est ainsi qu’est fondée la Nouvelle-Orléans à l’embouchure du Mississippi, ainsi baptisée en l'honneur du Régent. Mais en 1720, on s'aperçoit que trop de billets ont été émis et le système Law s'effondre. Il aura néanmoins eu le mérite de redresser les finances publiques !

L’Espagne et la France entrent brièvement en guerre sous le prétexte d’un faux-attentat contre le Régent. En vérité, celui-ci en veut au roi d’Espagne, petit-fils de Louis XIV, de prétendre au trône en cas de mort prématurée du jeune roi Louis XV. Vaincu, Philippe V renonce définitivement à ses droits sur la succession de Louis XV.

Après la mort du Régent, en 1723, le duc de Bourbon, Premier ministre, veut marier le roi au plus vite et si possible à une princesse pubère. Peu importe son rang ! C’est ainsi que Louis XV (15 ans) épouse Marie Leszczynska (22 ans), fille d’un roi détrôné de Pologne. L’union sera au demeurant heureuse, au moins pendant une dizaine d’années, et surtout féconde (dix enfants).

Pacifique cardinal

Le cardinal de Fleury, par François Stiemart (musée national du château de Versailles)En 1726, Louis XV congédie le duc de Bourbon et le remplace par son précepteur, le sage cardinal de Fleury. À 73 ans, c’est le plus vieux Premier ministre qu’ait eu la France. Il restera à son poste jusqu’à sa mort, en 1743, à 90 ans !

Pacifique, il se contente en 1733 d’une modeste intervention dans la guerre de la Succession de Pologne en faveur du père de la reine. Celui-ci, battu, échange le royaume de Pologne contre le duché de Lorraine, lequel reviendra à la France à sa mort (1766). En attendant, le duc Stanislas se consacre à l’embellissement de Lunéville et Nancy, ses villes de résidence.

Si pacifique qu’il soit, le cardinal de Fleury ne peut éviter la désastreuse guerre de Succession d’Autriche, consécutive à la mort de Charles IV de Habsbourg et à l’accession au trône de sa fille Marie-Thérèse.

La guerre de Succession d'Autriche (1740-1748)

La France noue une coalition contre l’Autriche le 28 mai 1741. La Prusse de Frédéric II s’y associe le temps d’annexer la Silésie.

Louis XV se rend en personne à la guerre comme autrefois Louis XIV mais il tombe malade à Metz en 1744. Le peuple prie pour son rétablissement et lui donne le surnom de « Bien-Aimé ». Mais sa popularité ne résistera pas à la fin de la guerre…

Le 11 mai 1745, à Fontenoy, Maurice de Saxe bat les Anglo-Hollandais. Cette victoire mémorable (« Messieurs les Anglais, tirez les premiers » !) est gâchée par le traité de paix d’Aix-la-Chapelle, le 18 octobre 1748, à l’occasion duquel les plénipotentiaires français renoncent à toute annexion. « Sa Majesté très-chrétienne a le souci de faire la paix non en marchand mais en roi », disent-ils à leurs homologues ébahis. Le seul vainqueur est Frédéric II qui se voit confirmer l’annexion de la Silésie. D’où l’expression populaire : « travailler pour le roi de Prusse » !

L’autorité monarchique n’est plus ce qu’elle était !... Louis XV qui, depuis la mort du cardinal de Fleury, dirige en personne son Conseil, tombe sous l’emprise de ses maîtresses dont la plus notable est la marquise de Pompadour, qui occupe ses pensées de 1744 à sa mort, en 1764, à 42 ans. Les privilégiés, soutenus par les parlementaires, font échouer en 1749 la courageuse réforme fiscale du « vingtième » qui prévoyait d’imposer tous les revenus.

Contestation intellectuelle

Dans les salons parisiens où l’on cultive l’art de la conversation, on murmure contre le pouvoir.

Un auteur à succès, Voltaire, qui a vécu en Angleterre, exalte les vertus de la jeune démocratie anglaise dans ses Lettres anglaises (1734). De grands esprits remettent en cause l’absolutisme au nom de la raison. Le plus célèbre est Montesquieu, auteur de L'Esprit des Lois (1748).

