Cette bataille livrée aux Russes pendant la quatrième coalition, en plein hiver et pendant une tempête de neige, se solda par une effroyable boucherie.
La peinture d'Antoine-Jean Gros répond à une commande officielle destinée à montrer au public la magnanimité de l'empereur et à lui faire oublier le coût humain de la bataille. L'empereur affecte une attitude quasi-mystique, bien éloignée de la réalité. Un hussard lituanien blessé l'implore : «César, qu'on me guérisse, je te servirai fidèlement comme j'ai servi Alexandre».
On a plus tard prétendu que, visitant le champ de bataille d'Eylau, il aurait murmuré, cynique : «Une nuit de Paris réparera tout cela». Même si elle n'est pas vraie, cette histoire est plus proche de la réalité que le tableau de Gros.
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