8 février 1807

Napoléon après la bataille d'Eylau

Cette bataille livrée aux Russes pendant la quatrième coalition, en plein hiver et pendant une tempête de neige, se solda par une effroyable boucherie.

La peinture d'Antoine-Jean Gros répond à une commande officielle destinée à montrer au public la magnanimité de l'empereur et à lui faire oublier le coût humain de la bataille. L'empereur affecte une attitude quasi-mystique, bien éloignée de la réalité. Un hussard lituanien blessé l'implore : «César, qu'on me guérisse, je te servirai fidèlement comme j'ai servi Alexandre».

On a plus tard prétendu que, visitant le champ de bataille d'Eylau, il aurait murmuré, cynique : «Une nuit de Paris réparera tout cela». Même si elle n'est pas vraie, cette histoire est plus proche de la réalité que le tableau de Gros.
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