Le 1er juillet 1751, Diderot et d’Alembert publient le premier tome de L’Encyclopédie avec la collaboration de tous les savants de leur temps et sous la protection de la marquise de Pompadour. Ils glissent dans ce gigantesque ouvrage des critiques virulentes contre l’Église, bouc émissaire de toutes les injustices. Ces critiques sont relancées par l’exécution de Calas, un bourgeois protestant de Toulouse faussement accusé en 1762 d’avoir tué son fils pour l’empêcher de se convertir.

Portrait de Louis XV vers 1760 (Louis-Michel Van Loo, Bibliothèque Municipale de Versailles)

Le « Siècle des Lumières »

Sous le règne de Louis XV, la France jouit d'une situation de premier plan. Elle est le pays le plus peuplé d'Europe avec 26 millions d'âmes. Elle en est aussi le plus prestigieux.

La langue et la culture de la Cour de Versailles rayonnent de Berlin, en Prusse, à Saint-Pétersbourg, en Russie. Les écrivains et les penseurs français brassent les idées et refont le monde. C'est le « Siècle des Lumières ».

La France est aussi le pays le plus puissant d'Europe, voire du monde, malgré quelques déconvenues dans sa rivalité avec l'Angleterre. Elle possède une flotte remarquable, la Royale, et ses colonies sucrières comme Saint-Domingue rendent jaloux les Anglais.

Le « renversement des alliances »

Aux Indes, Dupleix, un gouverneur aux idées novatrices veut étendre l’influence de la France en s’alliant avec les princes locaux. Son ambition est incomprise de la Cour et il est destitué de sa charge.

Le 1er mai 1756, coup de tonnerre à Versailles. L'Autriche et la France enterrent une rivalité qui remontait à Charles-Quint et François 1er. Les deux États signent un traité pour contrecarrer la montée en puissance de la Prusse et les visées de l'Angleterre.

Ce « renversement des alliances », orchestré par la Pompadour et son protégé Choiseul, va déboucher sur une nouvelle guerre, dite guerre de Sept Ans (1756-1763). Se déroulant en Europe mais aussi en Amérique, aux Indes et sur les mers, en impliquant toutes les grandes puissances européennes, elle sera a posteriori considérée par les historiens comme la première guerre mondiale !

La marquise de Pompadour, par Maurice Quentin de La Tour (musée du Louvre)
La guerre de Sept Ans (1756-1763)

La guerre commence très mal pour les Français. Soubise est défait par Frédéric II à Rossbach malgré l’écrasante supériorité numérique de son armée. Le marquis de Montcalm meurt en tentant d’empêcher les Anglais de prendre Québec. Lally-Tollendal capitule à Pondichéry, aux Indes…

Par le traité de Paris du 10 février 1763, la France cède à l’Angleterre la plus grande partie de son empire colonial, en particulier la Nouvelle-France (le Québec) et les Indes. Mais elle conserve Saint-Domingue (aujourd’hui Haïti). C'est la seule colonie à laquelle tiennent les bourgeois de l'époque, y compris les « philosophes », en raison des riches plantations de sucre où travaillent les esclaves, le sucre jouant alors le rôle actuel du pétrole dans nos économies.

Les privilégiés contre la monarchie

Le duc de Choiseul, secrétaire d’État aux Affaires étrangères, prépare la revanche en reconstituant la flotte et l’armée. Pour se concilier les parlementaires et les « philosophes », il expulse les Jésuites en 1764. Il achète aussi la Corse à la République de Gênes, en 1768.

Marie-Antoinette, fille de l'impératrice Marie-Thérèse, épouse Louis, petit-fils et héritier de Louis XV. En 1771, dans un ultime sursaut d’autorité, Louis XV fait arrêter et exiler les magistrats du Parlement de Paris. Quelques semaines après, le roi réforme le système judiciaire en abolissant la vénalité des charges.

Ces dernières réformes de Louis XV auraient pu redonner de l’air à la monarchie. Elles n'auront hélas pas de suite.

Lorsque meurt le vieux roi, dans l’opprobre générale, le 10 mai 1774, son successeur Louis XVI n'aura d'autre hâte que de rappeler les parlementaires. C'est la première d'une longue série d'erreurs qui mèneront Louis XVI à la guillotine et feront perdre à la France son premier rang parmi les grandes puissances du monde. « On peut sans exagération dire que la Révolution date de 1774 », écrit l'historien Jean Tulard.

Publié ou mis à jour le : 2018-11-27 10:50:14

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