3 décembre 1800

Les Autrichiens battus à Hohenlinden

Le 3 décembre 1800, les soldats français battent les Autrichiens à Hohenlinden, en Bavière.

Fin de la deuxième coalition

Après huit ans de guerres sans fin, alternant conquêtes et invasions, la France a dû faire face à une deuxième coalition européenne.

Le Premier Consul, Napoléon Bonaparte, a improvisé une offensive en Italie et remporté sur les Autrichiens, à Marengo, une victoire sur le fil. Mais ce succès n'a pas suffi à faire fléchir l'ennemi.

Pendant ce temps, en Allemagne, le général Jean Victor Moreau progresse lentement à la tête de l'armée du Rhin. Ses 60 000 hommes se retranchent près d'une grande forêt, à trente kilomètres à l'est de Munich, non loin du village de Hohenlinden.

Jean, un jeune archiduc d'Autriche, tente de les bousculer avec ses 55 000 combattants. Mais la neige fondue et le terrain marécageux gênent ses mouvements. Pris entre deux feux, les Autrichiens sont repoussés dans la forêt. 11 000 sont faits prisonniers et à peu près autant sont tués ou blessés.

Fort de sa victoire inattendue, le général Moreau poursuit son chemin vers la capitale des États autrichiens. Il arrive à Salzbourg (la ville de Mozart). Pris de panique à la perspective de perdre Vienne, l'empereur François II se résigne enfin à négocier contre l'avis de ses alliés anglais.

Un armistice est conclu à Steyr le 25 décembre 1800 et la paix définitive signée à Lunéville, en Lorraine, le 9 février 1801. C'est la fin de la deuxième coalition européenne contre la France de la Révolution.

Un général mal employé

Jean Victor Moreau, né à Morlaix en 1763, s'engage comme volontaire en 1791. Après de brillantes campagnes en Allemagne, sa victoire à Hohenlinden suscite la jalousie du Premier Consul Napoléon Bonaparte.

Le général est dès lors tenu à l'écart des affaires. Informé du complot royaliste de Cadoudal contre le Premier Consul, il choisit de n'en rien dire, ce qui lui vaut d'être exilé.

Après quelques années passées à cultiver la terre aux États-Unis, il entre comme conseiller militaire au service du tsar de Russie. Il est tué par un boulet français à Dresde en 1813.

Publié ou mis à jour le : 2019-11-29 11:10:57
Mike (15-06-2022 15:26:21)

Au vu de son comportement sous le Directoire, le Consulat et l’Empire (et même au cours des "100 jours" et pour finir à Ste Hélène) il semble bien établi historiquement que Le Corse n’appréc... Lire la suite

ramses (03-12-2019 10:27:38)

Moreau paraît bien falot, en comparaison à toutes les gloires de l'époque. Ses soldats ne le trouvaient pas suffisament "patriote", et il finira dans le camp ennemi. Hohenlinden était un coup de c... Lire la suite

bassot (14-05-2013 16:50:00)

Bonaparte Moreau cà rappelle DeGaulle Giraud et Degaulle et De Tassigny et Leclerc tous morts opportunément !!!!

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