ça s'est passé un...

6 juillet

événements

6 juillet 969 : Fondation du Caire

Le 6 juillet 969, les Fâtimides fondent le Caire.

6 juillet 1495 : « Furia francese » à Fornoue

Le 6 juillet 1495, comme le roi Charles VIII se replie en France avec son armée après avoir échoué dans sa tentative d'occuper Naples, voilà que la Ligue de Venise tente de lui barrer le chemin du retour à Fornoue, une petite ville proche de Parme, au nord-ouest des Apennins.

Face à cette coalition italienne bien supérieure en nombre, les Français, au prix d'un immense effort, arrivent malgré tout à dégager le passage. La cavalerie royale offre une démonstration cuisante de la « furia francese » (fureur française). L'expression, due aux Italiens, fera florès...

6 juillet 1809 : Napoléon victorieux de justesse à Wagram

Le 6 juillet 1809, à Wagram, sur un plateau qui domine le Danube et la plaine du Marchfeld, Napoléon 1er vainc l'archiduc Charles, frère de l'empereur d'Autriche.

La veille, MacDonald, Davout et Bernadotte ont bousculé les Autrichiens sans pouvoir les vaincre. Les artilleurs d'Oudinot emportent la décision en les écrasant sous un orage de boulets avant que MadDonald et ses fantassins ne montent à la charge...

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7 juin 1832 : Les Anglais en finissent avec les « bourgs pourris »

Le 7 juin 1832, le roi Guillaume IV approuve la réforme qui met fin à certaines aberrations du système électoral anglais et notamment aux « bourgs pourris ». C'est une avancée importante dans l'approfondissement de la démocratie anglais...

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6 juillet 1836 : Bataille de l'oued Sikkak

Le général Thomas Bugeaud, nouveau gouverneur général des « possessions françaises du nord de l'Afrique » (l'Algérie), inflige à l'émir Abd el-Kader une sévère défaite sur les bords de l'oued Sikkak, le 6 juillet 1836.

6 juillet 1938 : Conférence d'Évian

Désemparé face à l'antisémitisme nazi, le président américain Franklin Roosevelt propose une conférence internationale en vue de secourir les Juifs dont ne veulent plus les Allemands. Celle-ci se réunit du 6 au 14 juillet 1938 à l'Hôtel Royal d'Évian, au bord du lac Léman...

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C'est sa fête : Mariette

Destin émouvant que celui de cette petite Maria Goretti, née en 1890 près d'Ancône, en Italie, dans une famille de pauvres paysans.

Sa mère devenue veuve, la fillette contribue aux travaux du ménage et à l'éducation de ses frères et soeurs. Jusqu'à ce qu'un voyou du voisinage, qui la poursuivait de ses assiduités, la larde de plusieurs coups de couteau. Elle avait 12 ans.

Naissance

Marc Bloch

6 juillet 1886 à Lyon - 16 juin 1944

Biographie Marc Bloch

Marc Bloch, l'un des plus grands historiens français du XXe siècle, est issu d'une famille de juifs alsaciens qui ont opté pour la France après la guerre franco-prussienne de 1870-1871. Mobilisé en 1914, il reçoit la Légion d'Honneur et la Croix de guerre.

Après la Grande Guerre, il enseigne l'Histoire à la faculté de Strasbourg. Il s'insurge contre une vision trop événementielle de l'Histoire et crée en 1929 les Annales d'Histoire économique et sociale avec Lucien Febvre.

Son ouvrage majeur, La Société féodale, témoigne de la nouvelle approche qu'il veut promouvoir : en se référant aux archives et aux sources populaires, l'historien montre de façon vivante comment se sont tissés les liens féodaux au cours de l'époque carolingienne. Il ressort de son étude que l'État moderne est le lointain rejeton de cette féodalité bâtie sur les relations personnelles de suzerain à féal.

À 54 ans, le 24 août 1939, il obtient d'être mobilisé comme capitaine d'état-major, bien qu'ayant cinq enfants à charge. En 1943, l'intellectuel juif met sa famille à l'abri et rejoint la Résistance dans le groupe «Franc-Tireur». Il tire de cette expérience un petit ouvrage remarquable : L'étrange défaite (Albin Michel, nombreuses rééditions).

Marc Bloch est fusillé par les nazis le 16 juin 1944, près de Lyon, avec d'autres résistants. Il tombe en criant : «Vive la France !»

Décès

Henri II Plantagenêt

5 mars 1133 à Le Mans - 6 juillet 1189 à Chinon

Par un concours de circonstances extraordinaire, le comte Henri d'Anjou, dit Henri Plantagenêt, ceint la couronne d'Angleterre le 19 décembre 1154. Le nouveau roi, sous le nom d'Henri II, inaugure la dynastie dite des Plantagenêt.

Son règne est marqué par d'incessantes querelles avec sa propre femme, Aliénor d'Aquitaine, et ses fils, Henri Court-Mantel, Richard Coeur de Lion, Jean sans Terre, ainsi qu'avec l'évêque Thomas Becket, assassiné par sa faute, et bien sûr le roi de France Louis VII Le Jeune, premier mari de sa femme...

Thomas More

7 février 1478 à Londres (Angleterre) - 6 juillet 1535 à Londres (Angleterre)

Biographie Thomas More

Humaniste audacieux, auteur de L'Utopie, Thomas More devient chancelier du roi Henri VIII. Il est exécuté en 1535 pour n'avoir pas voulu reconnaître le roi comme chef de la nouvelle Église anglicane.

Nostradamus

14 décembre 1503 à Saint-Rémy-de-Provence - 6 juillet 1566 à Salon de Provence

L'apothicaire Michel de Nostre-Dame (Nostradamus dans la version latinisée) compte parmi les mages et astrologues dont raffolaient les gens de la Renaissance. Apothicaire de formation, il se fixe en 1555 à Salon de Craux (aujourd'hui Salon de Provence) après des pérégrinations aventureuses dans toute la France. C'est là qu'il publie ses Prophéties, un recueil de quatrains ésotériques non dénués de poésie mais auxquels on peut faire dire à peu près ce que l'on veut. Ainsi en est-il de celui-ci où d'aucuns voient la mort du roi Henri II :
Le lyon ieune le vieux surmontera,
En champ bellique par singulier duelle,
Dans cage d'or les yeux luy creuera,
Deux classes vne, puis mourir, mort cruelle.

Les 17 et 18 octobre 1564, au cours de leur traditionnel tour de France, le roi Charles IX et sa mère lui rendent visite dans sa maison de Salon. N'a-t-il pas prédit à la reine Catherine de Mécidis en 1556, lors de son séjour à la cour, que « trois de ses quatre garçons porteront couronne » ? (il s'agit de François II, Charles IX et Henri III). Nostradamus repose aujourd'hui dans la collégiale Saint-Laurent, à Salon de Provence.

Odilon Redon

22 avril 1840 à Bordeaux - 6 juillet 1916 à Paris

Peintre représentatif du mouvement symboliste, Odilon Redon se fait d'abord connaître par ses peintures au fusain sombres, ses « noirs ». Dans les années 1890, il change du tout au tout de genre et s'approprie la couleur avec délectation...

Le coquillage (Odilon Redon, 1912)

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